Quotidien du malheur.

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La semaine passée, notre chambrée ne fût désignées pour aucune tâche. Nous pouvions nous reposer.

Nous pensions, que c'était un privilège. Quelle déception, lorsque le samedi un robot nous emmena dans une salle ronde, quelques étages plus bas dans l'astéroïde. Là, nos maîtres nous attendaient.

« Vous vous êtes bien reposées, j'espère » Demanda le chef. Comme les autres, il était en compagnie de plusieurs filles.

Tout à coups l'horrible douleur nous pris. La phase, cinq minutes de pure douleur, rien de ce que nous avions vécu la semaine précédente, ne nous avait préparé à cela. La promesse de ces monstres de nous punir en phase, si nous ne les servions pas.

Selina un peu plus lente, ne compris pas pourquoi nous nous mimes à genoux et implorâmes nos maîtres, de nous accorder l'honneur de les servir la semaine suivante.

Nous fûmes bien évidements exaucés.

Laurence, encore une fois mise à contribution, prépara nos tenues. Nous étions de compagnie pour les repas et les soirées. Un repas sur deux, se ferait en notre compagnie. Pour l'occasion, elle nous fit de belles robes en satin. De vraie robes de conte de fées, mettant notre silhouette en valeur. En l'essayant, je repensais encore une fois à Grégory. S'il m'avait s'était intéressé à moi, peut-être n'aurais-je pas été vierge, en atteignant ce lieu d'horreur. Même cela, m'avait été enlevé. Le cyborg avait bien ri, lorsque la tâche de sang s'était étalée sous moi, lors de sa première intrusion. Ses camarades, avaient alors insistés, pour aussi profiter de l'occasion, et pour mon premier soir, trois vis m'étaient passés par le corps, devant et derrière.

Nous rentrions dans la salle des dîners, lorsque Roberta passa à l'acte. En passant devant une desserte, elle attrapa un couteau. Un beau couteau à viande. Elle se préparait à l'enfoncer dans son sein, lorsque s'effondra terrassée par la douleur.

« Idiote » fit Harvanne, en écartant le couteau d'un geste négligeant du pied. « Tu t'imagines réellement, que nous allons vous laisser vous suicider ? »

En moins de temps, qu'il n'en faut pour le dire, nous nous sommes retrouvées attachées dans un caveau, chacune avec son pilori. Tous les jours, un de nos bourreaux, venait nous rendre visite.

Le premier, fut Durcet.

« Je vous explique les filles, vous êtes attachées aux piloris. Ils s'ouvriront toutes les deux heures, pour vous permettre de changer de côté. Si vous vous manquez, il faudra attendre dix minutes, pour pouvoir le faire, et le phase sera envoyée toutes les deux minutes. En fin de journée, vous aurez cinq minutes de liberté. Si vous avez fait jouir l'un de nous deux fois, pas de phase, sinon phase.

Lorsque l'un de nous, viens vous rendre visite, c'est la ronde, l'une d'entre vous est libérée et fouette sa voisine de gauche. Pas de question ? Alors exécution. »

Pendant que Laurence, ma voisine de droite, se levait, attrapait un fouet, et commençait à fouetter Roberta à sa gauche, je sentis Durcet rentrer en moi. Il suivait la ronde, en jouissant de chacune d'entre nous. Parfois, il s'arrêterait plus, à l'une d'entre nous. Pour l'heure je serais les fesses, espérant ainsi, obtenir la remise de ma phase quotidienne.

Selina, tenta d'obtenir une remise.

« Nous n'y sommes pour rien, c'est la tentative de Roberta. » La pauvre fille, subissait à ce moment les coups de Laurence ne dis rien. Je vis juste une larme couler sur sa joue.

« Qu'importe femelle, tu me casse les oreilles. Vous êtes responsables les unes des autres, d'éviter que l'une d'entre vous ne fasse une bêtise, et c'est tellement bon de vous punir. » le monstre, n'hésitait même pas à avouer sa perversité.

Mes tentatives, furent vaines. Ils abusaient tellement de leur perversité, qu'ils étaient trop fatigués, pour nous rendre hommage.

Durant sept jours, nous fîmes des rondes, par devant par derrière, sept fois nous subîmes la phase, puis, nous eûmes l'autorisation de regagner notre chambre. L'ambiance avait changée. Plusieurs de nos compagnes, tenaient Roberta pour responsable de notre punition. Seule Anne Louise et moi, tentions de nous montrer un peu plus indulgentes.

« De toutes les façons, nous craquerons toutes, et nous seront toutes punies et repunies, sans fin. » Me confia cette dernière, un soir de cafard. Elle était un peu plus âgée que moi, son compagnon, rencontré en étude d'agronomie, comme elle, était parti avec la première vague. Lorsue nous déprimions trop, elle venait me retrouver dans mon lit, et nous parlions.

Un jour, je lui indiquais, que nous pourrions nous réconforter, comme les femmes le fonds.

« Je voudrais bien, bien que ce ne soit pas mes goûts, nous avons besoin de tout le réconfort possible. Hélas, ce ne serait pas un service à te rendre. »

« Tu sais vu ce qui nous arrive, sexuellement, quelle différence ? »

« Ce n'est pas cela, mais penses que s'ils s'en aperçoivent, cela pourrait être un prétexte pour toutes nous punir. »

Terrorisée, je me gardais bien d'insister.

La semaine suivante, nous ne fûmes pas autoriser à servir nos maîtres. Afin d'éviter la phase, la compétition entre les chambres était féroce.

Puis, même la compétition ne servit plus à rien. Les pirates étaient partis en raid. Pendant neuf longues semaines, ils furent absents. Leur cible était loin, ils naviguaient lentement pour éviter la détection.

Pendant neuf longues semaines, la phase hebdomadaire se poursuivie sans relâche. Qu'importe, qu'ils ne soient pas là, que nous ne puissions rien faire. Nous étions enfermées dans nos chambres en permanence. Les robots nous emmenaient, chaque jour au gymnase et, une fois par semaine à la phase.

Le désespoir, se rependait parmi nous. La cinquième semaine, Selina craqua. Elle refusa de se rendre à la phase. Nous fûmes punies, deux fois. C'était celle, qui en avait le plus voulue à Roberta. Petit à petit, nous admîmes, que nous serions punies et repunies sans fin. Laurence tenta la grève de la faim, nous subîmes deux rondes. Nous étions condamnées à rester séduisantes, complaisantes, soumises et en bonne santé. Nos corps, ne nous appartenaient plus.

Héros de l'empireWhere stories live. Discover now