Chapitre 11 partie 2

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Chapitre 11 partie 2

C'est fou !!!  Rivaliser avec Babe !

« Euh- Phi...», Charlie hésita comme pour dire quelque chose à Alan. Bien sûr, il ne pensait pas qu'il soit logique de tester un débutant comme il l'était contre un roi comme Babe. Pas question, il était encore trop novice, « Je pense que ça... »« Je vais vérifier ma voiture. », l'interrompit Babe avec un ton de voix et d'expression si subtil que Charlie fut surprit, « Vérifie encore ta voiture, Charlie. »« Dans ce cas, vérifie-la. Une fois que ça sera fait, nous pourrons commencer. », hocha de la tête Alan.

Pendant ce temps, Babe hocha juste légèrement la tête et marcha jusqu'à la ligne de départ avec Way qui l'avait immédiatement suivi, connaissant sa tâche. Charlie fut laissé parmi les autres coureurs professionnels qui le regardèrent avec surprise et amusement lorsqu'ils virent le nouveau coureur dans l'état d'un poulet prêt à être abattu. On dirait que cet examen ne sera pas facile.

« P'Babe... »« Arrête de te sentir contrarié, Charlie. », Babe gronda Charlie à plusieurs reprises. Ce garçon gémissait depuis qu'on lui avait dit de changer d'uniforme de course pour courrir sur la piste et l'enfant effrayé n'avait toujours pas cessé de pleurnicher, « Qui a dit qu'il voulait rejoindre l'équipe ? »« Mais je ne savais pas que Phi Alan me dirait de rivaliser avec toi. », dit Charlie avec une expression très inquiète. Il fut également très surpris que Babe n'avait pas pensé à protester contre l'étrange règle de sélection, même si au début Babe avait l'air aussi surpris que lui, « Était-ce plus facile de dire non ? Quoi qu'il en soit, je n'ai aucun moyen de te battre. »« Si tu va mourir ici, ne soit pas un coureur. »

Le jeune homme se figea quand il entendit la voix de Babe alors qu'il mettait ses gants dans une attitude si calme que Charlie avait peur de dire quoi que ce soit de plus. Il savait que lorsqu'il s'agissait de course, Babe prenait toujours les choses plus au sérieux que tout autres choses.

« Si tu penses que tu vas perdre, dit simplement à Alan que tu ne vas pas concourir. Tu n'as pas besoin de paniquer comme ça. »« ... »« Je t'ai entraîné à conduire une centaine fois. Je suis sûr que je ne t'ai jamais appris à te soucier plus de tes adversaires que de toi-même. »« ... »
« Si tu vas sur la piste et que tu penses que tu vas perdre, alors ne le fais pas parce que c'est juste une perte de temps. »« ... »« Et je ne veux pas non plus rivaliser avec des perdants. »

Après avoir finit sa phrase, Babe se retourna et le regarda fixement comme s'il attendait de ce qu'il allait décider. Sera-t-il en concurrence avec l'idée qu'il ne gagnera jamais ou abandonnera-t-il complètement ? Pour Charlie, il pensait que le résultat final ne serait pas très différent, par conséquent, la seule chose qu'il pouvait choisir était son chemin de défaite.

« D'accord. »
« Qu'est-ce que ça veut dire ? », demanda Babe en levant un sourcil.
« Allons dans la voiture. Je veux terminer la course rapidement. »
La réponse était suffisante pour satisfaire Babe. Un sourire tomba au coin de sa bouche et il hocha la tête légèrement. Au moins, Charlie n'avait pas choisi d'agir négligemment comme il le craignait.

« D'accord, concourons. », répondit Babe avec désinvolture avant de se rapprocher de Charlie.

Il se mit sur la pointe des pieds et lui donna un doux baiser sur ses lèvres. Il n'a maintenu cette position que pendant quelques secondes et il était considéré comme un prix pour l'étudiant exceptionnel ainsi qu'un encouragement pour le nouveau coureur.

« Cela me rend un peu excité. », sourit Charlie, juste à cause du doux baiser de Babe.

En fait, avant cela, il faisait toujours un visage triste. Ce gamin est si mauvais !

