Chapitre 10: Orlando Bloom

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Pdv Edvin

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Pdv Edvin

Ça fait environ deux mois que le tournage a commencé. Nous avons pris beaucoup de retard sur le programme. Toute l'équipe est fatiguée. Tout le monde s'entend bien, malgré quelques frictions qui commencent à se faire sentir à cause du stress et de la fatigue. Omar est toujours fidèle à lui-même. Beau mais arrogant. Ce matin, on tourne une scène dans la voiture. Il a toujours beaucoup de mal avec ces dernières mais n'a jamais voulu nous dire pourquoi.

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Ses doigts caramels se posent sur ma cuisse. Sa main est moite, je le sens même à travers mon jean. Ce que je ressens aussi, ce sont des picotements. À l'endroit où se trouve la pulpe de ses doigts. Au bout de 20 minutes de scène, il a encore oublié une réplique. Exténué, je sors de la voiture en hurlant que le tournage serait beaucoup plus facile sans lui. Beaucoup plus professionnel.

Lisa nous donne dix minutes de pause. Tout le monde souffle un bon coup, fume, va aux toilettes, boit un verre d'eau. Le bouclé, relis une dernière fois son texte pour essayer de bien s'imprégner de ses répliques.

Finalement, la scène se passe bien. En quinze minutes elle est bouclée. C'est maintenant aux acteurs de la famille de Simon d'entrer en scène.

Celui à la peau caramel va dehors, pendant que je me dirige vers notre canapé.

🍑Séb🍑

Salut Edvin. J'espère que tu vas bien. J'aimerai te parler sérieusement. Rejoins moi à ta loge à la pause déj. S'il te plaît.

Sébastien... On se tourne autour depuis quelque temps maintenant. Des compliments, des phrases ambiguës. On a plusieurs dates mais rien de sérieux. Je ne sais clairement pas où j'en suis avec lui. Je le trouve très sexy mais ça s'arrête là. Je ne veux pas le faire souffrir en le laissant se faire de fausses idées. Je ne trouve pas la petite étincelle.

- Ça fait deux minutes que tu plantes devant ton écran. On dirait un mollusque échoué. T'a l'air encore plus con que d'habitude.

Je suis pris d'un sursaut ne l'ayant pas entendu revenir. Omar. Ma chère co-star. Lui non plus je ne sais pas où j'en suis. Il me tent un gobelet Starbucks, puis s'assoit à sa place. Je le remercie d'un mouvement de tête.

- C'est Sébastien, il veut me parler.

Son visage se ferme d'un coup, comme un Bernard L'hermite. C'est moi le mollusque après.

- Quoi t'es jaloux ?

-Peut-être... murmure t'il.

Attends !?

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