Chapitre 16 partie 2

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Chapitre 16 partie 2

Pas besoin d'attendre pour le répéter ou en expliquer davantage. Charlie enlaça immédiatement Babe jusqu'à ce que son corps soit faible quand il avait entendu cette phrase. Son action fit rire la personne qui se sentait mal et ne pouvait toujours pas s'empêcher de rire légèrement, Charlie était vraiment comme un petit chien. On lui avait dit d'attendre longtemps et il avait attendu avec enthousiasme puisqu'il accourrait toujours vers son propriétaire. Bien que son cœur soit brisé, il ne voulait pas agir obstinément et obéissait aux ordres. Et dès qu'il lui en avait donné l'ordre, Charlie avait immédiatement couru vers lui, les oreilles dressées, le chiot était apprivoisé et le meilleur enfant du monde.

« Je ne laisserai plus jamais personne te faire cela. », dit lourdement Charlie en l'étreignant fermement comme s'il avait peur qu'il disparaisse dès que le câlin serait terminé. « Je ne serai plus jamais loin de toi, même si tu me chasses, je ne partirai pas. »
« Est-ce vrai ? »
« Oui, ce n'est pas grave si je ne dors pas dans le même lit. Il me suffit de te regarder de près. »

Babe lui sourit, il savait que Charlie se souciait vraiment de lui. Cet enfant se souciait toujours de lui plus que quiconque, même s'il avait menti dès le début, il pouvait certainement dire que Charlie l'avait vraiment fait passer en premier.
Malgré tout ce qui s'était passé, en ce moment, il sentait toujours qu'il est la personne numéro un de Charlie.

« Est-ce que tu m'aimes vraiment à ce point ? », demanda Babe en caressant doucement le dos du garçon.
« Oui. », répondit immédiatement Charlie sans hésitation. « Tu ne le crois peut-être pas mais je le suis vraiment. »
« Je ne sais pas ce que tu ressens vraiment. », dit Babe doucement, il enterra son nez dans les larges épaules du garçon comme à son habitude parce que l'odeur de Charlie l'avait toujours fait se sentir au chaud et en sécurité, « Mais le fait que tu ai fais cela et tout ce que tu m'as fais... »
« ... »
« Si cela vient vraiment de ton cœur... Je... J'appelle ça l'amour. »

Souvent, la définition de l'amour de chacun est différente. Certaines personnes pouvaient penser que l'amour signifiait s'appartenir et se connaitre l'un l'autre, d'autres que l'amour était bienveillant et attentionné ou encore voir quelqu'un grandir sur le chemin qu'il avait choisi pour lui-même, seul cela était déjà considéré comme de l'amour.
Et selon Babe, son amour, c'est quand quelqu'un entre dans sa vie pour être l'endroit le plus sûr pour lui. Cet espace lui permettait de se sentir en sécurité et assez courageux pour surmonter les nombreux obstacles de la vie d'une manière sans précédent. Oui, jamais auparavant il avait ressentit cela jusqu'à ce qu'il rencontre Charlie.
Le toucher de sa paume chaude faisait encore facilement battre le cœur de Babe alors que Charlie levait sa main pour lui caresser la joue et déplaçait son visage pour lui donner un léger baiser sur les lèvres. Il avait l'impression que sa douleur intérieure commençait lentement et miraculeusement à guérir, une sensation douce et apaisante et qui ne mettait pas le cœur en colère. Il n'avait aucune idée de la façon dont Charlie pouvait le faire.
Babe fut doucement invité à s'allonger sur le canapé pendant que Charlie continuait à lui donner un doux baiser. Il caressa doucement la tête de Babe avec à grande main, comme pour le réconforter de toutes les mauvaises choses qui s'étaient passées et comme s'il lui promettait qu'il ne laisserait pas cela se reproduire.

« As-tu peur ? », chuchota doucement Charlie en sentant sa nervosité qui n'était pas du tout typique de quelqu'un d'aussi confiant que Babe, « Puis-je en faire plus ? »
« Pourquoi demandes-tu cela ? », Babe semblait surprit que Charlie pose une telle question même s'il voyait à quel point Babe s'était adoucit.

« Je tremble. »

La réponse de Charlie fit réaliser à Babe qu'il était tendu comme jamais auparavant, même si lui et Charlie faisaient quelque chose comme ça depuis un certain temps. C'était quelque chose qui le rendait toujours heureux jusqu'à ce que quelqu'un essaie de le faire contre sa volonté.

« Tu n'es peut-être pas encore prêt. Nous ferions mieux... »
« Non ! »

Babe leva immédiatement son bras et l'enroula autour du cou de Charlie alors que celui-ci, à cheval sur Babe, commençait à se retirer d'au dessus de lui. Charlie fut assez surpris parce que Babe voulait toujours continuer même si l'homme ne semblait toujours pas être en mesure de surmonter sa peur à cause de ce que Way avait faire.

« Tu ne devrais pas te forcer. », dit Charlie d'un ton toujours amical en l'embrassant et en lui caressant doucement la tête  dans l'espoir de l'aider à se débarrasser de certains de ses soucis dans son cœur. « Tu pourras le faire quand tu seras prêt.»
« Je ne me force pas. Je me sens juste bizarre. », répondit doucement Babe, « J'ai arrêté d'y penser parce que Way n'a pas pu le faire. »
« Je comprends. »

Charlie le serra dans ses bras lorsqu'il se rendit compte qu'en peu de temps, Way était sur le point de le faire même si Babe était inconscient à ce moment-là, incapable de se souvenir de quoi que ce soit. Mais c'était toujours un mauvaix souvenir qui s'imprimait toujours dans sa mémoire.

« Mais, maintenant c'est bon. Il ne m'a rien fait. »
« ... »
« N'ait pas peur. »
Babe pouvait être si fort qu'il était capable de soulever des plus grandes personnes et de les jeter au sol. Mais croyez-moi, il n'y avait pas de personne mentalement forte pour ne pas être blessée par des choses aussi sales.
Babe ne pouvait s'empêcher de se demander comment il aurait pu s'en sortir ce soir sans cet enfant à ses côtés.

« Charlie. », l'appela doucement Babe doucement.
« Oui... »
« Aide-moi à surmonter ma peur. »

Plus il l'écoutait plus Charlie avait envie de protéger l'homme. Il ne voulait pas que quelqu'un ou quoi que ce soit fasse perdre plus de pouvoir à quelqu'un d'aussi fort que Babe.

« Je veux revenir à profiter du sexe comme avant. Comme nous avions l'habitude de le faire ensemble. »
« ... »
« Peux-tu m'aider à oublier ce sentiment ? »

Charlie n'hésita plus lorsqu'il entendit la demande de Babe. Il réalisa ce désir avec un baiser passionné dont ils avaient tous les deux envie. Leurs langues se touchèrent et s'entrelaçaient, ils se sucèrent les lèvres alternativement de manière à ce qu'il n'ait plus à avoir peur l'un de l'autre et Babe haleta lorsque Charlie commença à toucher son cou. Charlie traîna ses lèvres partout, en alternant en sortant sa langue et en le léchant lentement. Ses contacts donnaient la chair de poule à Babe et en même temps, cela lui donna un étrange confort puisque c'était une touche familière de quelqu'un qui ne le forçait ou ne le harcelait jamais, même pas une seule fois.

« Umh... »

Un doux gémissement résonna alors que le garçon relevait le T-shirt de Babe pour découvrir sa poitrine avant d'immédiatement poser sa bouche sur son torse, comme s'il ne pouvait plus se retenir.

« J'ai tellement faim - je ne pouvais pas manger. Ça fait longtemps, n'est-ce pas ? »
« Oui. »

La grande silhouette leva les yeux pour le regarder tout en sortant sa langue chaude pour lui lécher la poitrine sans interruption.

« Ugh...Ash... ! », Babe gémit alors que Charlie lui mordait doucement le bout des tétons, le faisant haleter mais qui ne causait pas de douleur. Cela était encore plus excitant.

