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PDV Lauren

Je prends bien le temps de me lever ce matin.

C'est samedi, et je dois aller bosser vers 8:00 au lieu de 6:00. Enzo est déjà parti. Comme chaque matin, il va faire son footing pour que je puisse me réveiller tranquillement. Je me douche alors, reconnaissante pour l'eau chaude qui coulait le long de mon corps. Je dois dire que je ne suis pas une fille très axée sur l'argent. Oui, j'en ai plus qu'il ne m'en faut, mais c'est celui de mon père. Ma mère, elle, a arrêté de se soucier de nous lorsqu'elle a appris que mon père la trompait. Elle est partie vivre en France avec son nouveau fiancé. Croissant est le seul mot qu'elle sait dire. Je l'ai parfois au téléphone, mais rien de plus. Elle n'est pas venue lorsque je l'ai invitée pour mes 21 ans le mois dernier. J'ai appris à faire abstraction.

Je termine ma douche et m'enfile dans un peignoir noir très confortable pour aller me faire cuire des œufs. J'allume bien évidemment la radio, et j'entends la chanson favorite de ma sœur sur les ondes. Je commence à chanter, consciente que seul le fantôme de mon père pouvait m'entendre, et cela ne me fait rien. Je dois avouer que ma famille me manque. Même si mon père et moi ce n'était pas la joie vers la fin de sa vie, il me manquait atrocement. Chaque jour qui passe sans lui me rappelle à quel point je suis seule. J'ai beau avoir Enzo - que mon père adulait - cela ne remplace pas la présence d'une mère ou d'un père. De plus, Chris et Taylor habitent chez ma tante ici, à Miami.

C'est chez eux que j'ai rendez-vous ce soir. En attendant, je prends ma BMW pour conduire jusqu'à l'immeuble où je passe le plus clair de mon temps. Jauregui Industries m'avait été légué car je suis l'aînée. J'avais fini major de ma promotions, deux ans en avance, l'année passée, en affaires. J'étais la personne parfaite. Même si c'est un lourd fardeau, je le tiens sur mes épaules en honneur à mon père. Je prends l'ascenseur après avoir salué mes assistants, et entre dans mon bureau, où une tasse de café bien chaude m'attend. Je souris et lance un regard vers le bureau derrières les baies vitrée du mien : mon assistant et fidèle ami, Zayn Malik, me fit un petit signe de la tête avant de se remettre au travail.

Je commençai par consulter mes mails pour ne trouver que des demandes de rendez-vous. Je les transfère à Zayn. Tandis que j'allais presser sur envoyer, je remarque qu'un nom sort du lot : camila.cabello. J'ouvre de grands yeux et désélectionne le message et finis par presser sur envoyer. Je clique ensuite sur le message pour lire le mail de Camila:

Bonjour Lauren,

Je vous envoie simplement ce mail pour vous annoncer que je vais passer dans votre bureau vers 9:00 sous les ordres d'Ally.

Rien d'autre. Je fronce les sourcils. Je jette ensuite un coup d'œil à ma montre : dix minutes avant qu'elle n'arrive. Je soupire et commence à taper mon texte que je devais rendre jusqu'à ce soir au sujet d'un nouvel emplacement pour un magasin. Plongée dans mon travail, je n'entends pas l'ascenseur faire son éternel "bip", un son que mon cerveau a assimilé au fil du temps. Je soupire lorsque je vois Zayn entrer dans la pièce, suivi de Camila.

Je fus alors subjuguée par sa beauté. Il est vrai que son visage fin et enfantin a un certain charme, surtout entouré de ces cheveux brun caramel et embelli par ses yeux de la même couleur amande. Elle suit Zayn de sa démarche féline, ayant opté aujourd'hui pour une tunique d'été légère, qui met en valeur sa taille. Je décroche mon regard d'elle avait qu'elle ne le remarque. Lauren, qu'est-ce que tu fais? Je secoua la tête et plonge mon regard sur mon ordinateur, faisant semblant de ne pas les avoir vu.

Zayn frappa quelques petits coups sur la vitre et je levai les yeux vers lui. Camila eut un petit sourire lorsqu'elle me regarda de haut en bas.

- Mademoiselle Jauregui, Camila Cabello est là, annonce Zayn d'une voix professionnelle au possible.

Eʟʟєs (Cѧmяєň)Where stories live. Discover now