Chapitre 12

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On ne peut pas dire que ma famille était la plus appréciée

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On ne peut pas dire que ma famille était la plus appréciée. Je pourrais dire, avec modestie, qu'on n'était pas juste appréciés mais adorés. Oui, sur le coup, je n'étais pas prétentieux.

Chacun de nous avait toujours eu cette chose qui apportait du nouveau dans la famille. Lottie est une Johanna en miniature mais elle est plus rebelle que maman. Je suis celui qui vit au jour le jour, je m'en fiche des conséquences de mes actes, et à cause de ça j'ai apporté beaucoup d'ennuis dans la famille. C'est pas papa qui pourrait me reprocher ça ; il a fait les mêmes conneries durant sa jeunesse. Comme coucher avant le mariage. Je vous ai déjà parlé d'Ophelia ? J'ai dû rompre avec elle avant qu'elle ne tombe amoureuse de moi... Eh bien, c'était trop tard. Elle était la meilleure-amie de Lottie à leurs 16 ans. Maintenant, à cause de moi, elles ne l'étaient plus.

Et cette fille que je pouvais qualifier - de façon hyperbolique - de mon ex était présente.

Elle était totalement différente de la dernière fois que je l'avais vu. Et je me demandais ce qu'elle fichait là. Tout ce que je savais c'était que rien que de voir son sourire de cruche et sa robe doré bien trop courte pour ses grandes jambes tourner autour de Vince, qui encore une fois semblait hors de son élément, me donna envie de lui arracher la tête.

Je veux dire ; elle ne sentait pas que Vince  n'était pas un loup comme nous ? Quelle sombre idiote.

La cérémonie de mariage à l'église s'était étonnement bien passée.
Lorsque j'avais débarqué, mon père m'a serré dans ses bras - quelque chose qui arrive très rarement, la dernière fois que c'était arrivé devait dater de plus de quatre ans auparavant - et ma mère avait fait couler son mascara à force de pleurer contre mon épaule. Elle a dû elle aussi refaire son maquillage car elle avait les yeux humides et les joues rouges. Elle avait même réussi à défaire sa coiffure.

La voir autant mal et désespérée m'a aidé à éviter de passer pour un gros connard. Depuis le trajet en voiture, j'étais vraiment décidé à reporter ou encore mieux annuler l'union. Mais, arriver devant ma famille et ma promise m'a fait changer d'avis.

Je devais absolument changer et arrêter de penser qu'à ma propre personne. Cette union était avant tout symbolique et il s'agissait d'une tradition qui perdurait depuis des centaines de dizaines de siècles. Et ce n'était pas moi qui allait changer les choses. C'était mon devoir de marier Elle, car je suis le Premier-Fils.

Alors j'ai laissé ma fiancée se refaire belle et j'ai rejoint l'église.

L'atmosphère en dedans était étouffante. Il faisait déjà assez chaud pour un 23 janvier mais en plus, tous les invités étaient eux-aussi très anxieux.

Il y avait qu'à entendre le grand souffle que chacun lâcha lorsque je fis mon entrée. Ils étaient tous soulagés qu'il ne s'agissait que de quelques minutes de retard et non d'une annulation.

Andy se tenait du côté gauche de l'hôtel, il était vêtu d'une veste grise accompagnée d'une chemise blanche avec une cravate noire. Il était bien évidemment mon témoin, étant le seul vrai ami que j'avais.

Bitter Yet Sweet • mxmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant