L'infiltrée

Chapitre vingt-deux.

~ La police tente toujours de trouver l'assassin de ces policiers, mais il semble que l'enquête frappe un énorme mur. En effet, cela fait déjà plusieurs semaines que ces meurtres ont commencé et personne n'a encore été arrêté. Plusieurs suspects, dont l'identité n'a pas été révélée, ont été interroger, mais il n'y a toujours aucune arrestation. La population s'inquiète pour leur sécurité, en particulier les policiers de la ville. Car jusqu'à maintenant, que des policiers ont été sauvagement tués.

Nous avons maintenant l'identité du corps qui a été retrouver dans un fausset, hier soir. L'homme dans la début trentaine est Vinc Hudson, un officier de police de Miami. Jusqu'à présent, nous ne pouvons pas confirmer que cet incident soit relié au meurtre des cinq officiers de police. Nous recevrons plus tard, la porte-parole de la police de Miami, l'officier Camille Jenson pour l'enquête mener sur les meurtres. ~

" LÜKA ! Merde à quoi tu joues ?!" Cria Harry, en entendant la nouvelle

" Écoutes, tout est sous contrôle. Pas la peine de s'énerver." Dis-je calmement en le regardant dans les yeux

" Pas la peine de s'énerver ? Tu viens carrément de tout foutre en l'air ! Ils vont tout de suite nous relier au meurtre et tu vas t'en sortir. " Dit-il en entrant dans la chambre

" Tu plaisantes, j'espère ? Tu me prends pour qui ? Je ne suis certainement pas une de ces petites pouffiasses qui jouent les dures pour ensuite aller foutre tout le monde dans la merde et s'en laver les mains. Tu devrais le savoir, maintenant."

" Peu importe. Tu ne nous as toujours pas parlé de ton super plan et de quelle tête tu nous as gardés. "

" Chaque chose en son temps. " Dis-je fermement

" Chaque chose en son temps ? T'es sérieuse là ? Je te ferai remarquer que chaque jour, on met nos vies en danger pour quoi au juste ? Ah oui, pour reprendre le business de ton père ! Le business que ne t'a pas été foutu de garder ! "

" Vas te faire foutre ! Comment aurais-tu voulu qu'une fillette de 10 ans ait pu maintenir une organisation aussi importante ? Explique-moi ça ! "

" T'as toujours une réponse à tout toi hein ?! "

" Dans ce cas si, oui. Et puis tu veux savoir quoi ? Si je n'avais pas décidé de te prendre sous mon aile, tu serais surement à quatre pattes dans les douches d'une prison à te faire enculer par ton copain de cellule. Alors tu vas me montrer un peu plus de respect ! " Dis-je en me rapprochant de lui

" Tu peux te le mettre où je pense ton respect ! " Dit-il pointant du doigt

Je trouve sa tellement dégradent de se faire pointer du doigt. Alors je lui tasse violemment de revers de ma main gauche.

" Tu m'énerves." Dit-il avant de déposer violemment ses lèvres contre les miennes.

Il m'a plaqué contre le mur et ma lancer quelques bêtises. Après avoir tenté à deux reprises de me déprendre les poignets de sa forte poigne, nous avons tous les deux cédé à la tension qui passait entre nous.

...

Contrairement à ce que je me serais attendu de lui, c'est-à-dire de partir après avoir eu sa gâterie de la journée, il est resté pour la nuit, et même pour un rappel du matin.

" Harry ?"

"Hum." Dit-il d'une voix endormie

"Pourquoi es-tu resté ?" Dis-je en passant mon index sur son torse

" Pourquoi pas ? " Dit-il simplement, mais je pouvais entendre son sourire

" T'es con." Dis-je en me levant du lit en souriant.

Il me rattrapa par le bras et le serra assez fort pour que cela me dérange.

" Tu ne restes pas pour un troisième round ? "

" T'es sérieux là ? Tu pousses ta chance un peu trop fort, tu ne trouves pas?"

" La chance n'a absolument rien avoir avec ça" dit-il en nous pointant

Pendant qu'Harry prend sa douche, je me suis fait couler un café et je n'arrête pas de penser à ce qu'il m'a dit hier au sujet d'avoir délaissé le business de mon père. Mais en même temps comment est-ce que j'aurai pu le faire ? Qui aurait voulu faire affaire avec une fille de 10 ans ?

Sauf qu'on aurait pu éviter cette situation si mon oncle n'était pas aussi couille molle. Oui, je lui dois la vie et tout mon respect. Il est le seul dans la famille qui n'a jamais voulu avoir à faire avec le business familial. Dès qu'il a eu l'âge de quitter la maison, il l'a fait. Il n'est jamais venu nous rendre visite lorsque mes parents étaient encore en vie.

Du jour au lendemain, je me suis retrouvé orpheline et lui, il a eu une bouche de plus à nourrir. J'ai été surprise de voir à quel point il s'en était bien sorti. Malgré le fait qu'il n'est jamais pris part dans ce que mon père faisait, il a trouvé le moyen de bâtir son propre business. Mais il n'est pas aussi imposant que mon père l'était.

Dès mon arrivée à son domicile, j'ai vu la peur dans ses yeux. J'ai vu qu'il ne voyait pas une petite fille sans famille, mais bien un problème qui pourrait mettre sa vie en danger. Il a eu raison de penser ça, comment vous réagirez si la petite fille d'un des plus grands revendeurs de drogue du sud des États-Unis. Il a fait tout son possible pour me tenir loin des mauvais quartiers et pour m'éloigner du monde de mon père.

Durant la première année, j'ai vraiment fait mon possible pour résister à l'envi de suivre le plan de mon père si jamais quelques chose tournerai mal. Mon père adorait faire des plans et il en avait pour moi et ma sœur si jamais il lui arrivait quelque chose. Son plan était simple, si lui et ma mère venaient à disparaître de la surface, nous devrions reprendre le business. Pour ça, il faudrait que j'aille chez son meilleur ami et il m'enseignerait tout ce que je devrai savoir.

J'ai toujours rêvé de faire la même chose que mon père et au bout de six mois, j'ai décidé que je devais reprendre ce qui me revenait. Mais les choses se sont compliqué quand mon oncle m'a imposé un couvre-feu. Sauf que j'ai trouvé le moyen de le contourner et de pouvoir, aller voir l'ami de mon père. Puis lorsque j'ai commencé à remarquer que mon oncle me soupçonnait d'aller dans le mauvais chemin, je me suis lancé dans la police. Quoi de plus rassurant que la fille d'un revendeur dans les rangs de la police.

J'ai eu raison de faire tout ça et il a eu tort de s'en sauver.