« Ton lait de cheval sauvage me manquait vraiment... »

Après l'avoir dit, la grande figure s'inclina immédiatement pour exprimer sa pensée. Charlie suça et lécha à tour de rôle les deux côtés des tétons de Babe avec sa langue jusqu'à ce qu'ils soient complètement mouillés. Babe savait que c'était l'un des endroits préférés de Charlie sur son corps et bien sûr, c'était aussi le sien.
Après avoir touché la poitrine de Babe à sa guise, le garçon commença à élargir son territoire de plus en plus bas. Sa langue chaude s'étendait de sa poitrine à son ventre plat. Il perça le trou du nombril pour que Babe puisse contracter son estomac parce que cela serait encore plus excitant et la réaction de Babe ne serait certainement pas seulement qu'une contraction de l'estomac.

« Umh... »

Les gémissements de Babe résonnaient plus forts au fur et à mesure car Charlie avait beaucoup de place pour s'amuser. Maintenant, il avait cessé de taquiner le haut et se concentra sur le bas. Le short de pyjama de Babe fut enlevé et jeté sur le côté du canapé avant que ses deux jambes ne soient soulevées et légèrement entrouvertes, assez pour que le garçon cache facilement son visage.

« Oui - Salut.. Papa... »

La fine taille de Babe se souleva automatiquement lorsqu'un toucher chaud et humide toucha son canal dorsal. Charlie l'asticota calmement avec sa langue pour préparer Babe, avant de mettre sa langue en lui tout en utilisant ses doigts pour le pénétrer et agrandir l'entrée. La sensation de picotement se répandit sur tout son corps jusqu'à ce que Babe ne puisse pas rester immobile. Son corps bougea doucement d'avant en arrière, alternant avec ses hanches levées de temps à autres, comme pour donner quelque chose de savoureux dans la bouche de l'homme.

« Tu es si doué pour lécher - oh, c'est si bon... »
« Hm... »
Il ne savait pas si s'était une réponse ou de la satisfaction parce que ce n'était pas seulement lui qui appréciait cet attouchement. Charlie lui-même semblait tout aussi heureux car il pénétrait sa langue et le léchait sans arrêt. Il fit un mouvement de va et vient avec sa langue de l'intérieur vers l'extérieur, tandis que sa main serrait la virilité de Babe. Et il n'oubliait toujours pas la façon dont Charlie le regardait de temps en temps. Pour Charlie, c'était peut-être juste pour voir à quel point Babe appréciait ses caresses mais pour Babe, cela le rendait encore plus excité. Plus Charlie regardait son visage alors qu'il fournissait encore ses services en lui, plus Babe avait l'impression qu'il allait finir à tout moment.

« Je pense toujours à ta langue, tu le sais, papa ? », Babe tendit sa main et lui caressa la tête jusqu'à ce que ses cheveux soient en bataille. Mais plus ses cheveux perdaient leur forme, plus Charlie avait l'air sexy, « Quand je pense, juste avec papa qui le lèche pour moi, je peux y arriver. »
« Je sais. », rit Charlie avant de s'éloigner du couloir humide.

Il se releva tout droit pour enlevé son T-shirt et le laisser tomber sur le côté du canapé, révélant une silhouette parfaitement proportionnée. Juste en le regardant, cela mit l'eau à la bouche de Babe.

« Soulève ta taille pour que je puisse entrer et te donner plus de satisfaction. »
« N'aimes-tu pas ça ? », dit Babe en mettant ses orteils sur le bel estomac du jeune homme de manière séduisante. « Ton léchage peut me rendre plus facile. »
« J'aime ça, mais puis-je continuer à le lécher plus tard ? », dit le grand homme en tirant sa virilité parfaitement dressée de son pantalon de pyjama, légèrement mouillé en raison du niveau élevé d'excitation, de sorte qu'il pouvait à peine se tenir debout, « Papa, puis-je entrer maintenant ? Je n'en peux plus. »
« Pourquoi ? », Babe regarda la partie têtue du garçon aux yeux brillants. Son bâton chaud était si dur que de petites veines semblaient se démarquer, de plus, sa tête était encore si humide qu'il semblait que Charlie était vraiment sur le point de la sortir, « Ne l'as-tu pas sorti ? »
« Pas du tout. »
« Pourquoi ? »
« Eh bien, mon cheval sauvage n'était pas là alors je ne l'ai jamais fais. »
« Si ton cheval partait, ne t'en servirais-tu pas ? »
« Oh, j'attendais juste que mon cheval sauvage revienne et le chevauche. », dit le grand homme en trépignant et tenant sa propre virilité avec sa main tout en frottant vigoureusement sa tête devant le joli trou de l'Alpha. « Je n'ai pas roulé depuis longtemps. »
« Oh, j'attendais ça, papa... Baise-moi ! »

Le bel homme lui mordit la lèvre vigoureusement quand Charlie continuait à le presser, il ne s'était pas arrêté. Sa tête s'inséra légèrement, puis se retirait et frottait devant l'entrée en alternance en la claquant jusqu'à ce que sa taille se contracte.

« Ah, c'est palpitant. Dépêche-toi, papa. »
« Le veux-tu maintenant ? », dit Charlie alors qu'il tendait sa main pour ouvrir le tiroir à côté du canapé pour en sortir le gel lubrifiant. Il en appliqua sur son propre torse et aussi sur le trou arrière de Babe pour que tout s'adapte mieux sans qu'il le blesse.
« Oui... »
« Veux-tu baiser ? »
« Oui... Je le veux. S'il te plaît... »
« En es-tu sûr ? », demanda Charlie en frottant sa violence dans le trou humide, « Que veux-tu que je fasse de ce cheval sauvage ? »
« Va te faire foutre... » répondit clairement le bel Alpha sans honte, « Baise-moi fort papa, il me manque à mort. »
« Tu vas certainement en mourir ce soir. »
« Ah...ah... »

La résistance n'avait pas été faite à la hâte, mais on ne pouvait pas l'appeler calme parce que Charlie ne donna pas à son corps le temps de respirer. Il se glissa immédiatement sans frapper, mais le pressa si profondément que certains des orteils de Babe se plièrent. Ses jambes minces étaient plus larges quand il sentit que ce qui était mis en lui était trop grand. Il pensait que la taille était toujours la même, mais il ne savait pas pourquoi sa taille était si serrée là-bas.

« Chéri, ne sois pas tendu. »

C'était la première fois que Charlie dût dire à Babe de ne pas se fatiguer. Bien que la peur et la nervosité furent considérablement réduites, elles étaient toujours présentes et cela se reflétait avec une réaction physique dont même Babe lui-même n'était pas conscient.

« Est-ce que ça fait mal ? »
« Non. », Babe secoua la tête, « C'est juste que c'est serré. »
« Ne sois pas tendu. S'il te plaît, respire lentement. »
« Pourquoi ai-je l'impression de le faire pour la première fois ? »
« Eh bien, mon cheval sauvage est encore vierge. »

La réponse de Charlie fit rire Babe et à grâce à cela, son corps se détendit de sa tension inconsciemment.

« Est-ce vrai ? »
« Oui, c'est ta première fois. », répondit catégoriquement Charlie alors que Babe riait encore plus, comme s'il était très loin d'avoir encore sa virginité, « Papa prendra ta virginité. Est-ce que ça fait mal ? »
« Ça fait tellement mal. Fait-le doucement, papa... », dit Babe en souriant intensément puis, il tira la main de Charlie et commença à lui sucer son long doigt avec plaisir.
« Ah, tu es incroyable, fils... »
« Euh, je t'ai dis de le faire doucement. Pourquoi est-ce si fort ? »
« Je sais que tu aimes. »

Babe souria légèrement de satisfaction. Il ne savait pas pourquoi on l'appelait (Nak ?), même s'ils avaient dix ans d'intervalle. Si c'était un moment normal, il tordrait probablement l'oreille de ce garçon mais là, il était très enthousiasmé par des pronoms comme celui-ci.

