Chapitre 8

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Quelques semaines après mon malaise, je recevais mon ensemble fait par Dolce & Co

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Quelques semaines après mon malaise, je recevais mon ensemble fait par Dolce & Co. Il fallait avouer qu'il était très bon.

Mais cela ne changeait pas le fait qu'il soit un abominable suceur de sang. Et sûrement un suceur d'oxygène car comment aurait-il pu être autrement après l'incident s'étant produit dans l'arrière-boutique ? Encore des semaines après, je n'arrivais pas à expliquer ça.

Je me rappellerai toute ma vie de la sensation étrange que j'ai ressenti. J'ai été pris d'une grande bouffée de chaleur qui m'a presque étouffé, il m'était incapable de remplir mes poumons alors le manque d'air m'a causé un malaise. Je m'étais vidé de mes forces à ce moment-là et puis plus rien.

Je n'avais plus jamais revu Vince Dolce après ça. (Un nom très spécial, si vous me demandez mon avis.) Et tant mieux. Je pensais sérieusement que mon malaise était dû à sa présence trop imposante autour de moi.

De ce fait, je m'étais juré de le sortir de ma tête afin de me concentrer pleinement sur les préparatifs de ma liaison et sur ma fiancée. D'ailleurs, à propos d'elle, je la sentais soudainement plus timide et assez mal à l'aise autour de moi.

Je veux dire, je suis son fiancé donc des petites caresses et des innocents baisers sont des choses normales à faire entre nous. Alors pourquoi elle me repoussait à chaque fois que j'en réclamais ? Malgré que j'en voulais davantage, je ne voulais pas me montrer pressant avant le mariage mais de là à me priver de baisers, c'en était frustrant.

« - Était-ce aussi pénible avec toi et Lottie avant votre union ? » me plaignis-je à Andy une fois, après qu'Elle m'ait implicitement repoussé.

Je passai ma main sur mon visage, soufflant. J'en avais marre de cette situation. Je ne voulais point paraître comme un connard ou que la seule chose qui m'intéressait était le sexe mais je suis un homme après tout.

Mon ami rit nerveusement, ne sachant pas quoi répondre. Il avala une gorgée de bière, les yeux toujours fixés sur l'écran de télévision. D'habitude, j'étais fan de football et chaque match qui passait à la télé était bon à regarder mais pas cette fois-là, j'étais bien trop préoccupé.

« - T'es au courant que tu veux que je te dévoile la vie sexuelle de ton beau-frère donc celle de ta petite sœur ? Et qui plus est, tu parles de ma petite sœur là, également ! C'est inapproprié​. » il rit.

Et je savais qu'il avait raison. C'était effectivement et indéniablement inapproprié. Mais il me fallait quelqu'un sur qui reposer mes problèmes.

Je soufflai, fermant les yeux. Durant quelques minutes, lourdes de silence, je restai comme ça, les yeux plongés dans l'obscurité total derrière mes paupières pensant à comment je ne m'ennuierais pas si je n'étais pas encore fiancé. Peut-être que cette pimbêche d'Ornella ou Ophelia m'aurait calmé les nerfs. Ou j'aurais pu me défouler sur le Vince. Il était assez marrant et tellement chiant que faire l'effort de ne pas l'insulter vulgairement suffisait à me faire perdre des centaines de calories.

Bitter Yet Sweet • mxmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant