Pitbabe ( traduction française)

Chapitre 10 partie 1

Quelque chose avait changé depuis la nuit où Babe et Charlie avaient regardé les étoiles ensemble. Si on le lui demandait, Babe choisissait de ne pas y répondre, mais sachez que cela avait vraiment changé. Au moins, il était assez intelligent pour le reconnaître. Bien que dans ce monde, il y ait encore beaucoup d'idiots qui ne comprennent jamais rien.

« Ce n'est pas du tout joli de porter des vêtements blancs. »

Bien sûr, il y avait un imbécile ici.
Babe soupira doucement alors qu'il ouvrit les yeux pour regarder le garçon qui dessinait sur son iPad et murmurait à lui-même pendant la dernière heure.
Pendant que Babe était assis sur le canapé à regarder une série, Charlie était allongé le ventre sur le tapis avec son oreiller et son iPad. Le garçon Alpha utilisait son Apple Pencil pour griffonner sur l'écran plat aussi soigneusement que s'il travaillait sur un concours, alors qu'en réalité, il ne faisait que griffonner parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Et si vous vous demandez quel en était l'intention ? Babe répondrait que l'enfant le faisait exprès et qu'il ne s'intéressait pas du tout à lui. Peu importe le nombre de fois où Babe se levait et marchait délibérément devant lui pour prendre une collation, s'assoir, puis mâcher bruyamment ou même soupirer fort, le garçon stupide n'avait même pas levé la tête pour regarder.
Regardez, entre l'iPad et Pit Babe, ce stupide bâtard choisit l'iPad.
Finalement, Babe regarda la série sans qu'il s'en rende compte parce qu'il était trop occupé à serrer les dents. Il fronça les sourcils, agacé de ne pas avoir attiré l'attention de Charlie comme il le voulait. Il essaya donc de se casser la tête une fois de plus pour comprendre ce qu'il fallait faire pour que l'enfant lève la tête, à condition qu'il n'ait pas l'air trop intrusif pour avoir du sens. Après avoir essayé de nombreuses méthodes, à ce stade, il considéra qu'il avait peu d'options supplémentaires. Et l'une des rares options se présenta lorsqu'il regarda vers le bas, vers sa main droite.
Il enleva maintenant le support de sa main, mais le plâtre sur son poignet était toujours là. Bien sûr, cela pouvait être une arme pour lui parce que s'il avait des difficultés ou des obstacles à cause de ses blessures, au moins cela serait probablement en mesure d'attirer l'attention du garçon stupide. Il y pensa et prit immédiatement des mesures sans hésitation. Babe jeta un coup d'œil au jeune homme qui regardait encore l'écran de l'Ipad, avant de tirer sa main droite blessée et de la frapper légèrement contre l'accoudoir du canapé.

« Awwhhh ! », suivi d'une douleur qui semblait plus douloureuse que lorsqu'il avait sauté de la voiture.
« Hé ! Quel est le problème ? »

Et bien sûr, cela fonctionna selon les attentes de Babe. Le garçon Alpha, qui l'avait ignoré au cours des deux derniers jours, se retourna immédiatement pour le regarder, avant de laisser tomber indifféremment le stylo de sa main et de se précipiter vers lui comme un gardien qui avait entendu le cri de son maître.

« As-tu mal à la main ? », demanda Charlie qui semblait choqué et soutenait doucement sa main qui avait été cognée, comme s'il avait peur de le rendre encore plus malade. Babe devait admettre que les préoccupations de Charlie le rendait très satisfait, « Que s'est-il passé ? Est-ce que tu t'es cogné très fort ? »
« Oh, je me suis cogné ici. », dit Babe doucement en pointant l'accoudoir du canapé pour qu'il puisse voir à quel point il était doux. Mais pour un enfant anxieux comme Charlie, peu importe ce que se soit doux ou dur, si Babe disait que ça faisait mal, il le croyait parce que ce qui l'inquiétait, c'est qu'il soit blessé.
« Est-ce si douloureux ? Veux-tu aller à l'hôpital ? »
« N'en fais pas trop, tombes juste un peu malade. »« Les os peuvent changer. Ne serait-il pas préférable que le médecin le vérifie ? »
« Si tu veux y aller, vas-y tout seul. Je n'irais pas avec toi, j'ai honte de voir un médecin juste à cause de cela. »

L'homme plus âgé fit semblant d'avoir l'air ennuyé comme si ses cris n'étaient pas graves, même s'il venait d'agir de manière exagérée. Il pensait que Charlie se précipitait si vite à cause de son faux cri excessif.