Chapitre 17 partie 2

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Cette phrase avec sa voix calme fut suffisante pour que l'enfant gâté cesse immédiatement de s'agiter. Charlie resta silencieux pendant un moment, comme s'il réfléchissait s'il avait oui ou non entendu correctement, avant qu'il ne se lève lentement pour s'asseoir et regarder Babe sans cligner des yeux, comme si la personne devant lui était un monstre.
« Qu'as-tu dis ? », demanda Charlie confus.
« Je t'aime. », dit de nouveau Babe sans hésitation, « Veux-tu être mon petit ami ? »
Babe ne le laissa pas du tout se calmer même si l'enfant était toujours surprit parce que le mot amour n'avait pas été digéré et il l'attaqua de nouveau avec cette phrase. Une phrase à laquelle il ne penserait jamais sortir de la bouche de quelqu'un comme Pitbabe.

« P'Babe... »dit Charlie avec une expression surprise, il ne savait pas quoi dire en premier et son cerveau semblait avoir cessé de fonctionner à cause de cette phrase inattendue, « Mais pourquoi dois-tu le dire en faisant cela ? »
Babe ria aux éclats devant l'expression drôle de Charlie et celui-ci avait l'air terrifié parce qu'il ne pensait pas que Babe dirait qu'il l'aimait et lui demandé d'être son petit ami maintenant, car il cachait son visage entre ses jambes, en plus... sa main tenait toujours le petit Charlie et ne s'était pas arrêté. Peut-être, Babe avait l'air de l'avoir dit sans réfléchir, mais en fait, c'était sa principale intention. Il avait prévu depuis hier soir qu'une fois qu'il se serait réveillé, Charlie serait son petit ami.

« Viens ici... », appela doucement Charlie, toujours un peu confus. Il attrapa la main de Babe et le tira pour qu'il s'assoie sur ses genoux.
« Tu m'appelles comme un chien ! », sourit Babe de manière sarcastique.
« Es-tu en train de dire la vérité ? », demanda à nouveau Charlie, comme s'il avait peur que ce ne soit qu'une blague il qu'il soit accidentellement heureux.
« Laquelle veux-tu dire ? »
« Les deux... »« Hm... C'est vrai. », Babe hocha légèrement la tête.
« Laquelle , tu veux dire ? », demanda à nouveau Charlie pour se rassurer.
« Les deux. » répondit Babe avec une expression normale, tandis que Charlie commençait à agir comme s'il regardait un film d'horreur, « Quoi ? Pourquoi fais-tu une tête pareille? »
« ... »
« N'es-tu pas heureux du tout ? »
« Ha ? »
« Qu'est-ce que qu'il y a ? Ne veux-tu pas être mon petit ami ? », demanda Babe d'une voix aiguë quand Charlie refusa de répondre à sa question. De plus, il agissait comme s'il ne voulait pas du tout être son petit ami.
« Hé ! Je le veux, je le veux !!!! », répondit la grande silhouette musclée comme s'il venait de s'en rendre compte, il leva sa main sur la joue de Babe avant de lentement sourire, ce qui rendit le cœur de Babe beaucoup mieux, « Je suis juste choqué. Je ne pensais pas que tu me le demanderais. »
« Pourquoi ne devrais-je pas te le demander ? », demanda Babe en inclinant la tête, « D'accord, je t'aime, tu m'aimes, et nous voulons être ensemble. Alors je suis ton petit ami maintenant, qu'est-ce que tu attends ? »

Pourquoi cela semblait-il si facile et simple ?

« Est-ce que je te rends généralement difficile de le faire ? », rit Charlie.

Son cœur gonflait maintenant jusqu'à ce qu'il ait secrètement peur que son cœur ne s'échappe de sa poitrine. Il n'avait jamais pensé que lui demander d'être son petit ami le ferait sentir si spécial. Ou peut-être était ce parce que c'était Babe qui lui avait demandé? Il avait l'impression que le monde entier était si petit, qu'il pouvait facilement le tenir.

« Qu'est-ce qui te fais sourire ? »

Babe tapota légèrement Charlie sur l'épaule quand le garçon stupide s'était juste assit là en souriant comme un fou au lieu de répondre à ses questions.

« P'Babe...»« Quoi ? »
« Je t'aime tellement, tu sais ? »

Charlie tira Babe dans une étreinte serrée. Il enterra son visage dans la poitrine nue de Babe et dit qu'il l'aimait, se demandant à quoi ressemblait la voix intérieure de Babe quand il avait entendu son amour.
« Oh, je le sais depuis longtemps. », répondit doucement Babe, avec le bruit de son cœur battant jusqu'à ce que Charlie sourit. Les mots qui sortaient de sa bouche devaient encore passer par le cerveau, mais le cœur était le maître de lui-même, personne ne pouvait lui dicter quoi faire et maintenant, le cœur de Babe battait à cause des sentiments qu'ils ont l'un envers l'autre, « Parce que je sais, tu veux être mon petit ami. Mais, tu refuses toujours de répondre ! »
« Si je réponds non, que feras-tu ? »
« Je t'expulserai de mon appartement maintenant. »
« Cela signifie-t-il que tu veux vraiment être mon petit ami ? »
« Tu parles trop. Dois-je changer d'avis pour que tu ne te comportes pas beaucoup ? »
« Oh, viens, je plaisante. »
Charlie relâcha son câlin et regarda dans les yeux du bel Alpha avec le sourire le plus heureux du monde avant de dire une courte phrase : « Je suis à toi... Ton autre moitié. ». Cette phrase fit de Babe l'une des personnes les plus heureuses au monde.
Ils se sourirent et la distance entre leurs lèvres diminua progressivement jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement. Ils embrassèrent leurs lèvres lentement, le genre de goûts doux et sucré pouvaient souvent être expérimenté, mais peu importait le nombre de fois, il provoquait toujours de la chaleur dans leur cœur. Leurs corps qui se touchaient sans rien entre eux les rendaient capables de sentir intimement la température corporelle l'un de l'autre. Chaque mouvement de contact et de surface, Charlie et Babe l'enregistrait dans le coeur et le corps de l'autre à partir de cet instant.
Alors que le doux baiser progressait lentement, il y eu soudainement un fort bruit de tonnerre. Cela avait surpris les deux Alphas qui se caressaient sur le lit, avant de se tourner automatiquement pour regarder par la fenêtre. Ils venaient de se rendre compte qu'il pleuvait beaucoup dehors comme si le ciel fuyait quand ils faisaient l'amour au lit.
« Oh, le simple fait de demander à un enfant d'être mon petit ami a causé une tempête ? », dit doucement Babe qui regardait par la fenêtre, ce qui fit facilement rire Charlie.
« Les anges semblent aussi choqués. »
« Pourquoi, ange ? Je ne peux pas tomber amoureux, hm... ?, demanda Babe.
Charlie rit de l'attitude drôle de Babe et en même temps, il  profita du moment où Babe communiquait avec l'ange pour mettre son corps en place. Il se chevaucha automatiquement dessus.
« Oh, qu'est-ce que tu fais ? »« Que dirais-tu que je célèbre le fait d'être ton petit ami ? », dit Charlie avec un sourire en tendant la main pour saisir le gel lubrifiant couché dans le tiroir de chevet et l'appliquer sur son érection avant de soulever la jambe de Babe et d'en mettre dans son trou arrière.
« Ne dis pas ça. Tu étais déjà dur avant que je ne te demande d'être mon petit ami. »
« C'est vrai. Et j'attends de célébrer, tu comprends? »

Le visage de Babe devint maussade et se plaignant de colère face à la stupidité de Charlie, mais même ainsi, il n'avait pas l'intention de l'offenser. Ce n'était pas l'objectif, surtout avec le sexe, que pouvait-il refuser ?

« Ah-ah ! »

Un doux gémissement se fit entendre doucement alors que sa virilité était lentement insérée dans le trou arrière de Babe pendant que Charlie se pencha et l'embrassa avec désinvolture.

« Aujourd'hui, je dois le faire doucement, n'est-ce pas ? »« Pourquoi dis-tu ça ? As-tu peur que je m'endorme ? »
« Nous sommes un couple depuis moins de 5 minutes. Pouvons-nous être doux ? »
« Oh, hier soir, tu es tombé sur moi comme un chien errant. »
« P'Babe... »« D'accord, fais-le... soyons gentils. » coupa Babe en obéissant facilement aux souhaits de Charlie. Même si le sexe lent et doux comme celui-ci n'était pas vraiment son style. Mais la personne qui l'embrassait en ce moment était Charlie et il commençait à penser que ce style n'était pas mauvais du tout.

« Umh- ah. »« Est-ce délicieux ? »
« Oh, c'est si profond. », dit Babe à voix basse, « Es-tu heureux, papa ? »
« C'est tellement amusant. », murmura doucement Charlie.

L'atmosphère rendit leur sexe chatouillant et chaud alors qu'une tempête de pluie faisait rage à l'extérieur, Babe et lui s'étreignaient et écoutaient les doux gémissements l'un de l'autre sur leur lit rempli d'odeur.

« Ton trou est très serré. Es-tu excité ? »
« Un peu. »
« Pourquoi es-tu si excité ? », rit Charlie en levant sa main pour caresser doucement la tête de Babe tandis que ses hanches continuaient à déplacer lentement sa virilité dans un va et vient du trou étroit, « Combien de fois as-tu fait cela ? Es toujours excité ? »
« Mais c'est la première fois que nous devenons amoureux. »

Les joues de Babe rougirent quand il dit cette phrase, c'était la première fois que Charlie voyait le visage de Babe pendant qu'ils avaient des relations sexuelles. Babe semblait maintenant nerveux et innocent, comme jamais auparavant. Il pouvait voir que d'autres personnes essayaient de cacher les symptômes, mais quoi qu'il arrivait, ils ne pouvaient pas l'être.

« Je n'ai jamais rien fais avec mon petit ami auparavant. Ne puis-je pas être un peu excité ? »
« Bien sûr ! », répondit Charlie avec un sourire avant de se pencher et d'embrasser doucement et affectueusement sa joue, « J'ai aussi des relations sexuelles avec mon petit ami pour la première fois. »
« Ah... Euh.... »
« Alors, est-ce que mon petit ami aime ça ? »
« Comme... ah... », répondit Babe en tremblant alors que Charlie accélérait encore plus ses mouvements. Ils se regardaient sans interruption, détournant leurs passions l'un vers l'autre. Leurs voix, à bout de souffle, étaient toutes deux mélangées et semblaient assez harmonieuses, « Papa - ah. »
« Oui ? »
« Papa, tu as fini ? »
« Hah ? », Charlie fronça légèrement les sourcils lorsque Babe l'interrogea à ce sujet avant de secouer la tête pour répondre : « Pas encore. Papa n'a pas encore fini. »
« Oh, alors pourquoi... »

Avant de finir de parler, Babe fronça les sourcils et serra légèrement ses lèvres comme s'il ressentait quelque chose d'étrange. Son attitude rendit Charlie confus par ce qui se passait mais quand il vit Babe, il baissa la tête en silence comme s'il regardait leur partie connectée et rit parce qu'il comprit ce qui n'allait pas avec Babe.
Il pensait que le mot que Babe voulait dire était « bouché » ou quelque chose comme ça.

« Oh, c'est le reste de la nuit dernière, papa te l'a donné. », taquina Charlie pendant que le visage de Babe rougissait lorsqu'il se rendit compte de ce qui causa l'étrange sensation à l'intérieur de son trou arrière, « As-tu oublié ? »

Babe ne répondit pas et fronça ses sourcils comme s'il était gêné par son comportement étrange mais il ne put s'échapper. Par conséquent, le bel Alpha choisit d'éviter Charlie de la manière la plus simple, à savoir en se couvrant le visage des deux mains tout en étant approché par le gros chiot.

« Pourquoi te couvres-tu le visage ?, demanda Charlie doucement.

Il essaya de retenir son rire, mais en vain. À ce stade, il ne ressemblait plus du tout au Babe que tout le monde connaissait. Il était nerveux et timide comme si la personne couchée sous lui était un vrai petit ami pour la première fois.

« P'Babe... »
« Si tu veux, fais-le. Ne pose pas trop de questions. », répondit Babe d'un ton agacé, toujours allongé là, le visage et les yeux fermés.
« Mais je veux voir ton visage. »

« Charlie, non !!! », cria Babe alors que Charlie essayait de lui enlever ses mains. Babe s'écarta et esquiva alors que ses mains étaient encore raides en refusant de laisser Charlie les retirer, « Si tu le fais, je mourrai. »
« Comment ça mourir ? Ne parle pas négligemment ! »
« Bon sang, tu vois trop mon visage. »
« Quand je n'étais pas ton petit ami, je pouvais encore le voir. Pourquoi ne puis-je pas le voir quand je le suis ? », rit Charlie en embrassant doucement la tête de Babe avec affection.

Il savait que Babe n'était pas encore habitué à ce sentiment, comme quand ils avaient eu des relations sexuelles dans la piscine d'Alan. À ce moment- là, il accepta simplement ses propres sentiments bien qu'il n'ait pas plus d'expérience que Babe, peut-être même moins. Mais c'était peut-être parce qu'il était pressé à le découvrir et qu'il ne pensait pas à des choses compliquées comme Babe. S'il l'aimait, il pouvait exprimer ses sentiments. Par conséquent, il n'avait pas eu beaucoup de moments où il se comportait comme Babe en ce moment.

« Je suis tellement gêné, Charlie, je vais mourir. », murmura Babe dans les paumes de sa main.
« Alors, que dois-je faire ? Vas-tu le faire avec le visage couvert comme ça tout le temps ? »
« Je ne sais pas... »
« Alors pourquoi ne changes-tu pas de position ? », suggéra Charlie sur un ton détendu, pas du tout ennuyé par le comportement étrange de Babe pendant les rapports sexuels. Il essayait également de trouver une solution pour que l'autre personne se sente plus à l'aise, « Tu n'as pas besoin de me regarder le visage aujourd'hui. Tu t'y habitueras avec le temps. »

Après avoir entendu cela, Babe accepta de baisser ses mains lentement, une faible couleur rouge toujours collée à ses joues claires, ce qui rendit Babe très doux aux yeux de Charlie.

« Échangeons de place. », dit Babe brièvement avant de repousser Charlie vers le bas pour qu'il s'allonge avant de se placer au dessus de l'enfant, face à ses orteils, au lieu de le regarder comme d'habitude.
«  Ç'est comment ? »
« Oh, c'est mieux. », répondit doucement Babe en profitant du petit Charlie qui s'était levé et endurci, puis poussa calmement aussi loin qu'il le pouvait.
« Ah - Papa... »
« Il suffit de s'allonger - ah... »

Babe commença à déplacer ses hanches de haut en bas au rythme qu'il voulait. Ses mains se plaçèrent devant les pieds de Charlie comme support pendant que ses hanches bougeaient en douceur. Non seulement de haut en bas, mais Babe continuait à abaisser son corps et à bouger ses hanches d'avant en arrière comme s'il faisait une danse des vagues sur le corps de Charlie.

