Fake D(h)ating

Chapitre 53: Première fois

Pdv Edvin

Ayant quitté le restaurant depuis quelques minutes, nous décidons de faire une petite balade digestive malgré le froid. Main dans la main, je me sens comme sur un nuage. Nous marchions en silence depuis une dizaine de minutes, lui regardant les étoiles et moi le regardant lui.

- On...

- Tu....

Nous avons commencé nos phrases en même temps, après un léger rire je lui dis qu'il peut parler en premier.

- C'est quoi la suite de la soirée Amor ?

- Je te ramène chez toi, tu te poses devant La casa de papel. De mon côté, je me mets en pyjama et je matte le cul d'Orlando Bloom.

Un sourire illumine son visage au nom avant qu'il le perde, réalisant pleinement ce que je viens dire.

- Oh.... ok....

Je le tire vers moi, enroulant mes bras autour de ses hanches, il place ses mains autour de mon cou.

- Je plaisante bébé. On va chez moi terminer ce que nous avons commencé.

Ses joues rougissent, il replace une mèche de mes cheveux que le vent a fait rebiquer. Omar me vole un baiser avant de m'emmener vers la voiture. Derrière le volant, je sens son regard chocolat sur moi.

- Moi aussi j'ai envie de toi pourtant ne me regarde pas ainsi s'il te plaît. J'ai du mal à me concentrer sur la route.

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À peine la porte d'entrée ouverte, Otis nous saute dessus. Omar lui donne quelques caresses pendant que je me déshabille. Nous échangeons nos rôles pour que je donne à manger à ma boule de poils préférée. L'ayant promener juste avant d'aller chercher le bouclé nous sommes tranquilles pour le reste de la soirée. Ses yeux brillants d'envie se baladent sur mon corps. Oui, Omar, je porte du bleu parce que je sais que tu me trouves sexy. Il se rapproche de moi, prends mon visage entre ses mains pour m'embrasser légèrement.

- Edvin....

- Moi aussi Omar...

Je dépose un bisous sur sa joue qui le fait rougir. Entre nous ce bisous a toujours été spécial. Montrant ce que nous étions incapable d'énoncer. Je lis mes doigts aux siens pour l'entraîner dans ma chambre. Il me plaque doucement contre la porte avant de murmurer.

- Ferme la porte s'il te plaît. J'aime beaucoup Otis, par contre cette fois ci je refuse d'être interrompu pendant ce qu'il va se passer.

Je suis pris d'un fou rire. C'est vrai que nous sommes souvent interrompus. Si on était dans une fanfiction je penserais que l'auteur ou autrice prend son pied à nous voir ne pas prendre le notre.

- Ne t'inquiètes pas, dès qu'il a fini de manger il va se poser dans son panier et dormir jusqu'à demain.

- Hum... Est sa seule réponse tandis qu'il attaque déjà mon cou de ses doux baisers.

Je penche ma tête pour lui offrir un accès total à ma peau. Ses baisers s'intensifient devenant morsure ce qui me laisse échapper un gémissement.

- Tu sens si bon.

Le souffle produit par sa phrase me procure de nombreux frissons. C'est la première fois que cette phrase me fait autant d'effet. Mes doigts glissent sur sa peau sous sa chemise, d'un geste synchronisé nous commençons à déboutonner nos habits respectifs. Je pose mes paumes sur son torse sentant son cœur battre sous celles-ci. La pulpe de mes doigts caresse ses épaules, ses bras avant de se perdre sur son dos. Son index suit une ligne imaginaire sur mon torse avant de se glisser dans ma ceinture pour me tirer jusqu'au lit.