Chapitre 44: Nouvel an

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Pdv Omar 

Je cherche mon liner partout quand je croise le regard d'Edvin qui me reluque de la tête aux pieds. Je suis simplement vêtu de mon caleçon.

- Tu sais que c'est un appel de ce trimbaler comme ça dans mon salon. 

- Je suis désolé, t'as pas vu mon liner ? 

- Dans ton cul ? 

- Déjà vérifié.

- Tu mets toujours dix ans à vider tes affaires, t'as regarder dans le sac que t'a emmené chez ma mère ? 

- Ah ouais, merci ! 

- Mets quelque chose sur ton dos ou je te te saute dessus. 

Pour le titiller je dandine exagérément mes fesses.

- Putain…. Je l'entends murmurer en retournant dans la chambre. 

Mon rire lui répond, je ne le vois pas pourtant je sais qu'un sourire a pris place sur son visage. 

Nos tensions personnelles se sont apaisées. J'ai été sur la tombe de Léna pour lui souhaiter son anniversaire avec un bouquet de fleurs. Simplement. J'arrive doucement à me détacher de son souvenir. Grâce au blond je ne me sens plus hanté par elle. Elle est toujours présente mais c'est devenue une bonne chose. De son côté, il me parlera d'Isak quand il se sentira prêt mais il a l'air d'aller bien. Mieux en tout cas. Comme si s'éloigner de cette maison tenait à distance ses souvenirs et ses soucis. 

Je trouve ce que je cherche, enfile mon costume blanc, finit de me maquiller puis rejoins Edvin, mon liner toujours entre les doigts et une idée en tête. 

- Vi, je peux te mettre du crayon ? 

- Non, c'est pas mon truc. 

- Dommage, je suis sur tu serais sexy avec. Je mets un tee-shirt en dessous de ma veste ou pas ? 

- Il y aurait eu ses parents je t'aurais dit oui mais il n'y a que des amis de Wilma. Tu peux montrer à quel point t'es sexy. 

J'ai à peine ouvert la bouche qu'il me répond.

- Non, elle ne sera pas là. Insistant sur le pronom. 

- T'es prêt ? 

- Je mets mes bagues, on peut y aller. 

Ma main sur la poignée, son index se pose sur mon cou pour descendre le long de mon torse. 

- Tu devrais mettre le collier que t'avais à la soirée de ton premier album. Il habille ton cou.

Après être revenu il tire dessus pour me voler un baiser. 

- Je comprends mieux pourquoi tu voulais que je le mette. Mordillant sa lèvre inférieure. 

Une fois dans l'ascenseur, je prends quelques minutes pour le regarder en détail. Il porte un jean noir, une chemise bleu roi et un long manteau gris qui complète le look. Une chaîne en argent et ses bagues. C'est très simple mais c'est très lui. 

- T'es… tellement toi. Ma phrase n'est qu'un murmure.

Ses joues rougissent pourtant il ne me répond pas se contentant de croiser ses doigts aux miens. 

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