Chapitre 32: Une famille ?

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- Omar ? M'appelle Edvin revenant de sa promenade avec Otis.

- Dans la cuisine !

- Qu'est ce que tu prépare de bon ? M’enlaçant par derrière en déposant un baiser sur ma joue.

- Une tortilla. Allez chez ma mère m’a inspiré.

Ses bras se déssèrent mais il ne recule pas. La pulpe de mes doigts effleure ses derniers pour l'inciter à parler en silence.

- Ma mère m’a répondu… Elle aimerait discuter et rattraper le temps perdu en m’invitant à manger avec elle samedi.

- C’est une bonne nouvelle Vi.

- Oui…. mais j’y arriverai pas tout seul. Tu… Tu peux venir avec moi ?

Je me retourne pour lui faire face.

- Bien sûr. Ça va bien se passer. Vous avez tous les deux fait un pas vers l’autre, vous en aviez besoin.

- Merci. De m’avoir conseillé de lui envoyer un message. Précise t’il sous mon regard perdu.

Pour seule réponse je lui embrasse la joue avant de lui demander de mettre la table car ce sera bientôt prêt. Edvin met ses paumes sur mes joues avant de déposer ses lèvres sur les miennes. Ce baiser est spécial, il n’a pas envie de m’embrasser pour l'action, il a besoin de réconfort. Comme moi quand ma bouche se pose sur la sienne je ne pense plus à rien, lui a besoin d’affection. Ce dernier garde les yeux fermés quelques secondes après la fin du baiser. Je remets une mèche derrière son oreille ce qui semble le sortir de sa torpeur. Nous nous sourions mutuellement et toujours sans un mot il se détache de moi.

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- Caramel macchiato pour monsieur. Lui tendant son verre. J’ai eu le temps de promener Otis, passer au Starbucks, ranger le salon et tu n’es toujours pas levé. C’est moi la marmotte d’habitude, qu’est ce qu’il t’arrive.

Ses yeux noisettes plongent dans les miens. D’une voix faible il me répond.

- J’ai peur.

Je mets quelques secondes pour me rappeler que c’est aujourd’hui le diner avec sa mère.

- Vi, tu peux toujours annuler si ça te met dans cet état.

- Non je dois y aller. C’est ma mère, j'ai besoin d’elle malgré tout.

Je suis tellement proche de ma mère que je ne peux qu’imaginer le fait de quasiment vivre sans. Je lui parle tous les jours, ça lui a demandé un effort de simplement lui envoyer un message. Sa famille est le contraire de la mienne, ce qui c’est passé dans nos vies nous a soudés contrairement à eux que ça à détruit.

- Je serais la si tu as le moindre problème.

Je l’embrasse sur le front puis retourne dans le salon pour le laisser seul. Il en a besoin. Mes yeux se posent sur son mur de photo me faisant la réfléxion qu’en dehors de la photo que j’ai vu l’autre jour ou il est avec son frère il n’y a aucune photo de sa famille. Mon cœur se sert pour lui quand je sens le chien entre mes jambes. Je m’assois à ses côtés pour le caresser.

Heureusement que t’es la toi. Ton maître t’aime beaucoup tu sais ?! Je continue mes papouilles une dizaine de minutes avant que j’entende le blond dans le couloir. En silence il s’assoit à nos côtés, pose sa tête sur mon épaule.

- Toi aussi.

Mes boucles se posent sur sa chevelure dorée dans un silence apaisant.

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Fake D(h)atingWhere stories live. Discover now