« Oh, oh mon Dieu, c'est tellement bon... », dit Charlie bruyamment en regardant les mouvements sexy de Babe. De son point de vue actuel, c'était très érotique : ce cul rond bougeait et se tortillait au milieu de son corps, ce dos lisse était si beau. C'était si beau qu'il faillit en mourir, « Doucement, euh- doucement ... »
« Papa, vas-tu te reposer ? »
« J'y suis presque. », répondit Charlie alors qu'il tendait ses mains huileuses pour serrer son cul rond. Si ce n'était pas pour lui de le terminer bientôt, il pourrait se lever, l'attraper et lui frapper son cul dodu, « Veux-tu sortir ? »
« Non, c'est un gâchis. »
« Oui, il y a déjà un gâchis à l'intérieur. »
« Et ce sera encore plus désordonné ! », répondit doucement Babe avant que ses hanches n'accélèrent parce qu'il savait que Charlie ne pouvait plus le supporter. Babe le harcelait depuis qu'il s'était réveillé jusqu'à maintenant, et il ne l'avait pas sortie une seule fois. Alors maintenant, il était un peu plus gentil avec son jeune petit ami, « Ah, euh - papa... »
« Un peu plus et ce sera fait. »
« Oh, tu peux terminer. Fais ce que tu aimes, papa. »
« Pourquoi es-tu si gentil ? »« Parce que je suis méchant avec tout le monde... », son corps tremblait sous la résistance mais il ne pouvait pas s'arrêter car il atteignait presque également ce point, « Babe n'est gentil qu'avec son petit ami. »
« Ah— P'Babe. »
« Ah ! »

Le dernier gémissement entendu, les deux Alphas jouir en même temps. Le corps de Babe tremba pendant un certain temps avant qu'il ne se jette vers l'avant et n'enterre son visage dans les pieds de Charlie pendant que celui-ci laissa tomber sa tête sur l'oreiller, haletant. Qui a dit que la personne qui était allongée ne se sentirait pas fatigué même si elle ne dépensait pas d'énergie ? Mais le pouvoir émotionnel qui le stimulait constamment le rendit fatigué, comme une longue course de marathon.
La pluie qui tombait à l'extérieur s'était un peu calmée, semblable à une tempête d'émotions dans un grand lit qui était également calme. Les deux personnes épuisées étaient allongées là, haletant en silence. Personne ne dit rien parce qu'ils étaient trop fatigués pour dire quoi ce soit. Mais quand Charlie s'allongea silencieusement en fermant les yeux, il sentit soudainement un doux toucher sur son dos.

« Hmh? », il leva la tête et regarda Babe qui était maintenant allongé, la tête appuyée sur ses tibias. « Veux-tu m'embrasser les pieds ? »
« Emh. », répondit doucement Babe avant de bouger son visage pour donner un baiser à l'arrière de l'autre jambe en s'assurant que le toucher venait de ses propres lèvres, « Je veux embrasser les pieds de mon garçon stupide. »

Charlie ne pouvait que lui sourire, il se leva lentement et tira la taille mince de Babe vers le haut de sorte qu'il soit allongé sur sa poitrine au lieu de ses pieds comme ça. Leurs points étaient toujours connectés et il pensait qu'ils resteraient comme ça pendant un certain temps. Attendre au moins que l'enthousiasme de commencer cette relation sérieuse s'estompe un peu. Ils s'assirent en s'étreignant en silence, laissant le bruit de la pluie tomber dehors en musique de fond. Cela représentait leurs sentiments, même au début dans la noirceur, il y avait une grosse tempête de pluie à venir, mais un jour, elle s'arrêterait.
Même si tout était sous un nuage de pluie humide, en fin de compte ils pourraient certainement voir un arc-en-ciel sous un certain angle. Bien qu'il ait fallu beaucoup de temps pour que la grande tempête frappe, il croyait toujours que tant qu'ils ne s'embrasseraient les paumes que trois fois, le froid serait comme une bénédiction des dieux.