« Conduis prudemment », Babe donna légèrement un coup de poing sur l'épaule au garçon stupide avec ennui, « Quoi que je t'ai enseigné, rappelle-t-en et utilise le. Ne m'embarrasse pas devant mes amis. »
« Oui, je vais essayer de ne pas nuire à ton nom. »

Le pilote numéro un et le pilote dont le nom n'était même pas indiqué sur le tableau des statistiques, plaisantaient à la ligne de départ attendant un signal de l'équipe de piste alors qu'ils se préparaient à une course inattendue. La scène était regardée par d'autres membres de l'équipe debout dans des tentes sur la ligne de départ, attendant de regarder la course.

« Tu n'agis pas un peu mal ? », dit lentement Sonic en regardant les deux personnes sur le terrain, l'une frappait et donnait des coups de poing à l'autre. Pendant ce temps, la personne qui était physiquement attaquée ne faisait que rire de joie. En les regardant, ces deux là n'étaient pas différents du couple qui plaisantait devant leurs yeux.

« Si tu ne l'acceptes pas, tu peux bien leur dire. »« Quand ai-je dis que je ne l'accepterais pas ? », dit Alan en sirotant son café et en regardant avec désinvolture la piste, « Je viens de lui dire de concourir. »
« Ça ne fait aucune différence ! », murmura doucement Sonic, « Mais n'as-tu pas peur que Babe soit doux avec Charlie ? À en juger par la façon dont ils parlaient, les deux hommes flirtaient l'un avec l'autre. Babe pourrait ne pas abandonner Charlie. »« Tu parles comme si tu ne connaissais pas Babe. », rit Alan comme si ce que Sonic avait dit semblait ridicule, « Babe, céder ? »
« Ce n'est certainement pas... »
« Pour Babe, s'il devait céder facilement, je pense... qu'il préférerait mourir. »
La façon dont Alan regardait Babe fit réaliser à Sonic à quel point Alan admirait Babe. Il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir surpris quand il se souvenait du passé lorsque Babe était allé sur le terrain et avait dit à Alan qu'il voulait être un coureur. À ce moment-là, il pensait que l'homme était fou. Quel genre de personne venait dire qu'il voulait être un coureur même s'il n'avait pas sa propre voiture ? De plus, il n'a jamais eu d'expérience en course. Mais ce qui était encore plus fou, c'était qu'Alan avait accepté de prêter sa voiture et de lui apprendre à courir, ce qui avait entraîné l'émergence d'une jeune star nommée Pit Babe. L'appeler fait à la main n'était-il pas une exagération, n'est-ce pas ?

« Peut-être... », dit Sonic en haussant légèrement les épaules en pensant à ce qu'Alan avait fait.

Cette personne devait avoir réfléchi et prit une bonne décision. Et parce qu'il était membre de son équipe depuis longtemps, il voyait rarement leur capitaine prendre une mauvaise décision ou faire quelque chose de déraisonnable. Bien que cela semblait parfois un peu fou.

« J'espère qu'il apprendra certaines des compétences de son maître. »
« Ne t'inquiètes pas. », déclara Alan avant de hocher la tête à l'équipe de terrain pour signaler qu'une fois que tout était prêt, ils pouvaient commencer tout de suite, « Je pense qu'en plus de conduire, ce bâtard est tout aussi bon pour choisir des étudiants que moi. »
On ne savait pas si c'était une coïncidence ou intentionnelle que les deux voitures sur la piste étaient actuellement des voitures du même garage, à savoir des voitures de la société suédoise Königssegg. La vieille voiture grise était celle que Charlie avait l'habitude de pratiquer en premier lieu. Quant à la Koenigsegg Agera RS, la voiture blanche garée à côté, était l'un des enfants préférés que Babe avait choisi aujourd'hui pour concourir contre son élève préféré.
Aujourd'hui, c'était le jour de clôture de la piste de course. Ils n'avaient donc pas la Drag Queen responsable de la libération de ces deux voitures. Par conséquent, il était nécessaire de compter sur le pilote le plus doux comme North, pour assumer le rôle de la Drag Queen qui avait un air plus ennuyeux que visuellement agréable. Babe voulait qu'il signale immédiatement le départ pour commencer la course afin qu'il puisse se distancer de cette scène désagréable.

« Êtes-vous prêts ? »

North cria par dessus le rugissement des moteurs des deux voitures alors qu'il se tournait vers les conducteurs derrière le volant, un par un, puis le couple répondit avec un doux signe de la tête. Babe avait l'air très calme et concentré. Charlie, au contraire, avait toujours l'air nerveux, ce qui n'était pas trop étrange pour sa première expérience. Il était important de noter qu'à partir de maintenant, ce que tout le monde attendait, c'était la façon dont ce nouveau coureur surmonterait ses peurs.

« 3 ! »

Après cela, le compte à rebours commença.

« 2 ! »

Le bruit du moteur en marche sonnait comme le rugissement d'un lion. Et c'était un bon signe de concurrence, parce que tout le monde regardait droit devant lui avec détermination. Il n'y avait aucun moyen de voir le concurrent d'à côté.

« 1 ! — GO ! »

Le signal du départ résonna. Les deux voitures glissèrent hors de la ligne de départ, devant la fausse Drag Queen, comme une fusée. Le timing de Charlie était si stable que Sonic se retourna et fit un léger clin d'œil à Jay, suggérant que ce n'était pas mal du tout.
Mais bien sûr, le temps du départ à lui seul n'avait pas beaucoup d'influence. Après que les voitures furent partis depuis un certain temps, la distance entre les deux voitures commençait à être clairement visible. Pas étonnant que la voiture qui menait était celle de Babe. L'élégante Koenigsegg blanche allait parfaitement dans le coin, comme un spectacle et pas comme une course de vitesse. Pendant ce temps, la voiture grise foncé de Charlie n'était pas considérée comme laissée pour compte. C'est juste que le débutant avait tendance à perdre son rythme dans les virages pour qu'il soit plus facile pour les concurrents de mener. Et puisque le concurrent de Charlie était un Roi comme Babe, le dépassement était encore plus difficile.
Les pom-pom girls tenant la position de l'arbitre sortaient leur cou et regardaient avec intérêt. Depuis l'accident de Babe, il semblait que c'était la première fois qu'ils voyaient le Roi concourir sérieusement. C'était peut-être l'un des avantages de Charlie, car peu importait à quel point Babe était bon, en ce moment, son corps était considéré comme imparfait. Il venait d'enlever le plâtre de sa main et il devait encore faire attention à ses genoux, car sinon ses performances de conduite pourraient ne pas être aussi parfaites qu'avant. Mais dans sa situation actuelle, il était toujours considéré comme supérieur à un enfant qui venait tout juste d'apprendre à tenir le volant comme Charlie.

« La distance commence à être grande. », dit Way lentement.

Le grand jeune homme semblait avoir une expression faciale plus sérieuse que d'habitude, ce qui fut remarqué par les autres. Way, qui avait toujours un sourire sur le visage, aujourd'hui, il se tenait juste là les bras croisés, regardant la compétition sans cligner des yeux. Même si d'habitude, cet homme n'attendait presque jamais avec impatience la compétition de Babe.

« Ce n'est pas étrange, Charlie a une base solide. Mais sa technique et son expérience ne peuvent toujours pas égaler Babe. », déclara Alan avec désinvolture, comme s'il n'était pas trop surpris par ce qu'il voyait.
« Alors pourquoi voulais-tu qu'il soit en compétition, si tu pensais que quoi qu'il arrive, il ne pouvait pas se battre contre Babe ? »« Il serait un coureur. S'il ne participait pas à la compétition, que devrait-il faire ? »

Jusqu'à présent, Way ne comprennait toujours pas ce qu'Alan pensait. Mais même ainsi, il ne s'en souciait pas vraiment parce que pour l'instant, il ne s'inquiètait que d'une seule chose.
Le dernier virage se rapprochait de plus en plus. Alors que Charlie s'éloignait de Babe, il semblait qu'il n'avait pas du tout cédé à son propre étudiant, parce que même s'il venait d'être blessé, il avait quand même appuyé sur la pédale de l'accélérateur sans hésitation.
A ce moment- là, Charlie était presque convaincu à 100 % qu'il n'avait aucun espoir de gagner contre Babe. Il y avait encore une longue distance entre eux même s'il pensait qu'il s'était beaucoup amélioré et qu'il avait toujours reçu des éloges de Babe. Mais quand il avait vraiment sauté sur le terrain, il pouvait vraiment voir à quoi ressemblait les mots à différents niveaux.
S'il perdait aujourd'hui, il serait très triste de ne pas pouvoir rejoindre l'équipe. Mais ce qui le serait encore plus, c'est qu'il aurait gâché tout ce que Babe avait fait. Comme s'il avait gaspillé beaucoup d'argent et de temps pour un enfant stupide comme lui. Et la réponse qu'il recevrait, serait un échec impardonnable.
Plus il y pensait, plus il était en colère contre lui-même. Son pieds appuya inconsciemment plus fort sur la pédale de gaz. L'ombre dans sa tête à ce moment-là, était tout l'entraînement que lui et Babe passait. Dès le premier jour, il avait commencé à apprendre sur les hypervoitures et comment il devait connaître sa voiture jusqu'à ce qu'il s'y habitue et travaille avec elle comme deux partenaires qui avaient traversé des hauts et des bas ensemble. Chaque mot que Babe lui avait appris, chaque expression faciale ou même une voix de lamentation et de cri, apparurent dans sa tête comme une commotion jusqu'à ce qu'il ait l'impression que son corps bouge soudainement en réponse au son. Et la distance entre les deux voitures se réduisa.
Alan, qui regardait la scène, déplaca le coin de sa bouche avec satisfaction. Il ne savait pas ce qu'il y avait à l'intérieur de la tête de Charlie ou même ce qu'il y avait dans la voiture. Mais il découvrit seulement que lors de ce dernier tour, le style de conduite de Charlie avait considérablement changé. On pouvait s'en apercevoir à partir des virages plus tranchants et l'angle de rotation de la roue ressemblait beaucoup à celui de Babe. Il n'était donc pas surprenant que quelqu'un puisse dire qu'il le lui avait appris lui-même.
Mais des centaines de changements dans les dernières secondes étaient souvent trop tard. Finalement , le Roi restera toujours le Roi. Babe mena son enfant préféré à la ligne d'arrivée environ 5 à 6 secondes plus vite que Charlie, ce qui signifiait que la course est terminée.
Babe sortit de la voiture dès qu'il fut complètement arrêté. Il enleva son casque et le jeta dans la voiture avant de revenir vers celle de son concurrent, silencieux, sans aucun signe du conducteur pour ouvrir la porte de sa voiture.

« Ouvre la porte. », dit lentement Babe alors que le garçon stupide gardait la tête baissée face au volant au lieu de sortir de la voiture même si la course était terminée.

Il savait ce que Charlie pensait de la défaite. Bien que les résultats de la compétition ne soient pas très différents de ce à quoi on s'attendait. Mais quoi qu'il arrivait, il ne pouvait s'empêcher de se sentir mal, parce que les humains n'étaient pas nés avec la volonté de perdre en premier lieu. Peu importait à quel point il était perdant, il n'aimait vraiment pas ce sentiment.

« Charlie, si tu ne l'ouvres pas, je briserai le verre ! », menaça sévèrement le propriétaire de la voiture.

Même si Charlie savait que Babe aimait beaucoup sa voiture, cela ne signifiait pas qu'il n'oserait pas faire ce qu'il disait, couplée à sa voix forte, il n'osa même pas l'offenser. Par conséquent, le jeune homme fut forcé de lui obéir à contrecœur.
Charlie tendit sa main et appuya sur le bouton pour abaisser la fenêtre tout en cachant son visage derrière le volant sans arrêt. Il n'osa même pas regarder le visage de Babe, il ne voulait pas voir la déception dans ses yeux et il ne voulait pas que Babe ait l'impression qu'il ne lui apprenait pas assez bien. Après tout, c'était de sa propre faute d'être ambitieux mais de ne jamais se juger lui-même.

« Relève les yeux ! », le commanda Babe de nouveau.

Mais Charlie resta immobile. Babe ne pouvait que pousser un soupir d'agacement avant de décider de passer par la fenêtre de la voiture et de soulever le visage du garçon stupide, avant d'appuyer sur ses lèvres pour l'embrasser. Il pressa légèrement, se retira un peu, puis appuya de nouveau sur le baiser. Babe le fit plusieurs fois jusqu'à ce qu'il soit convaincu que la (turbidité ?) dans le cœur de Charlie commençait à s'estomper un peu. Il se retira ensuite et se leva droit comme d'habitude avec une expression neutre comme si rien ne s'était passé.

« P'Babe... »« Combien de fois as-tu pleurniché aujourd'hui, Charlie ? Tu le fais toute la journée. »
Charlie ressera légèrement les lèvres, comme un enfant qui était très contrarié par lui-même, mais qui ne pouvait rien faire. Il savait qu'il constamment se blâmer pour les résultats et le fait est, qu'il ne pouvait pas rejoindre l'équipe comme il l'espérait.

« Désolé », dit doucement le jeune homme.
« Pourquoi t'excuses-tu ? »« Je ne suis pas un bon conducteur, donc je n'ai pas réussi l'examen. », déclara Charlie en donnant l'impression qu'il allait pleurer mais qu'il essayait de se retenir, « Désolé de t'avoir faire perdre ton temps. »
« Descends et viens ici.", dit doucement Babe alors qu'il tendait la main pour ouvrir la porte de la voiture et sortait la main du garçon stupide au lieu de rester tranquillement assit dans la voiture, « Si tu veux t'excuser auprès de quelqu'un, excuses-toi d'abord auprès de toi-même. Tu as bien conduis, t'es-tu félicité ? »
« Mais j'ai perdu. »« Alors, pensais-tu gagner la première fois que tu participerais ? »« Mais, si je ne gagne pas... »« Très bien, Charlie. »
La voix d'Alan rompit leur conversation. Le jeune capitaine s'approcha de lui avec son sourire amical habituel suivi par les autres membres marchant également vers eux. Plus il voyait cela, plus Charlie avait envie de pleurer. Il pensait vraiment qu'il ferait partie de l'équipe, mais finalement, il n'était arrivé que jusqu'ici.

« Merci. », répondit doucement Charlie. Il avait l'impression que c'était une perte de temps pour tout le monde d'avoir regarder un enfant médiocre conduire aujourd'hui, « Désolé de vous faire perdre votre temps. »
« Pourquoi es-tu désolé ? C'était tellement amusant. », rit Alan avant de tapoter légèrement l'épaule du jeune homme qui se tenait là, avant de continuer, « Pour une première fois, cela peut être considéré comme très bon. »« Non. J'ai encore besoin de beaucoup de d'entraînement. »« Eh bien, c'est vrai. », hocha la tête le capitaine en accord avec lui, « Alors, que se passera-t'il si tu commences ton entraînement à partir de demain ? Ils viendront aussi et vous pourrez vous entraîner tous ensemble. »« Pratiquez-vous ? »

Charlie, qui était agacé par lui-même, leva soudainement les yeux lorsqu'il se rendit compte que les mots d'Alan étaient étranges.

« Demain ? »
« Oui, n'est-ce pas ? Si tu es fatigué d'apprendre avec Babe, tu pourras alterner l'apprentissage avec les autres, afin d'essayer d'autres techniques. »« Puis-je étudier avec d'autres personnes ? »
« Oh oui ! », rit Alan d'un ton fort comme si Charlie venait de demander quelque chose d'étrange, « En faisant partie de la même équipe, vous devez vous aider les uns les autres à vous entraîner. Si ce n'est pas le cas, quel est l'intérêt d'avoir une équipe ? »

Les mots d'Alan : {la même équipe}, firent écho dans les oreilles de Charlie encore et encore, et il lui avait fallu quelques secondes pour comprendre ce qu'il voulait dire.
La même équipe ? Cela signifiait-il qu'il avait rejoint l'équipe ?

« Qu'est-ce qui ne va pas ? N'es-tu pas heureux ? »,demanda Alan quand il vit que le jeune homme était rester figé debout. Alan pensait que Charlie serait si heureux qu'il sauterait d'excitation, le voyant si désireux de rejoindre l'équipe.

« Vous m'avez accepté dans l'équipe ? », demanda Charlie de nouveau comme s'il ne pouvait toujours pas croire ce qu'il entendait.
« Oui. »
« Mais j'ai perdu la course. »« Je ne dis pas que tu devais gagner pour entrer dans l'équipe. Je t'ai dis qu'il suffisait de courir avec Babe ! »

Alan ria assez fort comme s'il était heureux de pouvoir tromper le stupide enfant de Babe. Et après avoir apprit la vérité comme ça, le petit Charlie semblait encore plus confus.

« Je ne m'attendais pas à ce que tu puisses si bien suivre Babe parce que même les membres de l'équipe ne pouvaient pas gagner contre lui. »« Oh, je pensais... »« Je voulais juste voir la façon dont tu conduirais. Et je voulais aussi voir à quel point tu étais excité de concourir, c'est tout. », dit le capitaine d'une voix douce comme un adulte enseignant à un petit enfant, « Je viens de te voir te battre jusqu'au dernier tour, même si tu savais que quoi qu'il arrivait, tu ne gagnerais pas. Et depuis lors, je t'ai accepté. Je voulais juste voir tes efforts. »« ... »« Pour moi, c'est la chose la plus importante. »
« ... »« Alors... Bienvenue dans l'équipe, Charlie. »

Dès qu'il revint au calme et qu'il eut tout compris, le jeune homme qui se tenait auparavant la tête baissée comme un chien déçu, sourit largement comme s'il venait de gagner à la loterie. Charlie piétina vigoureusement d'excitation avant de se retourner rapidement et de saisir la silhouette mince qui se tenait derrière lui. Il le serra dans ses bras sans signaler quoi que ce soit au préalable. Le jeune Alpha souleva Babe jusqu'à ce qu'il flotte et le torde comme un fou au milieu des rires de tous ceux qui finalement, voyaient Charlie sourire.

« Ça suffit ! J'ai le vertige ! », se plaignit Babe en tapotant l'épaule de l'enfant énergique qui était si heureux, qu'il le tenait et jouait avec lui.

Mais même ainsi, il ne pouvait pas nier qu'il était tout aussi heureux. Au début, il pensait vraiment qu'Alan ne voudrait peut-être pas accepter Charlie dans l'équipe, alors il avait établit cette règle. Mais quand il s'était rendu compte que c'était son intention dès le début, il s'était senti soulagé, comme une pierre enlevée de sa poitrine.

« Je peux rejoindre l'équipe ! Ne suis-je pas génial ? »

Charlie cessa de transformer Babe en poupée, mais refusa quand même de le laisser partir. La grande figure serra Babe dans ses bras avant de se pencher pour embrasser ses lèvres rapidement, comme s'il avait oublié qu'ils n'étaient pas seuls ici.

« Oh, très bien, très bien, visage stupide. »

Bien qu'il estimait que ce que Charlie faisait était un peu embarrassant, combiné aux sons d'encouragements et de ridicule des gens qui sifflaient sans arrêt. Mais en voyant cet enfant sourir brillamment comme ça, il ne pouvait s'empêcher de sourire également .

« Je t'aime tellement... »
« Arrêtes. »

Babe s'empressa de lever sa main pour couvrir la bouche de Charlie quand il entendit le garçon dire quelque chose d'étrange. Mais heureusement, Charlie ne parlait pas trop fort, de sorte que les autres ne l'avaient pas entendu. Mais lui , l'avait bien entendu de ses deux oreilles.

« Dis-le encore et je te pincerais vraiment la bite. »
« Oaaab. », dit Charlie étouffé alors que sa paume couvrait encore sa bouche. Mais même ainsi, il était toujours clair que la personne souriait largement jusqu'à ce que ses yeux se ferment comme avant.

L'image de Babe et Charlie était tout aussi drôle et séduisante aux yeux de chaque membre de l'équipe, parce qu'il n'était pas facile de voir des gens comme Pit Babe succomber autant à quelqu'un. Dans le passé, il n'y avait aucun moyen que quelqu'un soulève Babe jusqu'à ce qu'il flotte et le traite comme un enfant devant beaucoup de gens. Mais Charlie pouvait le faire.
Et c'est pourquoi Way décida de se retourner et de partir sans dire au revoir à personne.

*************
« Tu souris tellement que tu deviens fou ! », dit Babe à haute voix quand il vit Charlie, toujours assis au même endroit en regardant les photos sur l'écran de son téléphone portable. Quand il fut parti aux vestiaires pour se doucher et de s'habiller, cet enfant n'avait toujours pas cessé de sourire devant la photo.

« Je suis heureux. »
« Oh, je sais. »

Babe secoua légèrement la tête avant de s'asseoir sur le lit à côté de Charlie, en jetant un coup d'œil à la photo que Charlie avait prise sur la piste. C'était la première image Polaroïd que Charlie avait prise de l'équipe. Il était d'usage pour eux de prendre des photos chaque fois qu'un nouveau membre devait être ajouté pour le conseil d'administration du club. Avec chaque groupe supplémentaire, il y aurait plus de membres. Tout cela avait commencé avec l'idée d'Alan, et au fil du temps, tout le monde avait pratiqué cette petite tradition sans s'en rendre compte.

« Cette photo est tellement drôle. Regarde ! », dit Charlie en tournant l'écran de son téléphone pour montrer un autre Polaroïd, le montrant lui et Babe en se photographiant tous les deux. C'est alors que Charlie l'avait soudainement tiré vers lui pour mettre son visage contre la joue de Babe avant de prendre une photo sans qu'il ne puisse se débattre. Par conséquent, son visage avait l'air très béant tandis que le sourire de Charlie était si large qu'il avait l'air stupide.

« Ne laisse personne la voir ! », dit lentement Babe après avoir vu son visage béat.
« Oui, je ne laisserais personne la voir. », dit Charlie avec un sourire comme s'il murmurait à lui-même, « C'est drôle. Je la garderais pour moi. »
Babe, qui vit cela, ne pouvait que jeter un coup d'œil et sourire tranquillement, mais en même temps, le célèbre coureur hésita à savoir s'il pouvait sortir ce qu'il cachait dans son casier ou non. Il se blâma à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il décide finalement que tout ce qu'il voulait faire, il suffisait de le faire rapidement. Si ce n'était pas maintenant, quand le donnerait-il ?
Il jeta un coup d'œil à Charlie, qui regardait toujours la photo sur son téléphone, vérifiant que les autres ne le regardait pas, avant de tendre lentement la main pour ouvrir le tiroir du bas et sortir un sac en papier blanc.

« Charlie. », appela Babe d'une voix haute et silencieuse.
« Oui ? », répondit Charlie en ne regardant toujours pas le visage de Babe.

Babe, voyant le garçon stupide si excité de voir les photos, ne pouvait s'empêcher de soupirer d'ennui avant de lui remettre le sac en papier avec une expression émoussée, comme s'il n'avait pas l'intention de lui donner du tout.

« Hein ? Qu'est-ce que c'est ? »
« Ouvre et regarde. », dit brièvement l'homme plus âgé tandis que le garçon aux yeux brillants clignait des yeux avant de prendre le sac en papier et de le soulever, toujours un peu confus.

Charlie ouvrit lentement le sac en papier lorsque Babe hocha la tête pour dire "Ouvre" et dès que le sac fut ouvert, il vit un objet noir qui y était couché. Il tendit ensuite la main et le sortit pour y regarder de plus près avant de se rendre compte qu'il s'agissait de gants de conduite.

« En tant que coureur, tu dois avoir tes propres gants. », dit tranquillement Babe .

Alors que Charlie tenait les gants noirs, il les a tourné et retourné comme un enfant qui n'avait jamais vu de gants auparavant. Et à cause de l'enquête détaillée, Charlie vit la lettre C brodée en blanc sur les poignets des gants.

« Lettre C... » dit doucement Charlie en frottant la lettre du bout des doigts.
« C pour Charlie, j'ai écris ton nom dessus pour que tu ne les perdent pas. », expliqua Babe de manière habituelle, mais il ne se rendit pas compte à quelle vitesse cette phrase avait fait battre le cœur de Charlie, « Je les aient commandé spécifiquement pour toi, je ne les aient pas acheté sur le marché. Essaye-les. »
Le jeune homme sourit et enfila un des gants dans sa main et cela fit sourire Charlie encore plus largement quand il découvrit que la taille était parfaite. Sa forme s'adaptait au corps de sa main de manière à ce qu'il puisse dire que la main était vraiment née pour être la sienne.

« Est-ce que cela te conviens ? »
« Parfait ! »

Charlie se retourna et sourit à Babe, heureux et reconnaissant. Pendant un moment, Babe pensait que c'était un sourire plus heureux que lorsqu'il lui avait prêté une voiture et son sourire se brisa de nouveau.

« Même si le prix de ces gants était un million de fois moins cher que celui de l'Hypercar? Ou dix millions de fois, c'était tout. Penses-y beaucoup moins. »
« Merci. Je les porterais à chaque fois que je conduirais. »« Eh bien, garde-les avec précaution, ne les perds pas. »
« Oui. », Charlie hocha la tête avec enthousiasme avant de prendre le téléphone à côté de lui, il semblait juste se souvenir de quelque chose.

Le garçon alluma l'appareil photo pour le passer en mode vidéo, avant de tendre la main gantée devant la caméra et de la retourner comme un enfant fou d'un jouet.

« Ganté d'abord... et P'Babe les a acheté pour moi. »

Tout en continuant à montrer ses gants, Charlie parlait doucement comme pour enregistrer un souvenir de la façon dont il avait obtenu les gants.

« Commande spéciale. Il y a un C ici aussi. »
Après avoir dit cela, il leva le poignet pour montrer à la caméra qu'il y avait effectivement un C sur le gant. Babe ne put s'empêcher de sourire quand il le vit. Charlie semblait en fait plus heureux qu'il ne l'avait imaginé.

« La lettre C vient du prénom Charlie. Cela signifie qu'il n'y a qu'une seule paire de ces gants dans le monde. Et c'est juste celle de Charlie. »
Le ton, l'expression et les gestes actuels de Charlie provoquèrent des sentiments étranges. Babe venait juste de donner une petite chose à quelqu'un mais la personne agissait comme si elle était dans son propre monde. Combien de personnes dans ce monde appréciaient vraiment leurs dons ? À part Charlie, y avait-il quelqu'un d'autre ?

« Charlie... », appela Babe d'une voix douce.

Sa mince main se tendit pour soutenir son beau visage, lui ordonnant de regarder dans ses propres yeux comme s'il voulait voir les siens plus clairement une fois de plus. Il voulait que son image se reflète dans les yeux de l'autre et il voulait voir comment Charlie le regardait. Et en même temps, il voulait voir quel genre de visage apparaîtrait evant cette personne.
Le reflet dans les yeux de Charlie avait l'air très heureux.

« Je... »
« Oui ? », Charlie inclina la tête et regardait Babe comme s'il voulait dire quelque chose. Mais il fut stupéfait et refusa de parler.
« Je... C'est moi... »

Babe semblait avoir du mal à le dire. Il s'arrêta et prit quelques respirations comme s'il se concentrait sur lui-même. Forcez-vous à dire ce que vous avez en tête en ce moment pour que l'autre le sache. Plus il voyait les yeux clairs de Charlie plus il voulait vraiment le dire pour qu'il puisse l'entendre, mais sa bouche restait sans voix.

« Attends une minute, calmes-toi. »
« Pourquoi ? »« Je disais... Je... »

Maintenant, Babe semblait à l'aise et ennuyé en même temps. Il serra fermement les poings et se frappait légèrement les pieds, comme s'il se punissait pour ne pas être capable de dire de simples mots. Alors que dans la vie, il rencontrait en fait beaucoup de choses qui étaient plus difficiles que cela. Et ce qui était encore plus étrange, Babe ne pouvait toujours pas dire ces mots. Mais Charlie sourit comme s'il savait ce que signifiait le mouvement.
La grande figure leva sa main gantée sur la joue de Babe avant de d'approcher son visage pour embrasser doucement l'interlocuteur. Il appuya ses lèvres sur celles de Babe, laissant son cœur fonctionner comme il se doit puis s'éloignèrent l'un de l'autre mais leurs yeux étaient toujours verrouillés.
« Si tu ne peux pas parler, ce n'est pas grave. », dit doucement Charlie comme s'il chuchotait et en parlant il lui sourit toujours comme à son habitude. « Si tu ne peux pas le dire. »« ... »« Je sais. »

Charlie le savait sans que Babe n'ait à dire un seul mot. Il est un garçon stupide qui n'était bon qu'en ce qui concernait Babe.

Pitbabe ( traduction française) Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon