Selinna.

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« Comment oses-tu chienne ? »

Sélinna était bien incapable de répondre. La phase activée l'en empêchait. Le pirate, l'avait vendue à un marchand, contre des pièces détachées. Naïvement, une fois sur la planète, elle avait crue, qu'il lui suffirait de se présenter à la police pour être protégée.

Quelle n'avait pas été sa surprise, lorsque les policiers lui avaient mis sous le nez le texte de la résolution 5495, avant de la ramener. Ce monde appliquait l'esclavage, tout colon incapable d'assurer sa protection seul, était un esclave.

Ils l'avaient donc reconduite chez son marchand, en lui ordonnant de ne plus laisser traîner ses affaires.

Il avait donc, entreprit de la dresser.

Il coupa la phase.

« Je t'ai posé une question chienne, comment oses-tu ? »

Elle se prosternât au sol. Seule la soumission pouvait lui acheter un peu de clémence. « Pardon maître, je ne connaissais pas la résolution. »

Il était plus calme, lorsqu'elle se trouvait à terre devant lui. Mais cette fois ci son maître était terriblement en colère.

« Et tu pensais, que Jarl Daval, ton maître, faisait quelque chose d'illégal ? Sache que je respecte toujours la loi. C'est toi, qui es dans l'illégalité en jetant la suspicion sur moi. »

Il relança la phase. Dans cette douleure, il la posséda. C'était si bon de posséder une fille en phase.

Puis il cessa la phase.

« Je vais te laisser te reposer. Demain, tu viendras me faire ta soumission, et implorer ta punition. Lorsque je te revendrais, je veux être sûr de revendre de la bonne marchandise. J'ai une réputation à tenir. »

Il lui avait fallu quinze jours pour se déclarer satisfait. Entre temps, elle avait dû apprendre toutes les passions du nouveau maître.

Elle vivait dans une niche dehors, livrée aux éléments. Le soir, un robot lui déposait une gamelle de soupe, et le matin, une sorte de pâtée de céréales. Lorsqu'elle parvenait à attirer l'attention de son maître, elle était autorisée à se nettoyer, face au jet de la cours, avant d'aller se présenter à lui, tremblante.

Là, il lui apprenait les postures de l'esclave. La base, se tenir correctement à genoux, puis danser, se déshabiller devant lui.

Un soir, il lui fit préparer la maison. Il avait une invitée. Elle vint avec son esclave, un garçon brun nommé Hugo.

Comme elle, il était nu, à genoux devant sa maîtresse.

Puis elle lui dit :

« Chien, montre comme tu bandes bien, pour ta maîtresse. »

Il avait l'habitude. Il commença à se stimuler. Elle le fouettait.

« Tu vois, le problème des esclaves mâles, est qu'il leur faut du temps pour se mettre en état de servir. Il est donc important de les fouetter, qu'ils comprennent à quel point, ils manquent leur maîtresse se faisant. »

Les deux, tournaient autour du garçon.

« Tu devrais l'enculer avec un gode, il réagirait sans doute mieux. »

Elle rit de la proposition. « C'est une idée, mais cela ne m'excite pas, cela dit si tu veux ? »

« Je crois que je vais m'en amuser, utilise ma chienne pour te caresser, elle est encore un peu rude des mains, mais si tu la fouette un peu, elle apprendra. »

Héros de l'empireWhere stories live. Discover now