*****

Le son du moteur de la Königseg résonnait sur tout le circuit mais pas aussi vivant que la dernière fois que le nouveau pilote était entré sur la piste puisqu'aujourd'hui, l'équipe X avait fermé le terrain pour que les membres de l'équipe puissent s'entraîner toute la journée. Alors que beaucoup de choses se soient passées au sein de l'équipe, il semblait maintenant que tout soit redevenu comme avant. Au moins aujourd'hui, tout le monde pouvait s'entraîner ensemble sans que personne n'ait à s'asseoir dans le noir comme ces dernières semaines même si l'équipe X avait maintenant perdu l'un de ses membres qualifiés.
Aujourd'hui, c'était la première fois en quelques semaines que Babe était de retour à l'entraînement avec l'équipe. En fait, il serait plus approprié de le désigner comme un retour à l'enseignement puisque depuis le matin, ils ne l'avaient toujours pas vu conduire lui-même. Il s'était juste assit à côté du pilote et enseignait au nouveau coureur sans arrêt.

« Il suffit de conduire. Ne pense pas trop. »

Babe répéta cette phrase cinq fois, mais il ne savait pas à quel point Charlie la comprenait ou non parce que ce nouvel enfant était toujours inquiet à chaque étape du processus. À partir du moment de la vérification de la voiture, au démarrage, à l'entrée dans le virage, jusqu'au passage de la ligne d'arrivée. De plus, pendant qu'il conduisait, il continuait à froncer les sourcils et il ne savait pas qu'il devait penser autant.
Pit Babe leva sa main vers la poignée au-dessus de la tête juste au moment où Charlie tourna le volant dans le virage. Il baissa la tête et regarda à l'extérieur de la voiture alternativement avec le rétroviseur comme s'il vérifiait l'angle de braquage de Charlie. Pour autant qu'il puisse le voir et le remarquer, la capacité de Charlie était bien meilleure que la dernière fois qu'il s'était assit à côté de lui en conduisant. De cette façon, le plein crédit devrait être accordé à l'équipe.
Dans les 200 derniers mètres de la piste droite, Charlie accéléra à pleine vitesse. Le véhicule se déplaçait régulièrement et la dernière note était capable d'emmener son enfant bien-aimé jusqu'à la ligne d'arrivée. Pendant ce temps, Alan s'était assit et regardait sur la ligne de touche, attendant que la voiture s'arrête pour enregistrer le tour d'entraînement comme à son habitude.
Une fois que la voiture s'arrêta complètement, Charlie se cogna immédiatement la tête contre le volant. Il ne s'était même pas tourné pour dire un mot à Babe et cette attitude fit immédiatement réaliser à Babe que Charlie n'était toujours pas satisfait de son travail.

« Nous pouvons réessayer. », dit Babe tout en soupirant doucement.

Il ne savait vraiment pas quoi dire. Charlie pouvait arrêter de faire pression sur lui-même. Il était vrai que d'autres personnes pouvaient faire de petites erreurs chaque fois qu'elles pratiquaient mais ce n'était pas un point où il ne pouvait jamais être réparé. C'est juste qu'il avait encore besoin d'expérience de la pratique mais Charlie se blâmait toujours pour chaque erreur qu'il commettait pendant l'entraînement.

« Je suis entré dans le virage trop vite. », dit Charlie, (mupé ?) parce qu'il n'avait toujours pas relevé les yeux du volant,
« Quelques secondes ont été gaspillées dans le virage. »
« Tu sais où est ta faute. Au prochain tour, répare-la. Pourquoi es-tu assis ici à te blâmer ? », dit Babe d'une voix calme avant de caresser doucement la tête du jeune homme, « Ne sois pas impatient, Charlie. Plus tu te forces à avoir toujours raison, plus ton échec sera grand parce que tu ne te concentres que sur les points que tu as ratés. »
« Je ne veux plus échouer. »
« Je sais, mais quand tu te concentres dessus, tu ne te soucies généralement de rien d'autre. »

Babe soupira à nouveau mais quand Charlie était silencieux, son cœur ne voulait pas du tout le gronder mais cet enfant était si impatient qu'il devait continuer à le persuader. Il ne comprenait pas pourquoi Charlie était si impatient de conduire alors que dans d'autres domaines, il était toujours calme, contrairement à lui, qui était souvent impatient avec tout, mais quand il se trouvait dans la voiture, il pouvait rester calme.

« Conduire est une sorte de souvenir, Charlie. », expliqua calmement Babe après avoir laissé le nouvel enfant se disputer un instant avec lui-même, « C'est une compétence dont ton corps se souviendra. Si tu peux le faire une fois, alors tu seras en mesure de le refaire sans réfléchir, comme la natation ou le vélo. »
« ... »
« Cette compétence sera ancrée et cela ne peut pas être expliqué en mots sur la façon de le faire mais tu pourras le faire automatiquement. »
« ... »
« Et quand tu y penses, c'est à ce moment-là que tu commences à t'énerver. », poursuivit Babe. Peu importe quand, Charlie lèvera la tête pour écouter parce qu'il savait que peu importe à quel point il se critiquait, Charlie ne manquait jamais d'écouter les conseils des autres, « Aucun nageur ne nage et ne pense qu'il lèvera la main gauche, puis bougera son pied droit, puis son pied gauche. Non Charlie, ils ne font pas ça. »
« ... »
« Il se déplace selon sa mémoire corporelle. S'il veut durer plus longtemps et nager plus vite, il doit s'entraîner davantage. »
« ... »
« Pour toi, prends le temps à tenir le volant et à t'entraîner à reprendre le virage au lieu de te maudire. »
« ... »
« Penses-tu que le mauvais garçon peut être Roi avec seulement deux tours de pratique ? »
Babe était toujours ennuyé parce qu'il ne savait pas quoi dire pour que Charlie cesse de se blâme. La personne qui donnait à Charlie le plus grand pouvoir de se battre n'était autre que lui, son entraîneur personnel.
Charlie leva lentement les yeux du volant avant de se retourner pour regarder le visage de Babe. Le front du garçon était rougit parce qu'il était resté appuyer sur le volant et Babe ne put s'empêcher de tendre sa main et de frotter doucement la marque rouge affectueusement. Plus il voyait à quel point Babe était bon pour lui, plus Charlie se serrait les lèvres, voulant froncer les sourcils.

« Bon sang, tu recommences. »
« Tiré. », dit doucement le jeune homme avant de se déplacer en l'embrassant et voulant un fou coup de pouce. Depuis qu'il était officiellement devenu son petit ami, cet enfant avait toujours le temps de se faire dorloter sans fin. Parfois, c'était ennuyeux, s'il n'était pas en train de se tirer les lèvres jusqu'à ce que ça ait l'air si drôle qu'il pourrait le frapper.

« Si tu es fatigué, fais d'abord une pause. North a acheté des collations. Veux-tu en manger ? »
« NON ! »
« Oh, ou veux-tu retourner dans ta chambre ? »
« Non... »

Babe rétrécit les yeux d'ennui alors que Charlie redémarrait le moteur.

« Alors, veux-tu que nous le fassions ? »
« P'Babe... »
« La voiture tremblera peut-être un peu, mais ce n'est pas grave. Il n'y a pas beaucoup de monde. »

Charlie passa d'être contrarié à rire aux éclats. Il ne semblait pas pouvoir divertir qui que ce soit, mais il avait toujours un moyen de lui faire soulager le stress, peut-être était-ce la raison pour laquelle il voulait que Babe soit proche de lui tout le temps.

*****

« Pourquoi tous les deux ne sont-ils pas sortis de la voiture ? », dit tranquillement Jeff en regardant la voiture de Charlie qui était garée depuis un moment, près de la ligne d'arrivée et il n'avait vu aucun signe de descente. Ils l'avaient laissé, assit mollement sur le côté chaud de la piste avec du soda pendant un certain temps, même s'ils avaient dit qu'ils s'entraîneraient pendant un certain temps mais maintenant, ils s'étaient arrêtés.

« Ils descendront bientôt. Peut-être qu'ils discutent de quelque chose. », dit la personne plus âgé d'une voix grave, assise à côté de lui en tenant quelque chose devant lui en lui demandant : « Veux-tu une sucette ? »
« Je ne suis pas un enfant. »
« Quel âge as-tu ? »
« 20 ans. »
« 20, n'est-ce pas encore un enfant ? »
« Alors, quel âge a l'oncle ? »

Être appelé oncle fit trembler ses sourcils. Alan regarda le frère cadet de Charlie avec une expression plate. Il était également venu s'asseoir parce qu'il avait vu l'enfant assit tout seul en attendant que son frère aîné s'entraîne. Alan l'avait déjà appelé pour s'asseoir dans la salle d'équipe climatisée, mais il n'avait pas voulu. Il continuait à s'asseoir et à s'amuser à attendre sous la chaleur du soleil, sur la touche.

« Je n'ai que quelques années de plus que Babe », répondit doucement Alan.
« Combien d'années ?, demanda Jeff en levant les sourcils, « Si tu n'as pas plus de 3 ans que lui alors je t'appellerai comme P'Babe. »
« Seulement 3 ans ? »
« Ah, cela semble être une exagération... »

Alan prit une profonde inspiration, essayant de se retenir en se répétant dans son esprit qu'il était trop vieux pour se battre avec un enfant comme celui-ci. Mais comment cet enfant pouvait-il parler sans vergogne et encore vivre jusqu'à ce qu'il atteigne cet âge adulte ? Il était vraiment curieux.

« 38. », répondit doucement Alan.
« Ha ? »
« Cette année, j'aurais 38 ans. »
« Wow, 18 ans de plus que moi ? », Les yeux de Jeff se sont élargis sur lui comme s'il n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi vieux auparavant alors qu'Alan ne put que faire semblant de sourire parce qu'il ne savait pas quoi répondre, « Tu pourrais être un père. »
« Ça suffit . Comment puis-je être un père. »
« Tu as 7 ans de plus que P'Babe. Pourquoi as-tu dit que ce n'était que quelques années ? »
« D'accord, oncle est oncle, n'est-ce pas ? Tu peux m'appeler Oncle. », dit Alan avec résignation avant de baisser la tête. Il enleva l'emballage en plastique qui couvrait la petite sucette avec l'intention de la manger même après tout ce que cet enfant avait dit et qu'il était trop vieux pour manger une sucette, « Il n'y a donc pas d'université ? Pourquoi es-tu assis ici à regarder Charlie ? »
« ... »
« Jeff ? »

Alan fronça légèrement les sourcils, surprit que Jeff ne réponde pas à sa question. La grande figure leva la tête et se tourna vers le jeune homme assit à côté de lui, à la recherche de réponses au silence.

« Jeff ? »

Il fit signe d'appeler Jeff qui était assit à regarder à nouveau le terrain parce qu'il pensait que quelqu'un d'autre s'endormait accidentellement quelque part. Mais quand il regarda de près, il se rendit seulement compte qu'il y avait une larme qui coulait sur la joue de l'enfant, même si son expression était encore calme et qu'il n'y avait pas un seul sanglot sortit de ses lèvres. En regardant dans les yeux de Jeff, il vit un autre homme regarder l'endroit où la Koenigsegg était garé avec Charlie et Babe assis et jouant l'un avec l'autre. Une telle expression...Des larmes qui sortent...
Qu'est-ce que tout cela signifiait ? Lui-même ne savait pas. La seule chose qu'il savait, c'était que ce n'était probablement pas quelque chose de bon selon Jeff. Et même s'il demandait maintenant, il n'avait certainement aucun moyen d'y répondre. Par conséquent, il ne pouvait tenir que la sucette rouge vif qui était déballée devant un enfant étrange qui était parfois ennuyeux et parfois en train de pleurer, et parlait de sa voix la plus normale.

« Veux-tu une sucette ? »

Pitbabe ( traduction française) Where stories live. Discover now