Chapitre 16 partie 1

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Un grand merci à JaimieFouillot . Dites lui merci pour qu'elle continue à envoyer les chapitres aussi vite 😹😹❤️❤️❤️

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Des événements inattendus et des vérités impensables amenèrent Babe à rester immobile pendant près d'une heure. Il sentait et comprenait ce que Charlie disait, même s'il ne savait pas grand chose. A chaque fois qu'il jetait accidentellement un coup d'œil à son meilleur ami, qui était allongé sur le sol à cause du travail de Charlie, il devint soudainement sourd. Il ne savait pas comment cela avait pu se produire. Pendant un moment, il pensait que ce n'était peut-être qu'un cauchemar mais ce qui était triste, c'est que peu importait à quel point il essayait, il ne puisse jamais sembler se réveiller de ses rêves.
« Es-tu sûr d'être prêt ? », demanda Charlie de nouveau avec une expression inquiète, tandis que Babe y réfléchissait.

Même s'il était assis ici jusqu'au matin, il ne serait jamais vraiment prêt pour cela. Donc peu importait ce qui se passait maintenant, dans une heure ou même dans quelques jours, s'il pouvait choisir, il ne voudrait pas faire face à ce problème. Mais malheureusement, les gens comme lui n'avaient pas ce genre de choix.

« Hmm... », Babe hocha légèrement la tête.

Charlie, qui reçut le signal, regarda le visage de Babe pendant un moment, qui semblait prendre un certain temps pour se préparer. Avant que le grand garçon ne se lève du canapé, Charlie marcha vers l'endroit où Way était inconscient, son expression ayant l'air clairement déprimée. Mais il ne pouvait rien faire d'autre que de s'accroupir à côté de la personne inconsciente et de tendre la main pour toucher doucement le front de Way.
Il semblait utiliser la magie car quelques secondes seulement après que Charlie ait appuyé sa main sur le front de Way, la personne allongée et inconsciente ouvrit lentement les yeux avec une expression perplexe.

« Charlie... »

La première personne que Way vit fut Charlie et il appela le nom du garçon avec une expression surprise. Bien sûr, Way ne s'attendait pas à rencontrer Charlie ici surtout dans un moment comme celui-ci, c'était encore plus bizarre.


« Babe... »
Le nom suivant qui sortait de la bouche de Way fut le nom de son meilleur ami. Pendant ce temps, celui-ci s'assit juste sur le canapé et le regardait avec des yeux froids qui firent peur à Way quand il les vit. Depuis qu'ils se connaissaient, Babe ne l'avait jamais regardé avec un tel regard auparavant et son attitude lui fit se creuser la tête à propos de ce qui s'était passé auparavant. La dernière image dont il se souvenait, était qu'il enterrait son visage dans la poitrine de Babe pendant que sa main essayait d'enlever le pantalon de son meilleur ami. Son visage pâlit alors qu'il se souvenait de ce qui l'avait conduit à cette situation étrange et les yeux de Babe se remplirent de douleur. Way avala sa salive avec difficulté, il se leva lentement et regarda Babe comme s'il voulait dire quelque chose. Ses mains tremblaient parce qu'il savait ce qui l'attendait, mais au moins pour l'instant il pouvait s'approcher de Babe et tenir fermement sa main et peut-être que cela le calmerait un peu.

Fiuh !

Mais combien de mesures pouvait-il prendre ? Charlie, qui se tenait tranquillement à côté de Babe, se plaça immédiatement devant lui. Le jeune homme le regardait avec une expression qu'il n'était pas sûr d'avoir vue auparavant, mais évidemment, ce n'était pas normal pour un enfant comme Charlie. Il n'était pas étrange qu'il éprouve ce genre de réaction mais à ses yeux, c'était trop ennuyeux lorsque cet enfant agissait comme s'il avait un droit envers Babe.

« Recule. », murmura doucement Way, son visage sans expression.
« C'est toi qui dois reculer. », murmura Charlie d'un ton calme mais ses yeux étaient si tranchants que si Way se rapprochait d'un demi-pas de Babe, il lui casserait les mains et les jambes en deux ou il pourrait faire quelque chose de plus drastique sans ressentir le moindre regret, « Si tu oses faire un pas de plus, cette fois, tu ne dormiras pas aussi bien que tu l'as fais auparavant. »
Way voulait maintenant rire et gifler le visage de l'enfant dont la bouche sentait encore le lait pour se débarrasser de son ennui. Une attitude aussi arrogante n'était pas différente d'un enfant stupide qui interférait dans les affaires des adultes, même s'il ne pouvait pas lui-même rester ferme. Il détestait vraiment ce genre d'attitude.

« Ne sois pas un héros ! », Way serra les dents avec impatience.
« Tu veux essayer? »« Arrêtez, vous deux. »

Finalement, c'est Babe qui empêcha les deux chiens de se mordre l'un l'autre. Et bien sûr, les mots de Babe calmèrent les deux grandes figures qui se battaient, comme en appuyant sur un bouton. Babe prit une profonde inspiration avant de se lever et marcha vers Way avec une expression si calme que, si vous ne saviez pas ce qui s'était passé avant, vous ne seriez pas en mesure de deviner ce que Babe ressentait.

« Babe, s'il te plaît, écoute-moi... »
Bugh !

Un coup dur fut lancé et frappa les pommettes de Way si fort qu'il tourna la tête avant même qu'il ne puisse terminer sa phrase. Charlie qui le vit, ne put s'empêcher d'être un peu surpris parce qu'il pensait que Babe n'oserait pas frapper Way au visage. Si ça avait été lui, il n'aurait pas été trop surpris parce qu'il était souvent frappé par Babe. Mais pas avec Way. Si Babe le faisait alors c'était quelque chose de très grave parce que c'était quelqu'un en qui Babe croyait et était présent plus longtemps dans la vie de Babe avant lui.

« Qu'est-ce que tu vas dire ? », demanda Babe à voix basse en levant les sourcils. »« Je... »
Bugh !

Le deuxième coup partit sans hésitation et Way n'eut pas l'intention de répondre. Pendant ce temps, Babe semblait penser à ce que les autres devraient accepter pour des actions basses comme il l'avait fait. Mais derrière cette détermination obstinée, Charlie, qui se tenait derrière lui, vit des morceaux de la confiance de Babe se briser et tomber chaque fois qu'il donnait un coup de poing à Way. Il estima que la personne blessée en ce moment n'était pas celle qui avait été frappé. Au lieu de cela, c'était quelqu'un qui se tenait là et qui serrait son poing. (C'est une fille. ?)
« Vas-tu trouver des excuses ? », dit Babe tranquillement en regardant Way avec une expression dure, « Sais-tu que plus tu trouveras des excuses, plus tu auras l'air d'un con ? »« Babe... »
Bugh !!

Il était difficile de croire que Way aurait eu plus de succès que Charlie. Bien sûr, ses actions méritaient une punition qui était plus qu'un simple coup au visage comme celui-ci. Mais le nombre croissant de coups ne signifiait pas seulement que la punition devait être payée par une personne coupable comme Way. En fait, c'était le fardeau de la déception et du regret qui pesait lourdement sur le cœur de Babe, c'était sa punition la plus sévère.

« Ne me fais pas me sentir plus malade de toi. », Babe serra les dents avec colère, ses mains se sont fissurées jusqu'à ce qu'elles soient couvertes de sang et il les serraient si fermement que tout son corps trembla, « Penses-tu qu'il y ait une raison valable pour les choses dégoûtantes que tu as faites ? »« Je suis désolé... »« Désolé pour quoi ? »« De te l'avoir fais. », déclara Way avec une profonde culpabilité en essayant d'attraper la main de Babe, mais celui-ci la retira négligemment, « Je sais que ce que j'ai fais est impardonnable. Je... »
« Tu viens de t'en rendre compte ? Es-tu comme ça parce que je m'en suis rendu compte juste à temps ? »

La voix de Babe fut entendue lorsque la colère s'enflamma dans son cœur donc, peu importait à quel point il essaya de la supprimer mais il n'y arriva pas.

« Puisque j'étais inconscient, tu supposais que c'était correct de le faire, n'est-ce pas ? »« Je ne voulais pas du tout faire ça... »« Je m'en fiche que tu le veuilles ou non ! », cria fort Babe, « Le fait est que je ne voulais pas ! Et tu n'avais pas le droit de me faire ça ! »

Oui, le fait est que c'était quelque chose que tout le monde savait. Mais ce qui était décevant, c'était que Way lui-même le savait mais qu'il avait fait semblant de ne pas s'en soucier.

« Je croyais en toi ! Je n'ai jamais douté de toi ! », hurla Babe en frappant son poing sur la poitrine de son meilleur ami avec colère en tremblant.

Chaque mot qu'il prononça était remplit de déception et de douleur. Des choses comme celles-ci ne devraient arriver à personne. Et pire encore, des actions dépravées comme celles-ci provenaient souvent des personnes les plus proches de nous et en qui nous avons le plus confiance.

« Je t'ai toujours fais confiance... et comment peux-tu me faire ça ? ! » Comment as-tu pu ? »
« Parce que si je ne faisais pas ça, tu ne serais jamais à moi ! »

Le son des hurlements de Way rendirent Babe sans voix avant qu'il ne lève ses mains pour tenir sa tête, attrapant ses cheveux comme s'il se sentait si mal à l'aise et souffrait, qu'il ne savait pas quoi faire. Charlie vit cela et voulut l'embrasser et sortir Babe de cette situation. Mais il devait être patient parce que c'était ce que Babe avait choisi. Il avait fait le choix de vouloir tout entendre de son ami proche, peu importait à quel point cela serait douloureux.

« Je t'ai attendu tout ce temps, chéri. J'ai été patient tout ce temps parce que j'espérais qu'un jour tu verrais mes sentiments.», déclara Way d'une voix tremblante.

Les larmes qui coulaient sur ses joues lui firent réalisés que Way parlait avec des sentiments sincères. Toutefois, il ne savait pas à quel point cette sincérité était inutile, après avoir fait cette chose odieuse.

« Je veux juste que tu m'aimes. Je veux que tu restes avec moi au lieu de tomber amoureux d'un enfant. Tu ne sais pas qui il est et tu viens juste de le rencontrer il y a quelques mois seulement. »« ... »« Tu ne le vois pas Babe, il voulait te tromper en premier lieu. Ne t'ai-je pas dis que tu serais triste à ce sujet ? »
« Alors, quelle est la différence avec ce que tu as fais ? », répondit Babe en ne croyant pas que, jusqu'à présent, Way ne comprenait toujours pas ce qu'il avait fait de mal, « Arrêtes d'attaquer les autres et regardes tes propres actions. »« ... »
« Je ne sais pas pourquoi tu te comportes ainsi. »
Way eut l'impression d'être de nouveau frappé bien que cette fois-ci, Babe n'ait même pas levé la main. Tout le corps de Way trembla aux paroles de Babe, avant qu'il ne tourne son regard vers Charlie qui se tenait derrière Babe et sa colère augmenta encore plus intensément. Il n'avait pas besoin de dire grand-chose et il savait déjà que Babe avait dit cela parce que d'autres personnes le savaient.

« Ce n'est pas ce que je pensais. »

Way secoua lentement la tête alors que ses larmes continuaient de couler. Maintenant, ce n'était pas seulement de la culpabilité et du regret, mais la peur rongeait lentement tout son corps jusqu'à ce qu'il n'ose plus bouger. Il avait peur, peur que Babe ne lui pardonne plus si quelqu'un d'autre savait tout sur lui. Bien qu'il sache très bien que ce n'était peut-être pas le moment, il espérait toujours que leur amitié de dix ans aiderait Babe à le comprendre.

« Est-ce que tu vas toujours trouver des excuses ? », dit doucement Babe. Sa déception augmentait à chaque mot que Way disait comme s'il ne se rendait pas compte à quel point ses propres actions étaient sérieuses.
« Babe, écoute-moi. », dit Way d'une voix tremblante et ses yeux s'élargirent comme s'il avait peur. Il parlait dans la panique, comme s'il avait peur que Babe s'enfuie avant qu'il n'eut fini de parler, « Pa m'a vraiment envoyé ici. Au début, je t'ai approché parce que je suivaits ses ordres. »« Tu... »« Mais ce n'était qu'au début. Ce n'était pas tout. »

Way se précipita en l'interrompant mais maintenant il avait l'air nerveux, presque inconscient. Il essayait toujours de s'expliquer, sachant que quelle que soit la raison, il ne pourrait pas effacer les erreurs qu'il avait commises.

« Au début, je voulais juste te rendre enceint. Quoi que je fasse, j'espérais juste... Je voulais avoir des enfants avec toi... »
« ... »« Mais quand j'ai vraiment appris à te connaitre, à savoir quel genre de personne tu étais, je ne voulais plus le faire. »

Il ne savait pas pourquoi Babe penserait que ce que Way disait améliorerait les choses. Au lieu de cela, il avait toujours envie de vomir chaque fois qu'il lançait ces mots dégoûtants.

« Plus je te connaissais, mieux je me sentais envers toi. Je t'aimais de plus en plus chaque jour et je ne voulais pas te forcer à obéir aux ordres de Pa. »

Way regarda les yeux de Babe sérieusement et pour lui, cela pourrait paraître comme une scène de confession d'amour. Mais pour Babe, ce n'était pas différent de la confession de son crime.

« Je voulais être proche de toi. Je voulais que tu m'aimes jusqu'à ce que tu aies envie d'avoir des enfants avec moi. »« ... »« C'est pour ça que j'ai attendu tout ce temps, chéri. Je t'attendais. Je suis à tes côtés depuis plus de dix ans parce que j'attendais que tu me vois vraiment et que tu m'aimerais. »« Alors, quelle est la prochaine étape ? », demanda Babe d'une voix calme, « Est-ce que je dois te remercier ? »« Quoi... »« J'ai demandé si je devais te remercier de ne pas m'avoir violé ? »

Les larmes revinrent au fur et à mesure que les mots étaient prononcés. Même Charlie, qui se tenait tranquillement derrière, dût regarder le plafond en essayant de retenir ses larmes. C'était douloureux pour lui d'entendre ces mots sortir de la bouche de Babe et il savait que les gens qui souffraient plus que lui, sont des personnes qui étaient toujours des victimes, comme Babe.

« Dois-je te remercier de ne pas m'avoir forcé à concevoir ton enfant ? »
« Babe... »« Même pour ma vie, mon corps et tout ce qui me concerne, je dois encore attendre ta miséricorde ? »

Peut-être que maintenant, Way se rendait compte qu'en essayant de faire de parler pour défendre sa dépravation, il fit en sorte que la saleté qu'il avait cachée soit lentement révélée à son insu. Et cela fit que la relation entre lui et Babe, qui avait pris plus d'une décennie à construire, s'effondra en quelques secondes seulement. Le lien qu'il pensait être plus fort et plus stable que tout, aujourd'hui, il se rendit compte qu'il était en fait très fragile. Et ce n'était pas parce qu'il ne l'avait pas assez bien fait, mais parce qu'il avait oublié d'ajouter un sens d'humanité à la relation. Ce qui finalement, fut facilement détruit comme ça.

« Non, Babe, ce n'est pas comme ça.», Way se précipita et attrapa la main de Babe quand il se rendit compte qu'il s'éloignait encore plus de lui, « Je dis juste que je me suis trompé. En effet, j'ai eu tort dès le début d'avoir l'intention de te faire cela et je sais depuis longtemps que ce n'était pas bien. Puis-je essayer de le réparer ? »
« En manipulant mon esprit ? En ne me laissant jamais sortir avec qui que ce soit ? », demanda Babe d'une voix froide mais on pouvait toujours sentir à quel point c'était douloureux, « Pour toi, il n'y a jamais eu personne d'appropriée pour moi. Quand j'étais avec quelqu'un, tu continuais à me manipuler pour que je me sente coupable. Tu me disais que finalement, je regretterais ma décision et me rendrais triste. »« ... »
« Savais-tu qu'à chaque fois que tu me disais ça, cela me donnait l'impression que je ne méritais l'amour de personne ? »« ... »« Et que le seul amour que je puisse recevoir était le tien ? », ses sanglots étaient si forts que la voix de Babe disparue, mais il essayait toujours de respirer profondément pour continuer à parler, « ...Mais tu ne me demandais jamais ce que je voulais vraiment. »« ... »« Tu ne te souciais que de tes propres désirs. Tu voulais m'avoir, tu voulais avoir des enfants, tu essayais de me faire t'aimer, puis j'accepterais d'avoir des enfants avec toi ? Même si tu as toujours su que je ne voulais jamais avoir d'enfants ? »
« Je sais que tu ne veux pas avoir d'enfants. Et je sais pourquoi. », répondit Way avec un regard qui semblait comprendre mais Babe savait qu'il ne comprenait rien, rien du tout, « Mais parce que je savais, c'est pourquoi je voulais essayer de te faire changer d'avis. »« Ce n'est pas ton travail de me changer. »
« Tu es trop têtu, Babe. »

D'après son attitude compréhensive, Way semblait maintenant ennuyé par l'esprit de Babe, même s'il n'était même pas en mesure de critiquer les pensées des autres.

« Je sais à quoi ressemble ta famille. Tu as eu beaucoup de problèmes ainsi que ma famille. Pourquoi ne comprends-tu pas ? »
« Je sais, mais veux-tu toujours que j'ai des enfants avec toi? »« Ce n'est pas parce que nos parents ont fait une erreur que nous ne pouvons pas être de bons parents, chéri. »
« Pourquoi parles-tu d'être de bons parents ? Le fait est que je n'ai jamais voulu être le parent de qui que ce soit ! », cria Babe d'une voix très rude.

Il commença à se lasser de parler à des gens qui ne pourraient jamais comprendre ses sentiments. Il avait l'habitude de penser que Way était la personne qui le comprenait le mieux. Mais aujourd'hui, il connaissait la vérité que cette personne n'avait jamais comprit personne d'autre que lui-même. Il n'avait jamais considéré les besoins et la vie des autres comme importants et respectés. Cette personne pouvait se voir sans se regarder dans le miroir.

« Si tu veux avoir des enfants à cause de ton père, ou pour accomplir ta vie de famille, c'est ton affaire. Mais tu dois trouver quelqu'un qui le veut comme toi. »« Mais je te veux, Babe. », Way continuait à forcer son esprit même s'il avait vu Babe pleurer amèrement à cause de son propre égoïsme, « Je veux qu'on forme une famille.»« Même si tu sais que je ne t'aimerai jamais, toi ou ton enfant ? »
Les paroles de Babe percèrent le cœur de Way et il savait toujours quel genre de mots blesseraient les autres pour qu'ils ne puissent pas répondre. Il était assez intelligent pour savoir quelles armes il pouvait utiliser pour attaquer les autres. Way avait souvent vu Babe utiliser cette technique mais il n'avait jamais pensé qu'un jour, Babe utiliserait cette technique contre lui. C'était vraiment douloureux mais il ne pouvait pas rester à l'écart.

« Alors, disons qu'un jour, je veux vraiment avoir des enfants avec toi, que se passerait-il ensuite ? », continua Babe avec une attitude sérieuse parce que plus Way essayait de trouver une excuse, plus la cicatrice qui avait été secrètement rayée par d'autres, réapparaissait lentement, « Quand je donnerai naissance à mon enfant, le donneras-tu à ce salaud ? »« Babe... »« Es-tu humain ? »

Dès le début, Way essayait de demander à Babe le statut d'amant mais maintenant Babe était au point où il dût demander si son ami bien-aimé avait de l'humanité.
« Babe, je suis désolé, j'ai fait une erreur. », cria Way d'une voix tremblante avant d'essayer d'embrasser Babe.

Pendant ce temps, Babe essaya de riposter et de repousser son adversaire. Il se sentait si mal à l'aise qu'il s'était senti incapable de respirer lorsque Way avait essayé de le toucher. Tout ce qu'il avait dans la tête était de savoir quand Way l'hypnotisait. Qu'est-ce que cette personne lui avait fait ? Et plus il se trouvait qu'il n'avait aucun souvenir du tout de l'événement, plus il se sentait mal parce qu'il était touché par cette personne.

« Peux-tu me donner une chance ? Je... »
« Enlèves ta main ! Ne me touches pas ! »

Way essaya d'embrasser Babe, mais celui-ci se sentit encore pire jusqu'à ce qu'il pleure comme un barrage qui cédait. La scène fit que, Charlie, qui avait essayé de se taire, ne pouvait plus rester immobile.

« Hé ! Laisse aller... »
Bugh !

Charlie, qui était sur le point de s'approcher et de s'emparer de Way, resta immobile alors qu'il n'eut pas eu le temps de les approcher. Babe qui pleurait, verrouilla fermement le bras de Way avant de l'attraper et de le jeter au sol de toute ses forces. Charlie ne pouvait que voir la scène, stupéfait. Il avait oublié que la première fois qu'ils s'étaient rencontrés, Babe l'avait jeté comme ça aussi. Mais il ne s'attendait pas à ce que Babe soit capable de soulever et de jeter Way alors qu'il pleurait aussi fort.
« Je te l'ai dis, ne me touche pas ! »
Peut-être que Charlie était trop protecteur à son égard pour oublier à quel point Pit Babe était génial.

*****
« Dois-je éteindre les lumières ? »

Babe qui était assit à contempler le bord du lit fut un peu surprit quand il entendit la voix de Charlie venir de la porte de la chambre. Il ne savait pas depuis combien de temps il était assit comme ça. Il ne savait pas que Charlie n'était pas encore rentré à la maison. Il ne savait même pas pourquoi il portait toujours un peignoir et non le pyjama qu'il devrait porter.

« Oh. », Babe regarda Charlie pendant un moment avant de regarder dans sa main comme s'il ne savait pas où regarder, « Je pensais que tu étais rentré. »« Pas encore. J'étais assis dehors »« Tu peux rentrer chez toi. Je vais aller dormir. »« Non, je vais dormir ici ce soir. », répondit Charlie d'un ton entendu tandis que Babe se retourna et regarda à nouveau le jeune homme, surprit de l'entendre.

« Pourquoi dormirais-tu ici ? »« Nous avons été séparés depuis un moment et ce n'est pas bon du tout. », dit Charlie avec une attitude des plus normale comme si ce n'était pas étrange qu'ils dorment ensemble ce soir alors qu'ils étaient séparés depuis longtemps.
« Tu dors juste. Je dormirais par terre. »

Il n'attendit pas que Babe donne la permission. Charlie avait prit sa propre décision. Il lui sourit faiblement avant d'éteindre le bouton lumineux à côté de la porte. Seul la lumière de la lampe de chevet resta allumée puis il ferma doucement la porte de la chambre. Mais avant de la fermer complètement, Charlie ne put toujours pas s'empêcher de rajouter :

« Porte des vêtements confortables. Ne dors pas comme ça. »« ... »« Bonne nuit. »
Après cela, la porte de la pièce fut fermée. Babe se retourna et s'assit en soupirant doucement à lui-même. Aujourd'hui, il y avait beaucoup de choses auxquelles il devait réfléchir. La situation de Way et de Charlie seule était suffisante pour le rendre désespéré toute la nuit. Mais qui aurait pensé que lorsque la journée serait presque terminée, il y aurait encore des choses qui le fatigueraient à nouveau.
Ce problème était vraiment difficile. Sans le savoir, il pensait que cela pourrait être plus difficile que le problème avec Charlie. Il est vrai que ces deux personnes venaient de cette maison et n'avaient la même relation avec Pa. Ils le lui avaient caché aussi mais leur but de l'aborder était complètement différent.
Charlie était venu pour l'empêcher d'être changé et utilisé par d'autres, différemment de Way qui l'avait dit d'une manière narcissique. Il pensait que ce n'était pas non plus facile pour lui, parce que toute personne proche de lui, tombait amoureuse de lui. Mais si on regardait de manière réaliste, peut-être que s'il voulait aimer et qu'il obtenait beaucoup de problèmes comme celui-ci, il n'avait pas besoin d'être aimer de quelqu'un. Il avait juste besoin d'être complètement seul. Jusqu'à présent, il n'avait presque rien dans la tête. Il ne savait pas lequel affronter en premier parce que tout était foiré. Après avoir frappé Way et être revenu, il pensait que les problèmes entre lui et Way ne pouvaient pas être davantage résolus. Leur amitié de plus de dix ans s'était terminée en une nuit parce qu'il ne pensait pas pouvoir revoir Way de la même façon. Qu'est-ce que Way ferait ensuite ? Ou quels préparatifs feraient-il fait pour obtenir ce qu'il voulait ? Il n'en savait rien du tout et il ne pouvait y penser à l'heure actuelle.Mais en plus de cela, une autre histoire lui venait toujours à l'esprit, Charlie. A ce moment-là, il n'était même pas sûr d'être toujours en colère contre l'enfant. Même dans le vestiaire, il avait déclaré avec confiance qu'il ne voulait toujours pas lui pardonner, mais il avait dû admettre que lorsqu'il s'était réveillé de l'hypnose de Way et qu'il avait vu le visage de Charlie, il avait senti qu'il n'avait jamais été en colère contre cet enfant. Il avait été surpris parce que Charlie pleurait alors qu'il essayait de reboutonner sa chemise avec des mains tremblantes. Il avait été réconforté par le fait qu'il avait vérifier tout son corps, comme s'il avait peur qu'il ait été blessé lorsqu'il n'était pas là. Et étrangement, il s'était sentit en sécurité lorsqu'il fut embrassé et sur le visage à plusieurs reprises également avec une voix tremblante l'appelant « Teerak...(Mon amour...) »Ce moment était probablement le moment où Charlie craignait le plus mais Babe était soulagé parce que la personne en face de lui était Charlie : l'enfant à qui il avait dit un jour qu'il le détestait tellement qu'il ne voulait pas le revoir.
Charlie s'était rapproché de lui pour le tromper même si son intention était de le protéger, c'était toujours nul si tout commençait par un mensonge. Parce que ce qu'il avait vécu n'était pas seulement le chagrin d'avoir été trahi mais une peur si grande qu'il l'avait rendu fou. Il craignait que rien ne soit vrai dans le passé. Il avait eu peur quand Charlie avait dit qu'il l'aimait, c'était juste agir alors qu'il lui avait donné tout son cœur sans rien savoir.
Il admit que les actions de Charlie l'avaient vraiment blessé mais il n'avait pas osé dire à quel point c'était grand, à part le fait qu'ils devaient se séparer. Plus il savait que Charlie se souciait toujours de lui comme quand il l'appelait encore une fois par jour à la même heure, même s'il savait qu'il n'allait pas répondre, il avait quand même essayé de s'excuser auprès de lui chaque fois qu'il en avait l'occasion. Et récemment, il était apparu dans sa chambre lorsque Way était sur le point de lui faire quelque chose de sale comme ça.
Peut-être qu'il était une personne crédule et qu'il pardonnerait aux gens comme Charlie qui l'avait blessé. Mais comparé à ce que Way pensait et essayait de lui faire, il sentait que ce que Charlie faisait toujours, c'était pour le protéger de ces personnes. Bien sûr, c'était très ennuyeux parce que Charlie l'avait trompé et avait pris ses capacités sans le lui dire. Mais pour parler franchement, il n'y avait pas d'autre moyen de le libérer de l'emprise de son père que cela.
Il pense que Charlie connait bien l'homme et que la seule façon de le libérer était de ne plus le rendre spécial. L'enfant lui avait donc retiré ses capacités, ne le rendant plus spécial mais Charlie était devenue une nouvelle cible pour son père. Si Charlie disait qu'il suivait toujours les ordres de l'homme, cela signifiait que maintenant, il n'y avait pas seulement ses capacités distinctives en lui, mais qu'il avait également prit les capacités spéciales d'autres personnes. Il avait certainement la capacité de faire dormir ou réveiller les gens, comme il l'avait fait avec Way plus tôt. Et il était sûr que Charlie ne pouvait pas faire simplement que cela. Par conséquent, étant l'enfant préféré de Pa, Charlie ne l'obtenait peut-être pas simplement par son obéissance. Mais parce que Charlie avait beaucoup de choses dont l'homme avait besoin en lui. Il n'était pas contrôlé aussi fort que certaines personnes, mais il était sûr que le vieil homme obscène reprendrait certainement Charlie. Après l'extinction des lumières et de s'être couché, Babe ne pût arrêter les pensées qui erraient dans sa tête alors qu'il était épuisé. Il voulait dormir et se débarrasser de tout ca, mais plus il fermait les yeux, plus chaque ombre devenait plus claire. Beaucoup de pensées et de possibilités se multipliaient. Le passé douloureux ne cessait de le hanter, tandis qu'un avenir terrible le frappait si fort qu'il ne voulait pas que la nuit passe. Il avait peur que demain il doive se lever et faire face à quelque chose de pire. Et si c'était le cas, pouvait-il encore se battre ? Il n'en était pas du tout sûr. Il ne pouvait pas dormir du tout.
Quelle que soit la position dans laquelle il se mettait, il n'y avait aucun moyen qu'il puisse s'endormir. Son corps était complètement épuisé mais son cerveau était resté alerte comme s'il avait avalé des drogues dures.
Charlie dormait-il déjà ?Une telle question apparue soudainement dans sa tête. L'enfant avait choisi poliment un lit dans le salon plutôt que de dormir dans le même lit que lui. Il ne savait pas si c'était un bon geste pour le faire céder, mais si c'était le cas, c'était très efficace. Finalement, l'insomnie le décida de s'asseoir. Il renonça à se forcer à dormir et choisit plutôt de sortir du lit, fatigué de lui-même. Babe se promena dans la chambre pendant un moment parce qu'il ne savait pas pourquoi il s'était réveillé. Mais il n'arriverait pas à s'endormir. Son cœur voulait maintenant sortir, mais il ne savait pas comment il agirait s'il s'avérait que Charlie ne dormait pas. Mais ce n'était pas grave de le regarder discrètement, n'est-ce pas ? Dis-lui simplement que je suis juste sorti boire un verre !En prenant cette décision, Babe ouvrit doucement la porte de la chambre. Dès qu'il l'ouvrit, il vit la lumière de l'écran de télévision dans le salon allumée et il y avait quelqu'un assit sur le canapé, comme s'il ne savait pas quelle heure il était.

« Tu ne peux pas dormir ? »
Avant même que Babe ne sorte de la pièce, Charlie, qui selon lui s'intéressait au film sur l'écran de télévision, se tourna vers lui et lui demanda avec une expression qui n'était pas du tout surpris de le voir se tenir ici.

« Tu savais que je sortais ? », demanda doucement Babe avec une expression neutre tout en marchant lentement en traînant ses pieds dans le salon.
« J'ai entendu tes pas. », répondit Charlie avec un sourire ironique.

Bien sûr, cette réponse fit froncer les sourcils à Babe parce qu'il était ennuyé car il savait que, sans sa capacité volée, Charlie n'aurait jamais pu entendre le son de ses pas.
C'est-à-dire que l'enfant l'avait entendu dès le départ lorsqu'il vagabondait dans la chambre. Tellement ennuyeux !!!

« Bonnes oreilles. », dit Babe de manière sarcastique avant de s'asseoir sur le canapé à l'écart de Charlie, « Tu regardes un film avec un volume aussi bas ? »« J'avais peur que le son soit trop fort et te dérange. »
« N'ai pas peur d'être bruyant, mon audition n'est plus aussi bonne. »

Charlie ne pouvait que sourire aux paroles quelque peu dédaigneuses de Babe. Il ne voulait pas non plus lui montrer à quel point ses sens s'étaient améliorés parce qu'il n'était pas heureux d'avoir eu à les lui prendre.Après cela, tout devint calme. Il n'y avait que le faible son du film à la télévision en arrière-plan. Charlie vint s'asseoir et regarda le film en silence tandis que Babe fit la même chose. Ils avaient l'habitude de regarder un film comme celui-ci, où ils pouvaient s'embrasser comme s'ils étaient inséparables. Mais maintenant, ils étaient assis à quelques coudées l'un de l'autre. On dirait que c'était quelque chose qu'ils n'avaient pas l'habitude de faire.

« Phi... Ça va ? », demanda doucement Charlie qui n'était pas sûr s'il pouvait poser cette question ou non.

Babe savait que Charlie pouvait être tellement inquiet pour lui qu'il ne pourrait pas dormir. Sinon, il ne se serait probablement pas levé et de s'asseoir pour regarder un film à 3 heures du matin comme ça.

« Ce n'est pas grave. », répondit Babe à voix basse, les yeux toujours fixés sur l'écran de télévision, « Mais je ne peux rien faire. Donc, tout ce que je peux faire, c'est me sentir mal à l'aise. »« Je suis désolé », s'excusa encore Charlie pour quelque chose qui n'était pas de sa faute. Et cela fit soupirer Babe, fatigué d'un enfant comme Charlie qui aimait vraiment s'excuser, « Si j'étais arrivé plus tôt... »« Ce n'est pas de ta faute si tu es arrivé en retard. », dit-il en parlant un peu plus fort, peut-être à cause de l'agacement que Charlie continuait à s'excuser, « La mauvaise personne est celle qui a fait cela. Qu'est-ce qui ne va pas avec les gens qui viennent aider ? »
« Je pensais juste que si j'étais venu plus tôt, peut-être que cela se serait jamais arrivé. », déclara le jeune homme d'un ton clairement coupable dans sa voix, « Bien que j'avais senti qu'il était bizarre dès le début, je l'ai quand même laissé partir jusqu'à présent. »
« Si tu penses comme ça, ne serais-je pas plus stupide ? », dit Babe d'un ton sérieux en se tournant vers lui, « J'étais son ami le plus proche que toi, mais je suis toujours dupé. »« Non, comment peux-tu être stupide ? Tu es la victime. »« Alors pourquoi te blâmes-tu ? Tu n'as rien fait de mal du tout. Je ne pouvais que voir que tu essayais de m'aider. »
Charlie était silencieux, il regardait dans les yeux de Babe comme s'il comprenait ce qu'il disait mais après cela, il ne pouvait toujours pas s'empêcher de se blâmer. Et il ne savait pas comment lui dire aux que de ne pas pouvoir se protéger n'était pas la faute de quelqu'un d'autre. De plus, Charlie l'avait toujours protégé dans le passé lorsque Babe était en danger.

« Je me sens juste mal. », déclara le jeune homme avec une expression clairement blessée par ce qui venait de se passer.

Babe n'avait jamais vu ça de sa vie qu'il y avait des gens qui pouvaient être blessés par ça comme Charlie.

« Je me sens vraiment mal de l'avoir vu te faire ça. Je ne peux pas dormir du tout et quand je suis sur le point de dormir, je pense à toi tout le temps. »« Je me sens mal aussi. »

Babe rencontra Charlie dans les yeux et sa voix sonnait doucement. Ses yeux avaient l'air fatigués, comme s'ils étaient prêts à s'évanouir à tout moment. Babe avait l'air maintenant si faible que Charlie voulait l'enlacer fermement, mais il n'osa pas le faire. Premièrement, il pensait que Babe pourrait ne pas vouloir qu'il agisse aussi près qu'avant et deuxièmement, il n'était pas sûr que Babe sois prêt à le laisser toucher son corps. Après avoir vécu quelque chose comme ça, Jeff lui avait dit d'être très prudent parce que Babe avait tendance à avoir peur des contacts des autres après avoir été harcelé. Il n'avait donc pas osé le toucher, peu importait tout ce qu'il voulait faire dans son cœur.

« Peux-tu... Me serrer dans tes bras ? »

Pitbabe ( traduction française) Where stories live. Discover now