Chapitre 38

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— Tu te rends compte de la gravité de cette décision ? Aucun de nous ne pourra revenir en arrière

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— Tu te rends compte de la gravité de cette décision ? Aucun de nous ne pourra revenir en arrière.

Le visage grave, j'acquiesce.

— Je suis tout à fait conscient. Mais je pense que c'est le bon moment pour nous relocaliser, Dio.

L'intéressé me fixe toujours de ce regard ferme.

Pour la première fois depuis, peut-être, notre rencontre, Dio est parfaitement sérieux. Ses yeux ambres ne reflètent pas la même lueur qu'avant.

De sa place debout contre la rembarre des escaliers, il m'étudie un moment, comme pour détecter ne serait-ce qu'un moment d'hésitation mais je ne fléchis pas.

Avec Vince, c'était facile. Il est tellement papa ours qu'il a suffit que je lui avoue que mon sommeil était de plus en plus perturbé récemment, que j'avais un mauvais pressentiment et que ça avait à avoir avec L'Union.

Ce n'est pas un mensonge. Je ne lui ai tout simplement pas parlé des cauchemars/rêves, c'est tout. Cette partie-là, je préfère le garder pour moi. Le but n'est pas de rendre tout le monde aussi paranoïaque que je le deviens. Vince doit rester calme pour rester le parti rationnel dans tout ça, et Dio a besoin de son calme pour continuer les recherches efficacement.

Mais tout leur cacher et continuer à rester cacher ici serait une faute grave, ça je le sais.

Dans mes rêves, chaque élément majeur présenté dedans avaient également un lien avec le lieu où on se trouve. La forêt, la grande présence de la Lune ainsi que la façon dont sa lueur voyage directement dans la maison à cause de son placement au centre de la forêt, même les étoiles, la rivière qui longe la maison, et ainsi de suite. Je pense que c'est un signe.

Je ne vois pas d'autres explications.

— Parfait, finit par déclarer Dio.

Je lève des sourcils. Je suis surpris qu'il ne cherche pas à me convaincre que c'est une mauvaise décision.

— C'est tout ? je l'interroge, les sourcils toujours levés.

Maintenant, c'est à son tour de les lever. On doit vraiment ressembler à deux idiots, comme ça.

C'est sûrement ce qu'a dû penser Vince car il se racle la gorge. Je porte mon attention sur lui.

— Eh bien, c'est décidé. Il y a pas grands choses à ajouter, il conclut, les bras croisés sur mon torse.

Purée, ces heures passées à faire du travail manuel lui réussit vraiment. Je ne me rappelle pas que ses biceps étaient aussi proéminents. On dirait près qu'il va déchirer son sweat-shirt gris. Il faut vraiment qu'il arrête de porter ça et des joggings gris à la maison, je suis certain qu'il sait exactement ce qu'il fait.

— Hm. Faut vraiment que vous arrêtez de faire cette chose que vous faites toujours avec vos regards quand je suis là. Il y en a ici qui sont célibataires.

Bitter Yet Sweet • mxmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant