Pitbabe ( traduction française)

Chapitre 13 partie 1

Chapitre 13 partie 1

Les gouttelettes d'eau suivaient chaque pas de Babe. Son corps était mouillé de la tête aux pieds, son visage et son corps étaient pâles et livides. Les extrémités de ses doigts étaient fripés et son corps tremblait, il pouvait à peine se soutenir jusqu'à la pièce. Mais la cause n'était pas parce que son corps était humide ou froid.La vraie cause venait de l'intérieur.
Babe chancela dans la chambre à coucher. Il jeta négligemment les clés de la voiture sur le lit, avant de l'atteindre en agissant comme s'il se sentait mal. Il ne savait pas quoi penser ou faire en premier. Sur le chemin, il s'était à peine concentré sur la conduite ou la circulation. Il avait continué à penser à ce qui venait de se passer quelques minutes auparavant, y penser encore et encore et à le mélanger avec tout ce qui s'était déroulé dans le passé. Pas seulement quand Charlie avait commencé à entrer dans sa vie. Mais puisqu'il vivait dans cette maison.
Les souvenirs de la maison n'étaient pas du tout quelque chose dont il voulat se souvenir. Il avait refusé d'y retourner pendant des années. Mais en fin de compte, il ne lui avait fallu que quelques secondes pour s'y rendre parce qu'il pensait que le salaud ferait du mal à Charlie. Il pensait que cette personne utiliserait Charlie comme outil pour le ramener dans cette spirale odieuse. Mais en réalité, c'était le contraire.
Charlie méritait d'être là. Il est un autre enfant de l'homme qu'il appelait autrefois Pa.
En y repensant, sa relation avec l'homme n'était pas différente de celle avec Charlie. L'homme était celui qui lui avait tendu la main et avait amélioré sa vie. Mais il ne connaissait rien de sa générosité. Il ne savait même pas son vrai nom, parce que cette personne lui avait toujours dit de l'appeler Pa. Depuis l'enfance, il pensait que Pa était un riche homme d'affaires. Pa n'est pas marié et n'a pas d'enfants biologiques. Par conséquent, Pa adoptait souvent des enfants défavorisés, dont il en était lui-même un. Il avait toujours pensé que Pa était un homme de bon cœur qui voulait vraiment aider d'autres êtres humains. Mais l'histoire avait pris un autre un tournant. Il avait appris la vraie nature de l'homme quand il était au lycée.
Pa ne s'occupait pas seulement des enfants pauvres, il s'occupait aussi d'enfants spéciaux. Les enfants qui étaient du sexe Alpha et qui avaient des caractéristiques suffisamment spécifiques pour créer de la force par eux-mêmes. Lorsqu'il était entré pour la première fois dans la maison, il y avait deux autres garçons qui y avaient vécu avant lui. Il ne leur parlait jamais parce que son père n'aimait pas vraiment qu'ils jouent ensemble. Par conséquent, ils étaient toujours placés de l'autre côté du manoir. Les deux enfants avaient l'air normaux. Par conséquent, il ne savait pas dès le début que chacun d'eux avait quelque chose de plus qu'une personne ordinaire, y compris lui-même. Il ne savait pas ce qui était spécial chez lui jusqu'à ce qu'il ne s'en rende compte que lorsqu'il avait parlé sérieusement avec son père. Et Pa avait dit qu'il avait de meilleurs sens que les autres enfants et adultes.
Tout était arrivé quand il avait entendu les femmes de ménage qui travaillaient sur l'aile gauche parler, alors que sa chambre était sur l'aile droite du manoir. Les serviteurs parlaient souvent des commérages sur son père, mais l'incident de cet après-midi-là était plus que des commérages absurdes.
Les gens appelés M. et Elder par la femme de ménage étaient Enigma. Au début, il ne savait même pas ce qu'était Enigma. Il avait donc essayé de trouver et de demander à son garde du corps et avait découvert que c'était quelque chose de spécial. On pouvait l'appeler à nouveau chef Alpha. Leur nombre était très faible, beaucoup moins que celui d'Oméga. Tout le monde avait des caractéristiques différentes. Certaines personnes pouvaient avoir une très bonne vision et d'autres pouvaient hypnotiser. Mais la chose qu'ils avaient en commun, c'était qu'Enigma pouvait transformer n'importe quel Alpha, en ayant des relations sexuelles ensemble, en un Oméga et pouvait l'imprégner. L'enfant qui naîtrait aurait 99 % de chances d'être un véritable Alpha et d'hériter de 100 % de la nature du père et de la mère.
Mais ce n'était pas du tout un problème, s'il n'était pas si sûr qu'il n'était qu'un Alpha ordinaire. Il n'était pas Enigma et à cause de cela, les choses commençaient à devenir de plus en plus compatibles avec lui.
Enigma et Alpha avec des caractéristiques spéciales.S'ils avaient des enfants ensemble, l'enfant à naître ne sera très probablement pas un Alpha et aurait certainement aussi des caractéristiques spéciales.
Le monde entier s'était effondré une deuxième fois quand il avait su qu'il ne reverrait plus jamais son père biologique pour le reste de sa vie. Il ne savait pas si cette fois-ci était meilleure ou plus difficile que la première fois. Par conséquence, il ne pouvait plus regarder le visage de la personne qu'il avait appelée "Pa" de la même manière. Le fait que l'homme le voyait comme une machine de fabrication d'enfants de qualité le hantait tout le temps. Le bâtard adoptait un enfant de 10 ans, mais il n'avait que des sales pensées dans son esprit, comme le forcer à imprégner le garçon qu'il accueillait. Il sentait que l'homme n'était pas différent d'un animal.
A cause de cela, il ne pouvait plus supporter de vivre dans cette maison. À l'âge de 17 ans, pas même 18 ans, Babe avait décidé de faire ses valises et de s'échapper de la grande maison dont beaucoup de gens avaient envie d'y entrer afin d'avoir l'occasion d'y rester. Il lui avait fallu une semaine pour faire un plan suffisamment mature pour échapper à la femme de ménage, aux gardes du corps et au système de sécurité. Il s'était enfui de là sans rien prendre d'autre que quelques vêtements. Il ne savait même pas où aller ensuite. Il savait juste qu'il ne pouvait pas y rester plus longtemps.
Il avait fait le tour, avec les petites économies qu'il avait faites en enseignant aux enfants de sa femme de ménage, et était à la recherche d'une chambre à louer bon marché pour dormir toute la journée. Son lieu habituel pour passer la nuit était un motel qui ne semblait pas très sûr, mais qui avait un lit confortable. Mais d'ici là, tout l'argent serait épuisé parce qu'il continuait à le dépenser sans aucunes rentrées d'argent. Lors de son dernier jour, il n'avait apporté que 17 bahts, et ce jour-là fut celui où il erra sur la piste de course. C'était la première fois qu'il rencontrait Alan. Un pilote de voiture de course qui lui avait acheté de la nourriture parce qu'il ressemblait au chien qu'il gardait quand il était enfant.
Il lui avait fallu des années pour prendre pied, à la fois l'argent et l'état d'esprit. Chaque jour, il vivait une vie difficile à l'extérieur, il ne cessait de se dire tous les jours qu'il n'y reviendrait plus jamais. Peu importait le nombre de fois où Pa avait envoyé des gens pour le poursuivre et essayaient de le ramener à la maison. Finalement , il avait survécu parce qu'Alan et ses amis du circuit l'avaient suivi pour l'aider. On pouvait dire qu'il avait dû se battre pendant des années, jusqu'à ce qu'il puisse vivre sa propre vie ainsi.Pendant des années, il pensait que son cauchemar était enfin terminé. Mais la réalité était tout autre.L'homme lui avait envoyé un cauchemar encore pire. Un cauchemar qui s'était présenté sous la forme de doux rêves qui lui donnaient envie de ne pas se réveiller. Un rêve qui lui avait fait espérer d'être la personne la plus chanceuse au monde pour au final, le réveiller du fait que la beauté n'était jamais réelle.
Babe leva la main vers sa tête, ne sachant pas comment exprimer la douleur qu'il ressentait à ce moment-là. Il était vraiment confus. Il ne savait pas à quoi penser en premier, ou peut-être qu'il ne voulait tout simplement pas penser à quoi que ce soit. Si Charlie est l'un des enfants adoptés, c'est qu'il devrait très probablement être un Enigma.
Et c'est ce que son cerveau pensait pour se torturer en ce moment.
La bosse dans sa poitrine augmentait jusqu'à ce que Babe se sente incapable de respirer. Il essaya de respirer pour se forcer à se calmer avant de se rendre compte de quelque chose,
Babe leva sa main pour la sentir. Il commença par garder sa main loin de son nez quand il ne pouvait plus la sentir, puis l'a rapprocha jusqu'à ce qu'il se rende enfin compte qu'il avait besoin de rapprocher son bras de son nez pour le sentir.
Son corps commença à trembler en apprenant la vérité. Babe commença à se retourner à la hâte. Il pensait qu'il devrait refaire le test. Et cette fois-ci, il choisit d'essayer de se concentrer et de se rappeler les sentiments qu'il avait ressenti lorsqu'il était sensible à divers sens, mais il s'avéra que tout avait disparu.
Même s'il savait déjà que ses capacités n'étaient pas aussi bonnes qu'avant mais là, la situation s'était aggravée.
Babe se précipita sur le lit et essaya de s'embrasser lui-même mais une fois de plus, il ne sentit rien. Alors qu'il tirait la couverture et reniflait de plus près, il ne sentait que l'odeur de Charlie.
Babe resta muet quand il se rendit compte que plus il essayait, plus il se rendit compte qu'il n'avait plus cette capacité. Il leva sa mince main et ramassa sa propre tête jusqu'à ce que ses cheveux sortent presque de sa main. Tout son corps se raidit jusqu'à ce qu'il puisse voir les vaisseaux sanguins saillirent sur le côté de ses tempes. Des larmes coulaient sur ses joues alors qu'il avait l'impression qu'il était sur le point d'exploser, quand il sentait que ce corps n'était plus le sien.
Babe se tenait tremblant près du lit, tout son corps encore trempé. Il pleura jusqu'à ce qu'il se jette en bas du lit, avant que certaines pensées auxquelles il ne voulait pas penser n'apparaissent dans sa tête comme si Dieu l'opprimait, Babe baissa lentement la tête vers lui-même, il ne semblait pas vouloir voir du tout. Sa main tremblante apparue et toucha doucement son estomac, il ne savait même pas ce que cela l'aiderait à mieux comprendre. Et il ne pouvait qu'espérer que ce léger touché ne lui ferait pas savoir quelque chose qu'il ne voulait pas connaître .

« Hah... »

Le mince Alpha tomba au sol, épuisé, sa main tenant son estomac par peur et par désespoir.
Si tout ce qu'il pensait était vrai, si Charlie était un Enigma, qu'est-ce que le revers de ses sens avait à voir avec Charlie ?
Alors, que se passerait-il si un enfant grandissait réellement dans son ventre ? Cela signifiait qu'il allait devenir un Oméga et qu'il devrait porter le bébé ?

« Ah !!! », cria fort Babe.

Il se pencha et enterra son visage dans le sol, se sentant comme si tout son corps avait mal. La vie qu'il pensait s'améliorer reviendrait au même point. Le point où il s'était enfui de chez lui depuis dix ans. Maintenant cela ne voulait plus rien dire parce qu'en fin de compte, il était l'outil de cette personne. Et la personne qui l'avait ramené en enfer était l'homme qu'il aimait.
Babe pleura fort, impuissant. Il aimait et appréçiait son corps plus que tout. Il voulait le préserver d'une manière qui le rendait le plus heureux. C'est un Alpha qui refusait d'avoir des relations sexuelles toute sa vie avec un Omega parce qu'il s'était juré qu'il n'aurait jamais d'enfants. Quoi qu'il arrive, il ne voulait pas créer des humains pour vivre sur la même planète que lui. Il ne voulait voir personne grandir à part lui-même, qui chaque jour vieillirait et finirait par mourir sans laisser son propre sang. Il voulait être lui-même et ne voulait pas être celui qui donnerait naissance à qui que ce soit.
Dans sa tête en ce moment, il n'y avait qu'une seule photo qu'il ne voulait pas voir. Une image de l'avenir qu'il ne voulait pas qu'il se produise. L'image de celui qui ne devient plus la personne qu'il voulait être.
Dans le passé, il pensait probablement juste qu'il voulait faire ce qu'il voulait faire et vivre seul jusqu'à la mort. Mais récemment, il venait de se rendre compte qu'il voulait passer le reste de sa vie avec Charlie. Il voulait être ensemble pour toujours jusqu'à ce qu'il veuille trouver autre chose. Cependant, secrètement, il espérait toujours que ce jour ne viendrait jamais.
Il rêvait de choses qui n'existaient pas comme 'pour toujours' juste parce qu'il pensait que ce serait amusant si demain il se réveillait et redeviendrait cet homme.
Babe souleva lentement son corps tremblant. Il sentit que sa tête était lourde et qu'il ne pouvait pas s'en empêcher mais il essaya de se relever en s'appuyant avec ses mains, parce qu'il n'y avait qu'une chose à ce moment-là qu'il voulait savoir avec certitude. Il saurait ce que cela avait à voir avec cette mauvaise vie.
L'Alpha, qui avait l'air trop faible pour en être un, trébucha hors de la chambre à coucher comme un homme qui n'avait plus de force. Mais il continuait à se battre. Il pensait que son corps pourrait ne pas être en mesure de se rendre à la pharmacie sous le condo même s'il était vraiment lourd.
Mais avant qu'il ne puisse atteindre la porte pour quitter la pièce, le bruit de déverrouillage de la porte retentit soudainement. C'est à ce moment-là que Babe réalisa que d'autres personnes pouvaient librement entrer et sortir de sa chambre. Quand il y pensa, son corps autrefois lourd semblait soudainement plus léger. Babe se précipita et courut vers la chambre comme pour échapper à la mort, même s'il était dans sa propre chambre.

« P'Babe ! », cria l'intrus haut et fort.

Dès qu'il ouvrit la porte, Charlie vit Babe s'enfuir vers la chambre et en voyant cela, il courut immédiatement à sa suite. Malheureusement, il n'avait qu'une fraction de seconde de retard. La porte de la chambre claqua devant son visage avant d'être verrouillée sans lui donner l'occasion de l'approcher.

« Phi Babe... Phi... »

Le garçon qui était maintenant tout aussi trempé, se tenait à la porte de la pièce où il dormait depuis quelques mois, il semblait n'avoir nul part où aller. C'était approprié, par rapport à ce qu'il avait fais.

« Peux-tu sortir et venir parler pendant un moment ? Phi ?»

Il n'eut pas eu de réponse de la part de la personne qui se tenait derrière la porte. Charlie laissa sa tête appuyer contre la porte, épuisé. Tout en conduisant jusqu'ici, il avait l'impression de pouvoir mourir à tout moment. Il ne pouvait pas se
concentrer sur autre chose que Babe. Mais en même temps, il avaiy essayé de concentrer ses yeux alors qu'il conduisait ici à travers une tempête de pluie sans lunettes parce qu'elles avaient été piétinées par Babe. Et si sa vue ne s'était pas améliorée ces derniers temps, il pensait qu'il ne survivrait peut-être pas debout, ici, avec une apparence triste.

« Je sais que c'est ma faute de mentir. Mais je peux vraiment tout expliquer. Tant que tu écoutes, je te dirai tout, Phi Babe. »
« Tu mourras partout où tu iras. »

La voix venant de l'autre côté de la porte semblait très froide. Charlie soupira, ne sachant pas quoi faire de cette situation. Il avait déjà penser qu'un jour il dirait tout à Babe. Il attendait juste le bon moment. Et il ne s'attendait vraiment pas à ce que le jour où Babe découvrirait toutes ces choses arriverait si tôt. Il ne pouvait pas le blâmer d'être si en colère contre lui. Tout le monde devait être en colère mais il espérait toujours que dans le cœur de Babe, il y avait encore un peu d'affection pour lui.
Il espérait que Babe céderait et lui donnerait une chance de s'expliquer mais d'après ce qu'il voyait maintenant, il avait une idée claire de ce qui allait se passer.
Babe est toujours têtu bien que souvent doux avec lui, Babe n'était fondamentalement pas une personne qui abandonnait facilement, et encore moins la personne qui se faisait du mal. D'autres personnes ne l'accepteraient certainement pas.

« Tu as raison, je suis son fils. Papa m'a adopté quand j'étais enfant. »

À ce moment-là, il n'y avait aucun signe que Babe accepterait de sortir et de le rencontrer. Charlie décida alors de dire ce qu'il avait à dire parce qu'il pensait que Babe pourrait l'écouter, même s'il ne voulait pas revoir son visage.

« Quand on m'a pris en charge, je ne savais rien. Je pensais juste qu'il me donnerait de la nourriture à manger et me donnerait une maison. Je ne savais rien de lui. »

Quand il n'eut pas de réponse, Charlie avait l'impression de parler à la porte. Mais il pensait toujours que c'était la seule façon de faire comprendre à Babe, il essaya ensuite d'en expliquer davantage.

« Il disait de faire ce qu'il m'ordonnait et qu'ensuite, il m'enverrait étudier autant que je le voulais. Je n'ai donc rien eu à redire à ce qu'il m'adopte. Je comprenais qu'il ne veuille pas avoir d'enfants et qu'il ne voulait pas se marier non plus. J'ai donc tout fait comme il me l'ordonnait, même si je ne savais pas pourquoi je le faisait. Puis, quand j'ai commencé à aller à l'université, Pa m'a envoyé étudier en Suède et j'y suis resté jusqu'à ce que j'obtienne mon diplôme. »
« ... »
« Un jour, peu de temps après mon retour, j'ai entendu Pa parler à mon frère, un autre enfant qu'il avait adopté. Pa a dit qu'il voulait avoir un enfant avec un Alpha qui était aussi l'enfant qu'il avait adopté. »
« ... »
« Pa a dit que quoi qu'il ferait, il voulait avoir un enfant avec cet Alpha. S'il ne pouvait le faire volontairement, alors il le forcerait jusqu'à ce qu'il doive avoir des enfants. Et dès que l'enfant sera né, l'enfant appartiendrait certainement à Pa. »
« ... »
« Quand je l'ai découvert, j'ai été choqué. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit ce genre de personne. Je ne sais même pas qui est l'Alpha, mais je sais qu'il se comporte très mal. J'ai donc pensé que, quoi qu'il arrive, je devais empêcher Pa de réussir. Parce que si je savais et que je ne faisais rien, je me sentirais certainement mal dans ma peau pour le reste de ma vie. »

Charlie s'arrêta pour reprendre son souffle alors qu'il racontait cette histoire. Il semble qu'il s'arrêta un moment pour se préparer à la phrase suivante, mais il le fit un moment pour laisser la personne derrière la porte se préparer à l'entendre, car il savait que cette question était très gênante pour l'esprit de Babe. Il trouvait cela très difficile d'en parler. Même s'il venait de le découvrir, il se sentait si mal. A quel point les gens qui devaient traverser quelque chose comme ça étaient-ils dévastés ? Il n'osait pas l'imaginer.

« Puis j'ai enquêté et découvert que l'Alpha en question était un enfant adopté par mon père et qui s'était enfui de chez lui à l'âge de 18 ans. Et jusqu'à présent, Pa et les autres frères essayaient toujours de le ramener à la maison. Je ne savais rien de cette personne à part que je ne l'entende l'appeler Babe. »

La voix de Charlie tremblait légèrement, alors qu'il pensait à ce que son père et son frère aîné feraient à Babe. Cela le rendit si malade qu'il voulait pleurer. Même s'il ne connaissait personne d'autre, il était toujours tellement ému qu'il ne pouvait pas supporter de rester immobile. Mais ce n'était rien comparé à son sentiment actuel : qu'il aimait Babe de tout son cœur. Ensuite, il dût réfléchir à ce que ces gens feraient aux gens qu'il aimait. Le simple fait d'y penser l'avait déjà presque fait s'évanouir.

« Puis j'ai commencé à chercher cette personne avec un seul indice : il s'appelait Babe. Je ne pouvais demander à personne à la maison, parce qu'on avait dit à tout le monde de ne pas parler de l'enfant. Je devais bien me comporter pour gagner la confiance de mon père pour qu'il me donne plus d'indices. »
« ... »
« Je l'ai fais pendant quelques mois jusqu'à ce que je trouve enfin un chauffeur qui lisait souvent les nouvelles appelées PitBabe. Il semblerait qu'il était très célèbre, mais quand je cherchais sur Internet il n'y avait pas d'historique familial. J'ai donc commencé à me demander si c'était peut-être le même Babe que je cherchais. »
« ... »
« Je t'ai suivi pendant quelques semaines, aller sur le circuit de course tous les jours. Je t'y ai vu plusieurs fois. À ce moment-là, tu ne m'avais pas du tout vu mais je voulais quand même y aller et m'assurer que tu allais bien. »
« ... »
« Mais dès le début, je ne voulais que prendre soin de toi, tout devenait plus intéressant pour moi de regarder les courses automobiles. J'aimais vraiment regarder quand tu concourais, puis je commençais à m'intéresser à regarder d'autres coureurs. Je les regardaient tous les jours et tout à coup je me suis demandé, et si je pouvais conduire comme ça ? »
« ... »
« J'y ai donc pensé. Si je pouvais te garder à proximité et aussi être un coureur, ce serait bien. »
« ... »
« Et la chose la plus importante... Je pensais à la façon de mourir. Pa ne pourra jamais cesser de traiter avec toi parce qu'il n'a trouvé personne d'autre qui ait les mêmes capacités que les tiennes. »

Charlie fut choqué. Il savait que ce qu'il avait décidé de faire n'était pas entièrement vrai. Il interférait dans la vie des autres sans même demander son consentement mais parce qu'il pensait que c'était la seule façon de libérer Babe, il fut forcé de le faire.

« C'est-à-dire que je devais faire en sorte qu'il n'obtienne pas ce qu'il veut... »

Tout à coup, la porte de la chambre s'ouvrit sans que Charlie ne s'y attende et dans la seconde suivante, il fut saisit par le col de sa chemise si fort qu'il chancela.

« Qu'est-ce que tu as fais ? »

Babe serra les dents et son visage était maintenant très pâle mais ce qui était encore plus effrayant, c'était so regard qui débordait de colère à ce moment-là.

« P'Babe... »
« Je t'ai demandé ce que tu m'avais fais ! », cria Babe tandis que Charlie était si nerveux et effrayé qu'il ne pouvait pas parler.

Il n'avait pas peur que Babe lui hurle dessus ou qu'il soit frappé à nouveau mais il avait peur que Babe sache ce qu'il avait fait. Il ne lui pardonnerait plus jamais.

« Réponds ! »
« Je... », Charlie essaya de garder sa voix tremblante aussi normale que possible mais dans une situation comme celle-ci, il n'était pas facile de le faire, « ... J'absorbe tes sens. »
«  Toi !!! »

En entendant cela, Babe se sentit tellement en colère que du sang coulait sur son visage. Babe le jeta dans la chambre à coucher et le plaqua fort contre le mur. Pendant ce temps, ses yeux regardaient son visage calmement.

« Tu fais comme si tu parlais bien ! Fais semblant de vouloir m'aider ! Mais quelle est la différence entre ce que tu fais et ce que font ton père et ton frère ?! »
« Je... »
« Tu es aussi un Énigma. Alors pourquoi me joues-tu des tours ?!

Babe rugissait de colère avant d'attraper Charlie et de le jeter sur le lit jusqu'à ce que la grande figure perde pied et s'assoit. Mais cela n'avait pas d'importance parce que maintenant Charlie fronçait les sourcils de confusion par ce qu'il venait d'entendre de la bouche de Babe.

« Quoi ? », demanda Charlie, confus, « Qui est Énigma? »
« Toi ! », cria Babe impuissant.

Jusqu'à présent, Charlie continuerait à réécrire le livre comme si ce qui s'était passé dans sa vie n'était pas du tout important.

« Tu as dis que tu ne voulais pas que j'ai des enfants avec lui. Mais tu es venu me faire ça ! »
« Attends Babe, non... »

Charlie s'approcha de Babe pour essayer de l'attraper mais Babe continuait de le repousser, ne le laissant pas s'approcher du tout.

« Recules ! Ne t'approches pas de moi ! »
« Babe, je ne suis pas un Énigma ! »
« Le vieil homme t'a adopté. Sans l'Énigma, il ne t'aurais pas pris ! »

À ce moment-là, il n'y avait que de la colère dans les yeux de Babe, parce que ce à quoi il pensait c'était l'amour. Mais en réalité, il s'avéra que ce n'était qu'un canular. En fin de compte, sa vie n'était pas différente des jeux auxquels les gens du pays jouaient pour le plaisir. Il ne servait à rien de plus que cela.

« Tu es comme ton frère aîné ! Quand il l'a utilisé, il n'a pas pu m'attraper, alors le vieil homme t'a envoyé ! »
« Tu as tort. Peux-tu m'écouter d'abord... »
« Tu as dit que tu m'aimais. Mais tu es venu me transformer en Oméga et tu m'as rendu enceint de ton enfant ! »
« Arrêtes de devenir fou, P'Babe ! Pourquoi aurais-je faire cela ?! »

Charlie cria sur Babe avec impatience et bien sûr, cela figea Babe. Pendant ce temps, la personne qui avait accidentellement élevé la voix était à nouveau en colère parce qu'il était impatient de contrôler ses émotions. Il ne voulait pas du tout parler à Babe comme ça. Mais s'il ne le faisait pas, Babe ne voudrait peut-être pas l'écouter du tout.

« Je suis un Alpha ordinaire. Ce n'est pas du tout ce que j'ai dis. », dit le grand homme avec une expression agacée mais il pouvait dire qu'il faisait de son mieux pour rester calme.
« Mais tu m'as fais comme ça. »
« Oui, mais je ne suis pas un Ėnigma. J'ai juste des caractéristiques particulières comme toi. »

Après avoir entendu cela, Babe semblait se calmer un peu et il regarda Charlie fixement comme s'il essayait de l'attraper dans un mensonge. Bien sûr, ce qu'il disait avait du sens mais il ne pouvait plus le croire après avoir été trompé comme ça.

« Écoute, P'Babe, j'ai changé tes sens comme ça. Mais je le jure, je ne suis pas un Enigma. », dit Charlie en regardant Babe avec l'expression la plus sérieuse qu'il n'avait jamais vue sur l'enfant, « Je ne suis pas venu te changer. Je suis ici pour que personne ne puisse te transformer en quelque chose que tu ne veux pas. »
« ... »
« Je ne peux pas te rendre enceint. Et même si je pouvais vraiment le faire, je ne le ferai pas parce que je sais que je ne veux jamais avoir d'enfants. »

Charlie ne savait pas si les larmes qui coulaient maintenant des yeux de Babe provenaient de la tristesse, de la colère ou d'une combinaison des deux. Mais le regard vif qui le regardait était vraiment douloureux, il n'avait jamais pensé qu'être haït par la personne qu'il aimait serait aussi douloureux.

« Je ne sais pas si je peux te faire confiance. »

Babe ne lui cria ou ne lui frappa pas dessus comme auparavant. Au lieu de cela, il parla d'une voix basse qui semblait si froide qu'il pouvait à peine imaginer à quel point elle était drôle avant, quand ils se taquinaient, « Bien que l'histoire semble crédible, mais quand elle sort de ta bouche... »
« ... »
« J'ai l'impression que ce n'est qu'un mensonge. »
« Je sais que tu ne veux pas me croire en ce moment. Mais crois-moi, je ne t'ai pas mis enceint. », déclara Charlie d'un ton sérieux, « Je ne sais pas combien de fois je suis entré et me suis délivré à l'intérieur. Si je pouvais te rendre enceint, ton estomac aurait déjà dû grandir maintenant. »
« ... »
« Si tu ne me crois pas, je descendrai t'acheter un test de grossesse et je m'assurerai de tout. »
« Si tu n'es pas un Enigma, alors comment peux-tu changer mes capacités ? »
« C'est ce qui me rend spécial. Si je ne peux pas faire quelque chose, pourquoi m'aurait-il adopté ? »

Le jeune homme prit une respiration lente comme s'il se calmait et repensait à la façon dont il devrait parler afin que Babe puisse facilement comprendre la question.

« Au début, je ne savais pas que j'étais différent des autres, parce que mon corps était normal. La première personne à le savoir était ma mère, elle était est une Alpha avec les mêmes caractéristiques. Elle pouvait cacher le point de vue des autres. »
« C'est comme l'hypnose ? »
« C'est similaire à ça, mais elle ne pouvait pas faire d'images, juste pour empêcher les autres de voir les choses pendant un certain temps. », poursuivit Charlie, « Mais quand j'ai commencé à grandir, tout à coup ma mère ne pouvait plus le faire mais moi qui pouvait le faire. »

Les paroles de Charlie rendirent Babe sans voix. Ses beaux yeux s'élargirent lorsqu'il commença à deviner quelles étaient les caractéristiques particulières de Charlie.

« À cette époque, ma mère savait que j'avais aussi des caractéristiques particulières. »
« ... »
« Et cette caractéristique est que je peux prendre celle de quelqu'un d'autre et la faire mienne. »

Si ce que Charlie disait était vrai, tout était maintenant en place. Lui, qui avait toujours eu les bon sens, s'étaient soudainement aggravés depuis l'arrivée de Charlie et en même temps, les siens s'amélioraient de plus en plus.

« Comment peux-tu... »
« Cela doit être fait par le toucher. », répondit immédiatement Charlie à la question, « Chacun utilise une méthode différente. Certaines personnes le touche simplement et peuvent le prendre. D'autres, peuvent avoir à s'embrasser et d'autres encore peuvent même avoir des relations sexuelles. »
« ... »
« Et certaines personnes doivent avoir des relations sexuelles plusieurs fois avant de pouvoir l'absorber lentement... »