« Veux-tu vraiment que je le fasse doucement ? »
« Je ne sais pas, mais si tu le fais doucement, je me sentirais somnolent et je risquerais de m'endormir. »
« Alors... ? »
« Alors, ne sois pas trop doux. »

Il rit avant de pousser un gémissement sonore alors que Charlie commençait à accélérer son rythme et augmentait sa poussée jusqu'à ce que Babe glisse sur le canapé.

« Oh, akh— Papa... »
« Oui... Est-ce que tu aimes ça ? »
« Tu...Emh, tu sembles être plus grand. »
« C'est la même chose qu'avant. Tu n'y es tout simplement plus habitué. », haleta Charlie en poussant ses hanches vers l'intérieur rapidement, encore plus visible, parce que le corps de Babe tremblait de sa poussée.

Il devint plus émotif et qu'en était-il de l'expression heureuse sur son visage qui lui donnait l'impression qu'il ne voulait pas qu'il s'arrête ? Pourquoi Babe ne faisait-il pas preuve de pitié ? Cela le mit tellement en colère que son cœur se brisa.

« Tu as oublié papa ? Tu ne te souviens pas comment j'étais là-dedans ? »
« Dans ce cas, je pense que tu devrais le faire souvent ou je l'oublierai certainement à nouveau. »
« Ha, tu l'as dit toi-même ! »
« Papa ne le fera-t-il qu'une seule fois ? », demanda Babe en levant les sourcils avant de regarder vers les parties de leur corps qui étaient connectées et prit une lente inspiration d'enthousiasme, « Combien de jours ne l'avons-nous pas fait ? Sera-t-il plein en un seul tour ? »
« Tu parles trop ! »

Si c'était un moment normal, Charlie aurait pu être complètement grondé. Cependant, à ce moment-là, l'estomac de Babe picotait et était excité parce qu'il fut grondé par un homme avec des lunettes et des sourcils froncés.

« Tu seras rassasié ce soir. Ne t'inquiètes pas... »

C'était très excitant.

« Oh-Papa, je veux jouir... » dit Babe.

Quand Charlie l'entendit, il s'inclina et lui donna un autre baiser passionné en entrelaçant une de ses mains avec celle de Babe pendant que ses hanches accélérèrent rapidement jusqu'à ce que Babe secoue la tête.

« Ah, un peu plus. »
« Papa, sors-le à l'intérieur - ah ! »
« Putain... »
« Allez papa, plus fort, je n'en peux plus. »
« Va te faire foutre... », maudit doucement Charlie.

Charlie claqua des hanches jusqu'à ce que tout le corps de Babe tremble. Le bruit des pieds du canapé se déplaçant du sol devenait plus fort jusqu'à ce qu'il soit embarrassant mais ils ne pouvaient nier que c'était très émotionnel.

« Merde, c'est incroyable. »
« Ah ! Ah ! »
« Je vais finir- ah, un peu plus... »
« Euh, papa, c'est incroyable. »

Lorsque l'excitation atteignit son apogée, tous les désirs qui avaient été dissimulés, furent finalement libérés.

« FUCK, AHH....! »

Et ce fut la première fois en quelques semaines que Babe avait un orgasme qui le rendait très heureux.
Charlie s'assit et s'appuya sur l'arrière du canapé, haletant. Le sexe à l'instant avait été tout à fait incroyable. Quand il eut fini, sa tête était devenue complètement claire et avait l'impression que beaucoup d'énergie avait été épuisée.
Mais avant qu'il ne puisse s'asseoir et reprendre son souffle, Babe, qu'il pensait épuisé, rampa lentement vers lui pour s'asseoir en l'enlaçant. Il posa sa tête contre la poitrine de Charlie pendant que ses bras s'enroulaient librement autour de sa taille, comme s'il ne voulait pas se séparer de lui pendant une seule seconde.

« Es-tu fatigué ? »

Charlie embrassa son épaule et le tira dans ses bras avant de lever sa main pour lui caresser doucement sa tête ronde, appuyée contre sa poitrine.

« Un peu. », répondit doucement Babe, « (Le goste ?) pendant un certain temps puis il disparaîtra. »
« Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« N'y aura-t-il vraiment pas de deuxième tour ? »

Charlie rit, agaçé par Babe parce qu'il ne savait pas ce qu'il voulait. En fait, il faisait juste semblant. Comment Charlie pourrait-il ne pas savoir ce que Babe voulait ? À d'autres égards, il n'était peut-être pas très intelligent mais quand il s'agissait de Babe, il ne se trompait jamais.
« Peu importe combien de fois, je peux le faire. », répondit Charlie avant de donner un doux baiser sur la tête de Babe pendant que celui-ci jouait avec sa main comme si c'était quelque chose d'intéressant.

Babe lui tenait sa grande main et la posa sur sa propre joue en caressant doucement son visage avec un toucher rugueux avant de donner trois baisers lentement à sa paume. C'était la langue d'amour de Babe.

« Que peux-tu faire maintenant ? », demanda Babe d'un ton détendu, « Quelles capacités spéciales as-tu ? »
« Euh... Beaucoup de choses. », Charlie resta silencieux comme s'il réfléchissait à ce qu'il pouvait faire, « J'ai la capacité hypnotique comme quand je l'ai fais à P'Way... »
« Et alors quoi d'autre ? »

« (Frasat ?). Celui-ci peut parfois être utilisé ou non. Mais s'il doit être utilisé, il peut être très précis. », dit Charlie tout en jouant avec la tête de Babe, « Je peux également détecter les mensonges, je peux imiter les compétences des autres mais je ne peux les utiliser que pendant de 5 minutes. »
« Salaud, vas-tu gouverner le monde ? »
« Mais d'habitude, je ne l'utilise pas du tout. », répondit doucement Charlie, « Je peux interpréter des chiffres et des symboles et puis je peux activer ou désactiver mes propres sens. »
« Comme les boutons on/off ? » Babe a froncé les sourcils avec surprise des capacités de Charlie.
« Oui, donc tu peux me sentir très faible parce que je sais que tu n'aimes pas ça. Je le garde donc enfermé. »
« Oh, alors tu m'as joué des tours dans tout ? »
« Je ne veux pas que tu me détestes. »
« Tu n'as pas besoin d'avoir l'air triste. », Babe pinça la poitrine du garçon stupide avec ennui et à ce moment là, il ne se sentait plus en colère. Cependant, le problème de l'ennui ne pouvait pas être évité et ce n'était pas de sa faute non plus, « C'est donc à cause de cela que tu as pu entrer dans la pièce sans que Way ne s'en rende compte ? »
« Oui », Charlie hocha légèrement la tête, « Tu sais que les gens peuvent avoir l'impression que quelqu'un autour d'eux les regarde ou les suivent ? »
« Oui, je me sens souvent comme ça. »
« Nous savons et sentons qu'il y a d'autres humains près de nous mais si j'éteins mon sentiment, tu ne pourrais pas me voir ni me sentir alors que je suis près de toi. »
« Wow, effrayant. Tu ressembles à un fantôme. »
« Tu parles comme Jeff. », rit Charlie alors que Babe était la deuxième personne à l'appeler《un fantôme》.

Au début, il pensait que c'était juste une étrange apparition mais maintenant il commençait à la trouver effrayante.

« Alors, comment savais-tu que Way était ici avec moi ? »

Babe regarda le visage de Charlie quand il se rendit compte que jusqu'à présent, il ne savait toujours pas comment il avait pu venir l'aider.

« Il y a beaucoup de choses. Au début, j'ai eu un étrange sentiment. J'avais l'impression que quelque chose de mauvais allait t'arriver. J'ai donc demandé à Jeff de m'aider à voir l'avenir. »
« Et Jeff l'a vu ? »
« Oui. » Charlie hocha légèrement la tête. Il se sentait un peu mal à l'aise lorsqu'il regardait secrètement l'avenir des autres mais s'il n'avait pas demandé à Jeff de regarder, la chose qu'il craignait le plus dans sa vie se serait produite, « Désolé d'avoir jeter un coup d'œil. »
« Peu importe, je sais que tu l'as fais parce que tu devais le faire. », répondit Babe sans réfléchir. Il pensa à quelque chose mais si ce n'était pas trop, il laissait tomber. Sa vie était déjà assez épuisante, tant que Charlie le faisait avec de bonnes intentions, il ferait également quelques concessions, « Merci d'être venu. »
« Merci aussi. »
« À propos de quoi ? »
« Parce que tu es en sécurité. », répondit Charlie avant de lui embrasser de nouveau la tête, « Merci parce que tu vas bien. »

Babe inclina sa joue pour s'appuyer contre la poitrine robuste de Charlie avant de lui donner tranquillement un doux baiser, se sentant reconnaissant que quelqu'un d'autre l'aime autant et il avait apprécié le peu de nostalgie qu'il avait pour Charlie pendant leur séparation.

« Il y a en fait autre chose que tu peux faire. », dit tranquillement Babe, « Tu as dis un jour que tu pouvais cacher le point de vue des autres, tu l'as pris à ta mère, n'est-ce pas ? »
« Oh, maintenant je ne peux plus le faire. »
« Pourquoi ? »
« Ma mère est morte. », dit Charlie d'un ton détendu, comme si ce n'était pas grave.

Babe pensa soudainement qu'il ne devrait pas du tout évoquer cette question, parce qu'il ne savait pas si Charlie serait d'accord ou non avec cela parce qu'il n'avait jamais beaucoup parlé de ses propres parents biologiques.

« Désolé, je ne savais pas. »
« Ce n'est pas grave. Ça fait longtemps. Je vais bien... », rit le jeune homme quand il vit Babe inquiet. Il savait que Babe se sentait coupable d'avoir évoqué le problème mais il n'avait pas été triste à ce sujet depuis longtemps, « En fait, à cause de la mort de ma mère, j'ai finalement su que la seule façon que la capacité que j'avais volée serait perdue, serait si le propriétaire d'origine mourait. »
« ... »
« Après cela, j'ai réfléchi à une théorie. »
« Quelle théorie ? »
« Je pense que le talent est quelque chose qui naît du propriétaire. Si celui-ci meurt, ses capacités disparaîtront également. »
« ... »
« Le fait que je prenne la capacité de quelqu'un d'autre, c'est comme voler. Je peux l'utiliser mais je n'en suis pas vraiment le propriétaire. », dit Charlie avec un sourire comme s'il était fier de la théorie qu'il avançait alors que Babe ne comprenait toujours pas ce qu'il voulait dire, « Pendant que le propriétaire est toujours en vie, je peux utiliser ses capacités. Mais quand le propriétaire meurt, je dois les lui rendre. »
« ... »
« Je pense donc que si un jour je meurs, cette capacité sera probablement rendue à son propriétaire d'origine. »

Babe resta silencieux après avoir entendu cela. Il ne savait pas comment répondre même s'il se sentait très triste quand Charlie avait évoqué sa mort. Cependant, la théorie à laquelle il pensait, reflètait le fait que Charlie lui-même essayait toujours de penser à un moyen de rendre la capacité à son propriétaire.
Par conséquent, ce que Babe choisit de faire en réponse, c'était de s'étirer et de donner un doux baiser à la joue de Charlie avant de revenir s'allonger sur sa poitrine.

« Pour d'autres, je ne sais pas... », dit doucement Babe, une main tendue et étroitement liée à la paume de Charlie, « Mais pour moi, ce que tu prends, je ne le prendrai pas. »

La phrase de Babe ne semblait pas douce et il n'y avait même pas un mot d'amour. Cependant, Charlie ressentit l'amour, le sacrifice et le pardon au cœur de la phrase. Et à cause de cela, il répondit en embrassant trois doux baisers dans la paume de Babe pour représenter tous les sentiments qu'il avait envers lui qui étaient si forts, qu'aucun mot ne pouvait le remplacer.

« Pouvons-nous faire le deuxième tour maintenant ? »
« Deuxième tour, puis dormir. »
« Ne plaisante pas !!! Tu dois remplacer le nombre de jours de congés. »
« Oh, mais tu m'avais expulsé. »
« Eh bien, j'étais fâché contre toi ! »
« Le Roi a le cœur ! »
« Visage idiot. »

Pitbabe ( traduction française) Where stories live. Discover now