Un script pour deux.

Chapitre 28

Moi : Bonjour, c'est Noah Malik, j'aimerais parler à maître Parker, s'il vous plaît.

... : Je vous le passe.

***

Avocat : Oui, allô, monsieur Malik. Que puis-je pour vous ?  

Moi : Bonjour, je suis à San Diego avec Amber et sa mère, j'aurais aimé m'assurer que le bébé ne disparaisse plus dans la nature. Sa santé est déjà mise en péril. J'aimerais faire signer un contrat à Amber pour qu'elle promettre de prendre soin d'elle dans le centre de désintox où elle va et qu'à la naissance, elle me cède la garde du bébé. 

Avocat : D'accord, vous voulez qu'elle renonce à ses droits parentaux ?

Moi : Oui, honnêtement, elle n'a rien d'une mère. 

Avocat : Je vais contacter son avocat, il verra avec elle et je vous recontacte au plus vite.

Moi : Merci, dis-je en espérant parvenir à avoir la garde exclusive de mon bébé. Si elle réclame de l'argent, je suis prêt à en donner. 

Avocat : Vous ne pouvez pas acheter les droits parentaux. 

Moi : Je sais, mais tout n'est pas obligé d'être noté. 

Avocat : Je ne fais pas ce genre de chose.

Moi : Ecoutez, je m'en fiche de ce que vous faites ou pas. Mon bébé est en danger parce que sa mère est immature et inconsciente. Elle ne mérite pas d'avoir des droits sur lui s'il vient au monde et parvient à survivre. Mon rôle est de le protéger, le vôtre est de m'aider ! Je vous demande pas votre avis, je veux que vous fassiez en sorte que mon enfant ait une chance d'avoir une belle et longue vie ! Je paye et vous agissez, c'est compris.

Avocat : D'accord, dit-il simplement. Je vous recontacte au plus vite. 

Moi : Parfait, à très vite.

* Fin de la conversation *

Il va falloir que les gens qui m'entourent et que je paie apprennent à faire ce que je dis, surtout quand ça concerne mon futur enfant. Plus rien ne m'éloignera de lui, et Amber à intérêt à prendre soin de lui, surtout maintenant que son avenir est incertain. Je ne m'attrape pas là-dessus pour l'instant, je ferais face plus tard, le plus important c'est que ce bébé naisse en vie. Il pourra compter sur moi, peu importe les conséquences de la drogue sur son développement. 

Alice me surprend en posant sa main sur mon épaule, son sourire chaleureux, me rassure instantanément lorsque je me retourne. J'accepte avec joie son étreinte réconfortante. J'ai du mal à croire que cette femme si gentille, qui s'est toujours battu pour son unique enfant, soit obligé de faire face à toute cette merde. Amber se moque clairement de bousiller la vie des autres par ces actes. Je peux comprendre qu'elle m'en veuille, mais sa mère et le bébé y sont pour rien. Elle a de la chance que son père soit en voyage d'affaires, sinon, je pense qu'elle aurait passé un sale quart d'heure. Ayant déjà rencontré son paternel, je sais combien il peut être impressionnant. 

Alice : Ca va aller, maintenant. 

Moi : Il faut qu'elle prenne conscience qu'elle est en train de ruiner la vie du bébé. 

Alice : Je lui ai dit, mais ça n'a pas l'air de l'intéresser. Elle est perdue.

Moi : Peut-être, mais elle aurait pu demander de l'aider.

Alice : Je n'excuse pas ses actes, loin de là, mais c'est sa façon de demander de l'aide. 

Moi : Elle m'a avoué, préférer mon argent à l'enfant. Est-ce que vous me soutiendrez si je demande la garde exclusive ?