Vraiment désolé du retard j'ai complètement oublié!!
Chapitre non corrigé par faute de temps: soyez gentil!
🌙🌙
– Louis ? S'exprime Harry en retenant son passager lorsqu'il s'apprête à rejoindre les locaux de Stylinski, on se retrouve à midi ?
Le mécheux sourit. Il repense à la même proposition qu'il a eut lundi, mais qu'il a refusé à cause de son ami Eddie qui lui avait demandé la même chose et il rigole intérieurement en se souvenant comment Harry l'a pris lorsqu'ils en ont parlé hier soir.
– Et pourquoi est-ce que je déjeunerais avec vous Monsieur Styles ? Murmure-t-il d'une voix plutôt sensuelle ce qui étonne le bouclé, mais ça ne lui déplaît pas pour autant.
– Peut-être parce-que je suis irrésistible, le plus âgé approche ses lèvres du visage de Louis avant de descendre vers son oreille.
– Vraiment ?
– Oui, vraiment, il revient peu à peu vers ses lèvres sans jamais les toucher, c'est ce que j'ai cru comprendre cette nuit en tout cas.
Le comptable ricane avant d'ouvrir la porte et de s'échapper de la voiture sans qu'Harry ne s'en appercoive. Lorsque ce dernier descend à son tour, il rit en voyant son visage se décomposer puisqu'il s'attendait peut-être à ce que Louis l'embrasse. C'est donc en riant qu'ils s'approchent ensembles du grand immeuble face à eux avant d'entrer dans l'ascenseur. Une fois les portes fermées, le bouclé ne peut s'empêcher de passer une main dans le bas du dos de son amant pour le coller à lui alors que d'autres personnes sont présentes mais ne peuvent pas voir cette action puisqu'ils se trouvent dans le fond. Arrivé au premier étage, les employés partent et laissent les deux hommes ensembles qui sourient intérieurement lorsque personne n'entre et qu'ils se retrouvent véritablement tous les deux.
– J'ai envie de t'embrasser, murmure Harry à son oreille alors que le comptable ricane à sa remarque.
– Pas moi.
Il rit de nouveau de sa réponse, mais son sourire disparaît instinctivement lorsque son corps se retourne brutalement, venant cogner l'une des parois de cet ascenseur alors que le bouclé pose son front contre le sien en le regardant droit dans les yeux. Il chuchote de nouveau son envie, mais cette fois si Louis ne riposte rien du tout, incapable de dire quoi que ce soit dans ce genre de position de faiblesse. C'est donc après que les mains du futur PDG de Stylinski soient appuyés sur ses joues que leurs lèvres se touchent à une vitesse folle et que leurs bassins se collent de plus en plus.
Leurs respirations s'arrêtent, ils oublient même l'endroit où ils se trouvent lorsque Louis passe sa main dans ses belles boucles en remontant l'une de ses jambes jusqu'à son bassin. Malheureusement, ce petit moment d'égarement se stoppe net lorsque la voix de l'ascenseur annonce leur étage. Ils s'écartent le plus rapidement possible afin d'avoir une bonne distance entre eux tandis qu'Harry se recoiffe très rapidement et que Louis fait de même, les joues plus rouges que jamais avant qu'ils ne sortent comme si de rien n'était.
Premier point : Ne pas laisser ces deux hommes seuls ne serait-ce qu'une petite minute.
Après un dernier petit regard complice, ils repartent chacun de leur côté finir leurs affaires. En entrant dans son bureau, la secrétaire le suit en lui parlant des nombreux dossiers qu'il doit rattraper, mais comme à son habitude, il ne l'écoute pas et pense qu'à une chose : Louis. Il n'a jamais vraiment aimé cette femme, il l'a trouve superficielle et elle se permet certaines choses qui ne sont pas convenables juste parce qu'elle bosse avec le fils du grand Eric Styles. Elle est fausse, mentalement comme physiquement.
– Mon coquin ! S'écrie Pablo en entrant alors que la jeune femme partait.
Harry ne peut s'empêcher de sourire en baissant la tête pour ne pas se faire griller, mais il sait très bien que son ami l'a vu. Comme à son habitude, l'espagnol prend place non pas sur la chaise mais sur le bureau complètement et tape dans ses mains, tout content en attendant des informations bien précises du bouclé.
– Alors, raconte ! Il s'impatiente.
– Raconter quoi ? Riposte-t-il en se concentrant sur l'écran devant lui pour ne pas être tenter de rire en voyant la tête du jeune homme.
– Fais pas l'innocent Styles, je t'ai cramé avec Louis à la seconde où tu as franchis cet étage.
Sachant très bien qu'il ne lâchera pas l'affaire, il se retourne vers Pablo et décide de le faire tourner en bourrique, donc il le regarde avec ce sourire sarcastique aux lèvres sans dire quoi que ce soit. Comme le pensait Harry, il souffle, n'arrivant pas à faire cracher le morceau à son ami.
– Vous avez passé la nuit ensemble ?
Le bouclé ne comptait rien dire pendant quelques secondes puis acquiescer, mais au même moment, son téléphone de bureau sonne et la secrétaire lui annonce que le comptable souhaite le voir. Immédiatement il répond positivement tandis que l'espagnol est bien content de cette nouvelle puisque s'il ne veut pas lui dire, il réussira certainement à faire cracher le morceau à son autre ami qui entre à l'instant.
– Tu tombes bien, on parlait de toi !
Louis se retourne vers le bouclé qui éclate de rire en lui faisant signe de la main de laisser tomber et il comprend. En prenant place sur la chaise, il reste muet face aux paroles de Pablo qui commence à s'agacer de ne pas comprendre.
– Sérieux les gars c'est pas drôle... Il fait mine de pleurer, vous vous êtes remis ensembles ?
Les joues du comptable virent au rouge. Il est gêné de cette question car pour tout avouer, il n'en sait absolument rien, mais il sait que tout ça ne tient qu'à lui, sauf qu'il est juste paumé. Heureusement, Harry est là pour sauver la situation et s'enfonce dans son siège en regardant son ami.
– Louis a dormi à l'appartement cette nuit, il avoue enfin, c'est tout Sherlock !
– Dans ton canapé ou dans ton lit ? Il continue pour autant, faisant rire Louis, non parce que là est toute la différence.
Ils pouffent de rire à sa remarque, sachant très bien qu'il ne lâchera jamais l'affaire, comme à son habitude. Les deux amants s'échangent un regard complice faisant de nouveau rougir le mécheux tandis qu'Harry se mord la lèvre. Ce que Pablo remarque.
– Oh du calme, lui saute pas dessus tant que je suis encore dans la pièce !
– Tu me saoules Fernandoz, t'as pas des dossiers à classer ? Il lui jette un stylo ce qui le fait sursauter du bureau.
– Lui aussi ! Il désigne Louis du doigt comme un enfant, vous êtes dangereux quand vous êtes que tous les deux, vaut mieux que je reste.
– Dégage ! Continue Harry en le rejetant du bureau sous les rires de chacun.
Deuxième point : ne jamais les laisser seuls avec Pablo.
Une fois ce dernier hors du bureau, Harry se lève toujours en riant sans lâcher le mécheux du regard et tend sa main vers lui pour qu'il se relève. Depuis qu'ils se sont séparés à leur arrivé, seulement 20 minutes sont passés, mais ils ne peuvent s'empêcher de vouloir se voir et encore et encore sans jamais se lasser.
– Ce n'est pas très professionnel tout ça... Glisse Louis alors que le bouclé se colle à lui.
– Je voulais simplement vérifier que la marque que je t'ai laissé cette nuit est toujours visible, riposte l'autre en lui caressant la joue, comme ça ton ami Eddie te laissera tranquille.
Louis secoue la tête, désespéré par son comportement qui le fait plus rire qu'autre chose. Quand il le regarde parler, il se demande comment toutes ces personnes peuvent raconter des choses horribles sur lui et le critiquer alors qu'ils ne le connaissent même pas. Harry est un homme tellement adorable et au petit soin avec lui, il ne peut pas l'imaginer autrement que cette magnifique facette de sa personnalité, et il aimerait énormément que tout le monde sache quel genre de personne il est parce qu'il mérite tous les compliments du monde.
– Plus sérieusement, je suis venu t'apporter ça, le comptable lui tend un dossier que le bouclé s'empresse d'ouvrir.
– Je ne comprends pas... murmure Harry.
– Moi non plus, c'est pour ça que je suis venu te le donner, Louis se met à son niveau, je ne savais pas que ton père versait de l'argent à celui de Liam.
Le futur PDG de Stylinski finit par s'asseoir sur la chaise, complètement abasourdie par ce qu'il tient entre ses mains. Sur la feuille, le nom de son géniteur apparaît : il aurait versé une somme d'argent très importante à Mickael Payne, ce qui attise sa curiosité.
– Merci d'avoir pensé à me le donner, je... Il relève la tête, encore incompris, je vais aller voir Eric dès maintenant.
Louis acquiesce un léger sourire pour le réconforter tout en passant ses doigts sur sa main pour le détendre, ce qui marche quand même puisque Harry oublie tout ça et le prend dans ses bras. Les deux hommes profitent de chaque instant, et après cette nuit, le plus grand se demande ce qu'ils sont et s'il peut encore l'embrasser. Alors au lieu de demander, il pose ses lèvres sur les siennes, ce à quoi Louis répond directement, lui montrant alors que ce qu'il s'est passé entre eux n'était pas simplement l'histoire de quelques heures. Le comptable finit par ressortir avec le sourire aux lèvres avant qu'Harry ne fasse de même pour parler à son père. Lorsqu'il frappe à son bureau, une voix lui signale d'entrée, ce qu'il fait et avant même de le saluer, il pose la feuille devant lui, déterminé.
– Tu m'expliques ?
Eric ne comprend pas son comportement jusqu'à ce qu'il regarde le bout de papier. Il n'a pas besoin de le prendre dans sa main puisqu'il sait exactement de quoi est-ce qu'il s'agit.
– C'est rien, juste une paye en retard.
– Vu la somme, c'est loin d'être une seule paye, lui fait remarquer son fils, bordel papa, je croyais que tu devais faire des efforts, pourquoi tu me mens ?
Le patron de cette si grande société voit à quel point il commence à décevoir son fils à travers ses yeux, c'est pourquoi il retombe sur son siège et indique à Harry de faire de même, mais ce dernier n'en fait qu'à sa tête et rester debout face à lui.
– J'avais une dette envers Mickael, il commence, avant que ton grand-père ne décède il m'a confié que Stylinski n'allait pas aussi bien qu'on pouvait le penser. Harry, si je travail autant depuis que j'ai repris les commandes, c'est pour sauver cette société que notre famille a fondé à partir de rien, avoue enfin Eric, sans informer les médias, j'ai fait de mon mieux grâce à l'aide de Mike, il retend la feuille à son fils, et aujourd'hui je lui ai rendu son argent.
Harry regarde son père, absolument abasourdie par ce qu'il vient d'entendre. Il ne lui a jamais fait par de cela, il disait toujours que s'il travaillait si dur et si tardivement, c'était pour eux, pour qu'ils aient une meilleure vie et qu'ils ne manquent de rien. Et il ne mentait pas la dessus, mais il cachait la vrai vérité : Stylinski était en faillite. Il fallait sauver l'honneur, il ne pouvait pas laisser ce que sa famille a construit partir comme ça. De là-haut, son père aurait été énormément déçu de voir cette scène arriver. Alors en silence, il s'est battu corps et âme, il a donné tout son temps et tout ce qui lui restait pour rebâtir la plus grande société de mode du pays, au risque de déchirer sa famille, malheureusement.
– Est-ce que maman le sait ? Il secoue négativement la tête, putain papa, ça aurait tout changé, tu ne te rends pas compte ! S'énerve-t-il doucement.
– Qu'est-ce qui aurait changé Harry ? Vas-y dis moi ! La voix de son père se fait plus entendre que la sienne, ta mère ce serait inquiétée chaque jour, elle aurait retravaillé pour m'aider et tu te serais retrouvé réellement seul.
– Elle aurait compris, continue le bouclé, moi aussi, et peut-être qu'au jour d'aujourd'hui, on n'en serait pas là tous les deux.
Sans entendre un mot de plus, il sort du bureau, mais son père ne l'appelle pas pour le retenir car cette fois-ci, aucun des deux hommes n'a raison dans ses propos. Harry est certain que s'ils l'avaient su, ils auraient été tellement plus compréhensif par rapport à ses absences, et en grandissant, il aurait compris que son géniteur essayait simplement de sauver leur famille.
Malgré les problèmes qu'il a pu rencontrer lorsque le bouclé était gosse, il a reproduit les même avec Timéo, et ça ce n'est en aucun cas faute du manque d'argent puisque cette société s'est toujours très bien porté depuis qu'il y travaille. Et bien, on peut dire que la relation père/fils n'est pas prête de s'arranger.
La journée passe à une lenteur incroyable et notre bouclé souffle enfin lorsqu'il appercoit qu'il est 19 heures, donc il est tant de partir. Le seul bon moment de la journée, c'est sa pause déjeuner qu'il a passé avec Louis à rire et se rappeler des souvenirs. Lorsqu'ils sont ensembles, il n'y a jamais de blanc ou de silence gênant, ils se sentent eux-mêmes et se livrent sans aucun soucis. Malheureusement, à cause de ce fait, le temps passe beaucoup plus vite qu'ils ne le voudraient.
Mais alors qu'il allait sortir, il aperçoit la porte du bureau du comptable et de son collègue ouverte avec de la lumière et des voix y résonnant. La plus part des employés sont partis, il en reste tout de même quelques-uns, mais Harry n'y fait pas attention. Seulement au même moment où il remarque la silhouette de Louis parler avec ce stupide styliste, une main l'arrête dans son élan et il fait face à son père.
– Excuse moi de m'être emporté tout à l'heure, il glisse ceci en se foutant complètement qu'on puisse l'entendre.
– Est-ce qu'il y a d'autres choses que je suis censé savoir ? Riposte le fils, tu m'as menti et fais des promesses plus d'une fois, alors autant que tu me dises tout tu ne crois pas ?
– Ne le prends pas comme ça Harry...
– Comment veux-tu que je le prenne ?
Sa voix résonne dans tout l'étage et chaque personne présente se retournent vers la scène qui se déroule sous leurs yeux, tout comme Louis et son nouvel ami. Mais ni Eric, ni Harry ne remarque quoi que ce soit puisqu'ils se fixent droit dans les yeux en oubliant ce qui se passe autour.
– Si tu ne lui en parles pas, c'est moi qui vais le faire, il continue en faisant référence à Amélia, et ce dès ce soir.
Eric essaie de retenir son fils mais ce dernier, après avoir jeter un rapide mauvais regard à Louis, se dirige vers les escaliers pour partir le plus rapidement possible jusqu'à sa voiture. Une fois à l'intérieur de celle-ci, il donne un coup au volant avant de se frotter le visage à l'aide de ses mains. Il ne comprend pas comment sa relation avec son père a pu se dégrader autant : ils commençaient tous les deux à reprendre peu à peu une relation normale et à se rapprocher, mais voilà qu'il apprend encore de nouvelles choses à son compte.
En réalité il est égoïste. Oui, Harry est en quelque sorte égoïste. Il ne comprend pas que ce que son père à fait à l'époque était pour le bien de cette famille, et que de toute façon, qu'ils le sachent ou pas, elle aurait finit par se déchirer comme aujourd'hui, parce qu'il a pris goût à son travail et a fait la même erreur avec son dernier fils qu'avec le premier. Mais pendant cette période, Eric a tout fait pour ne rien faire paraître, pour tout gérer tout seul : il s'est débrouillé, il se réveillait le matin avec la boule au ventre d'entendre dans la journée que Stylinski va fermer et qu'il a échoué et déçu son défunt père.
Le portable de Harry sonne et il s'empresse de le prendre. C'est Louis qui l'appelle, mais il ne répond pas. Il voit également par la suite que sa mère l'a invité à manger avec toute la famille et qu'ils l'attendent pour commencer, mais il fait la même chose qu'avec le mécheux et jette son portable sur la place à côté de lui sans répondre après avoir dit à Julia de le rejoindre. Il s'empresse de rouler jusqu'à l'autre bout de la ville et rejoins rapidement Ashland dans le seul but de se retrouver.
Une fois que ses jambes sont pendus à l'air libre et que son corps est allongé contre la pierre, il souffle un grand coup et réfléchit. Ouais, il a régit comme un con. Et puis revoir Louis avec ce Eddie l'a mis hors de lui à nouveau. Son portable sonne encore une fois, et il s'énerve en raccrochant, sans même avoir regardé de qui il s'agissait. Il entend son ami Julia se mettre dans la même position mais il ne dit rien et continue de regarder le ciel, désormais complètement noir.
– J'ai couché avec Louis, il finit par avouer et la jeune femme sourit discrètement, il traîne avec un mec qui le drague, et avec mon père j'ai peur de ne jamais réussir à pouvoir lui faire confiance et de tout lui dire, continue le bouclé, voilà comment résumer ma journée.
– Plutôt simple et efficace, reprend la jeune femme, de mon côté j'ai reçu une lettre d'expulsion et je me suis engueulée avec mon frère, dit-elle d'un trait, alors, quelle vie est la plus pourrie ?
Il se retourne immédiatement vers son amie qui garde le sourire en parlant alors qu'au fond d'elle, Julia se sent juste hyper mal face à la situation dans laquelle elle se trouve. La jeune femme commence alors à lui raconter qu'elle a reçu ce fameux avertissement samedi dernier, donc elle a paniqué et a appelé son frère qui n'a pas répondu avant lundi, c'est pourquoi elle s'est prise la tête avec ce dernier tellement elle se sentait perdu et ne savait pas quoi faire puisque évidemment : elle n'a pas l'argent demandé. Harry remarque dans ses yeux et dans sa façon de parler qu'elle n'est pas bien du tout et, certainement pour la première fois depuis leur amitié, il émet une action réconfortante en posant son bras sur ses épaules tout en la regardant.
– Je dois faire tellement pitié, elle rit mais empêche ses larmes de se montrer, je suis désolée.
– Laisse moi t'aider ! Il répond immédiatement.
La réaction de Julia est bien évidemment de le regarder en fronçant les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il ferait ça. Tout cet argent qu'il possède, il en a strictement rien à foutre quand il voit d'où cela provient, et Harry a mainte et mainte fois proposé une aide financière à ses amis lorsqu'ils en avaient besoin, mais ont tous refusé. Il comprend qu'ils puissent trouver ça humiliant et qu'ils ne veulent pas dépendre de quelqu'un, mais il a toujours eu cette envie d'aider les personnes dans le besoin alors que lui c'est tout le contraire. Alors au lieu de mettre ce foutu argent dans des voitures de luxes ou des maisons dans les 4 coins du monde, il préfère privilégier ses amis, on ne peut pas lui reprocher ça.
– Je sais ce que tu vas dire Julia, mais s'il te plaît, laisse-moi t'aider, répète le bouclé et la coupe de nouveau alors qu'elle allait riposter, dis-toi qu'il s'agit d'une avance, et que tu me rembourseras lorsque tu auras la somme complète.
– Non, je ne peux pas te laisser faire ça, la jeune femme passe sa main à son visage, c'est irresponsable et pas du tout correct.
– Qu'est-ce que tu comptes faire alors ? Il hausse le ton, les laisser prendre ton appartement et tes affaires ?
Mais alors qu'il pensait la faire réagir, elle se contente simplement de baisser les yeux vers ses pieds toujours en suspend dans le vide sans émettre un seul mot de plus. Depuis qu'elle a reçu la lettre, elle ne mange plus, et ne dort plus tellement elle se pose des questions sur son avenir. Quelques choix se sont offerts à elles : soit elle part vivre chez Aliyhah, et par conséquence elle perd son travail chez Irwyns puisque c'est à l'autre bout de la ville, soit elle demande de l'argent à son grand-frère, prenant ainsi le risque de lui causer des problèmes à son tour.
– Sois raisonnable Julia, continu Harry en comprenant qu'elle réfléchit, accepte mon aide.
– Je veux pas que.. Elle reprend en le regardant, je ne veux en aucun cas que tu penses que je profite de toi et de notre amitié.
– Si c'est moi qui te le propose, je ne penserai jamais ça ! Riposte le bouclé comme une évidence.
– Promets-le.
– Je te le promets.
Elle murmure un léger merci avant de poser sa tête contre son épaule alors que toute la pression de ces derniers jours redescend. Chaque matin elle se levait avec la boule au ventre qu'on vienne sonner à sa porte pour lui dire de dégager, est-ce que c'est une vie ça ? Non, loin de là. Harry la voit amener sa manche à son œil et comprend alors qu'elle se laisse aller tout en se contrôlant, c'est pourquoi il ne dit rien car elle se sentira certainement gênée si elle savait qu'il la voit craquer. Ces deux amis se sont véritablement bien trouvés.
Ils se trouvent sur le haut de cette maison en ruine pendant plus de deux heures sans qu'il n'y ait ne serait-ce qu'une seule minute de silence entre eux tellement ils avaient des choses à se dire depuis la soirée de jeudi lorsque le bouclé est reparti avec Louis sous le bras.
– Aliyhah vient ici ce week-end, parle Julia lorsqu'ils repartent vers le quartier d'Ashland, j'aimerais beaucoup que tu la rencontre, et enfin elle verra que tu es quelqu'un de bien.
– Elle ne m'aime vraiment pas ? Rigole Harry.
– Depuis l'épisode du magazine, elle a du mal, lui rappelle-t-elle, et puis savoir que je suis amie avec le fils d'Eric Styles, ça lui fait peur : elle pense que je vais tomber dans ton piège, raconte la jeune femme en prenant la voix de sa petite-amie pour ces derniers mots.
– Quel piège ?
– J'en ai aucune idée.
Ils se marrent et en arrivant à la Mercedes du bouclé, ce dernier lui propose de la ramener. Dans la voiture ils continuent de parler de cette fameuse Aliyhah et de la jalousie qu'elle éprouve envers Harry. Il comprend parfaitement et ne la juge aucunement puisque savoir que sa petit-amie passe du temps et partage sa passion avec le fils de l'un des hommes les plus influençables du pays et ce du jour au lendemain de leur rencontre, ça peut faire peur.
– Qu'est-ce que tu comptes faire ? Demande son amie une fois arrivée en bas de son immeuble.
– Peut-être que je vais enfin répondre à ma mère depuis le temps qu'elle me harcèle, et je vais rentrer chez moi, il raconte en repensant à son cellulaire qu'il avait finit par mettre de côté.
– Ok pour ta mère, mais pas ok pour que tu rentres chez toi.
Le sourire qu'elle lui offre le fait paniquer. Ce genre de réaction et de question anticipé de sa part, cache forcément quelque chose, et il veut absolument savoir quoi, alors il lui demande de développer.
– On va faire demi-tour et repartir voir Louis !
– Il travaille je te signale, il riposte en la regardant.
– Raison de plus pour le mater pendant qu'il bosse.
Harry pouffe de rire à sa remarque et laisse tomber sa main qui tenait le volant. Il est 22 heures, il n'a même pas manger puisqu'il a filé directement à Ashland à la sortie de son travail, c'est ridicule, il ne va pas se pointer au Starbucks à cette heure-ci?
Et bien si, et le voilà assis sur cette table avec Julia en face d'elle qui mange à pleine bouché son hamburger sans se soucier d'Harry. Elle ne lui a aucunement laissé le choix et ils ont filé au premier fast-food du coin avant de repartir au lieu de travail du mécheux, chose qu'Harry ne trouvait pas correcte puisqu'ils ont acheté à manger ailleurs juste avant -en réalité il cherchait des excuses pour ne pas y aller-, mais ce n'a pas arrêté la jeune femme pour autant qui compte bien consumer au Starbucks et manger son magnifique hamburger qui l'appelle.
– Bon il est où ton mec ? Elle s'exclame en tournant la tête vers le bar de commandes.
– Ce n'est pas mon mec, riposte Harry.
Il voulait la regarder méchamment pour avoir dit cela, mais en voyant son visage, il ne peut qu'exploser de rire en voyant du ketchup partout autour de sa bouche et même sur les deux joues. Elle le frappe donc et cherche de nouveau Louis avant de se retourner vers son ami en soufflant, ne le voyant pas.
– De 1, c'est ton ex, et de 2 vous avez couché ensemble hier, elle hausse les épaules en continuant de manger ses frites cette fois-ci.
– Et alors ?
– Alors c'est ton mec, continue Julia en le coupant alors qu'il s'apprêtait à l'insulter, et ferme ta gueule, le voilà.
– Comment tu le sais ? Demande-t-il puisqu'elle est de dos au reste de la pièce.
– Peut être parce qu'il y a une glace derrière toi abruti.
Il se retourne pour regarder mais comprend ce qu'elle vient de faire lorsqu'il ne voit pas l'objet dans son dos et que son hamburger a disparu de son assiette. Elle rigole toute seule au début, mais il finit par la rejoindre en lui arrachant sa nourriture de la bouche puisqu'elle en a profité pour en manger un bout. Après ce petit épisode, il se souvient devoir prévenir sa mère qui doit s'inquiéter un peu, alors il rallume son portable avant que Julia ne lui pique des mains sans aucune gêne.
– T'es en train de manger, se justifie-t-elle, tu ne peux pas faire deux choses en même temps, alors l'amie que je suis t'aide.
Il fait une mine désespérée, la faisant rire et se résigne à manger son repas puisqu'il n'aura jamais le dernier mot avec cette demoiselle. A son tour, il jauge la salle à la recherche de son mécheux préféré, mais une pointe de tristesse le submerge puisqu'il ne l'aperçoit toujours pas. C'est tout de même étrange en sachant qu'il n'est que 22 heures, il n'a pas pu terminé son service avant, c'est bien trop tôt. En réfléchissant, il voit son écran de portable s'afficher d'un seul coup devant lui et comprend que Julia vient de lui mettre sous le nez, certainement pour qu'il regarde ce qu'elle a trouvé.
Oups.
6 messages d'Amélia qui s'inquiète réellement, et non juste « un peu ». Également quelques messages de sa cousine, ainsi que Louis qui lui demande de lui répondre et de lui expliquer pourquoi il est parti si vite à cause de son père.
: Amélia
C'est le sixième message que je te laisse Harry. Je ne sais pas ce que tu as en ce moment, mais je perds patience et nous t'avons attendu pour dîner. Tu pourrais au moins prévenir que tu seras absent. Bonne soirée, maman.
Il jette un œil à Julia qui lui offre un magnifique sourire hypocrite voulant bien souligner le fait qu'il soit dans la merde, avant de lui sourire sincèrement pour le soutenir. Harry ne sait pas quoi répondre, il était tellement énervé contre son père et contre Louis avec ce Eddie, qu'il a complètement oublié de reprendre son portable pour la prévenir. Il connaît sa mère, elle ne va pas le disputer pour cela lorsqu'il va rentrer, mais pire : elle va l'ignorer. Et l'ignorance est la pire des souffrances, c'est bien connu.
Il ne va pas lui répondre, du moins pas maintenant car si elle est énervée, vaut mieux pas qu'il l'embobine dans un mensonge quelconque car ça ne fera qu'empirer les choses, alors il l'ignore de nouveau et reporte ce problème à demain matin. Il ne regarde également pas les messages de Sacha et de Louis et verrouille son portable avant de le ranger dans sa veste une bonne fois pour toute.
– Vos boissons.
La voix tremblante de la serveuse surprend tellement les deux amis qu'ils se regardent étrangement, et quand elle dépose leurs boissons, ils remarquent ses mains tremblantes. Étonnement, Harry s'empresse de lui demander si elle se sent bien -et oui Harry peut avoir un cœur avec les personnes qu'il ne connaît pas, enfin parfois-, et elle bégaie en répondant que oui. Julia essaie de pouffer directement de rire mais elle n'y arrive pas et le bouclé la foudroie du regard.
– Désolé, elle s'excuse sans s'empêcher de garder son sourire, mais t'aurais pas un peu oublié que tu es Harry Styles ?
La jeune serveuse qui est certainement encore étudiante, rougie de plus belle. Le bouclé quant à lui continu de mal regarder son amie avant de se retourner vers la demoiselle en lui demandant si elle veut faire une photo avec lui, ce à quoi elle répond positivement. Il se décale et lui laisse de la place sur le sofa où il est assis tandis que pour se faire pardonner, Julia propose de prendre la photo. Au dernier moment, la jeune femme pose sa main sur son épaule ce qui le gêne énormément, car habituellement il n'aurait jamais fait cela -même si ça lui arrive quelque fois-, et il essaie d'améliorer son comportement, que ce soit pour Louis ou pour son image.
– Excusez moi ? Harry la rattrape de justesse alors qu'elle allait partir, est-ce qu'un certain Louis travail ici ce soir ?
– Louis Tomlinson ? il acquiesce, oui, il est là, pourquoi ? Elle fronce les sourcils.
– Pourriez-vous aller le chercher s'il vous plaît ?
Julia le regarde faire, plutôt fier de son initiative et de son ton qui est plus ou moins calme alors qu'habituellement il l'aurait envoyé bouler depuis un long moment. La jeune fille repart derrière le comptoir avant d'ouvrir une porte et de disparaître de la vue d'Harry qui n'espère qu'une chose : voir Louis apparaître. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il le voit marcher vers leur table et instinctivement, il sourit en le voyant, ce que remarque Julia qui finit par tourner la tête pour faire de même.
– Hey ! Salue la seule femme des trois.
– Salut, sourit Louis, je crois que t'as rendu Rachel dingue, elle est arrivée vers moi en cuisine comme une folle en criant « Y a Harry Styles dans la salle, y a Harry Styles ! », il l'imite devant les deux amis qui se marrent en l'écoutant, d'ailleurs je suis sûr que si vous regardez discrètement derrière moi, il y a au moins cinq personnes qui vous regardent, en même temps, ils se retournent, heureusement que j'ai dis discrètement, il souffle.
Louis a tout a fait raison, et lorsque Harry porte attention à ces femmes, elles se mettent à glousser, certaines à rougir avant de refermer la porte, comprenant qu'elles sont démasqués. Elles sont en effet toutes chamboulées, et il y a de quoi : leur collègue est ami avec l'une des personnes les plus célèbres du pays, c'est irréalisable pour elles.
– A quelle heure est-ce que tu finis ton service ? Demande-t-il en le regardant droit dans les yeux, ce qui déstabilise le mécheux.
– Minuit, répond-il, mais je ne savais pas que vous comptiez venir, tu n'as pas répondu à mes appels.
Le bouclé s'excuse et prétend avoir laissé son téléphone dans sa voiture pendant qu'il traînait un peu plus tôt avec Julia. Cette dernière regarde les deux hommes discuter ensemble, comme si plus rien n'existait entre eux, même pas elle, et elle remarque également à quel point son ami en face d'elle est vulnérable face à Louis. Il change, il n'est plus le même et il s'adoucit. Pire, il s'excuse ! Harry Styles ne s'excuse jamais, mais faut croire que le mécheux est le seul à avoir le droit à cela.
– Pourquoi tu rigoles toi ? Rouspète le plus âgé en voyant la jeune femme rire toute seule.
– Rien rien, leurs regards la poussent à cracher le morceau, je me disais seulement que votre nuit a du être féroce, elle continue de plus belle, vu le cou de Louis...
Le concerné rougit en comprenant que les marques laissées par celui qu'il aime la nuit dernière sont bel et bien visible malgré la tonne de fond de teint qu'il a piqué à sa mère avant d'aller travailler. Harry quant à lui, ne peut s'empêcher de sourire, plutôt fier de son chef d'œuvre bien visible aux yeux de tous, et surtout aux yeux de ce merdeux de styliste. Il jette un regard complice à son amant avant de reprendre son sérieux lorsqu'il comprend sa gêne et tape dans la jambe de son amie sous la table pour l'engueuler.
– Je t'emmerde avec Aliyhah moi ? Non, alors ferme-là Brown, au fond de lui il a envie de rire.
– Hum, elle essaie de se calmer, excuse-moi Louis.
Ce dernier lui sourit légèrement avant de reposer ses yeux sur le bouclé qui le regarde amoureusement. Julia se demande réellement comment ils ont réussi à rester ensembles un an sans se faire choper rien qu'à la façon dont ils se regardent.
– Je dois retourner bosser, reprend le jeune serveur, mais avant Julia je voulais.. Enfin je voulais m'excuser pour mon comportement de jeudi dernier, ce n'était pas du tout..
– Je comprends, ne t'en fais pas, elle le coupe, pensant qu'il n'y a pas d'excuse à faire, c'est à cause de bouclette, il aurait dû te le dire.
– Vas-y fous moi dans la merde, je vais rien te dire ! Se défend le dit ''bouclette''.
Julia murmure quelque chose que seul Louis entend et ils pouffent tous les deux sous les yeux incompris d'Harry qui fait semblant de bouder. En le voyant ainsi, le comptable de Stylinski n'a qu'une envie : se mettre sur ses genoux et l'embrasser tellement sa bouille le fait craquer. Malheureusement, et comme d'habitude, il se retient de faire cela et s'excuse rapidement auprès des deux amis pour repartir derrière le comptoir servir les nouveaux clients.
– Sérieusement t'y es allé fort cette nuit le pauvre, elle continue une fois seule avec le bouclé.
– Occupe toi de satisfaire ta copine de ton côté et laisse ma libido tranquille, il riposte en lui lançant une frite, j'y crois pas, on dirait Pablo.
Elle lui jette de la nourriture à son tour et ils terminent de manger en continuant de parler, de rigoler et pour Harry, de fixer le joli mécheux incroyablement sexy dans son travail avec son tablier. Vers 23:30, Julia décide de rentrer et le bouclé de la ramener pour l'éviter de payer les transports en commun. Voyant Louis occupé, ils lui jettent simplement un regard et un sourire avant de disparaître de la salle pour rejoindre la voiture.
En arrivant à Leadpreace chez la jeune femme, ils se mettent d'accord sur leur rendez-vous du week-end pour qu'il rencontre sa petite-copine qui ne l'aime définitivement pas. Après s'être dit au revoir, et ne voulant pas rentrer chez lui, il décide de retourner au Starbucks dans le but d'attendre que son bien aimé finisse son service. Vers minuit, ce dernier salue ses collègues avant de sortir et de se diriger vers la station de métro, mais avant qu'il ne fasse un pas de plus, Harry sort de la voiture et l'appelle en espérant ne pas attirer l'attention des passants.
– Je pensais que tu étais parti avec Julia, glisse Louis en arrivant à sa hauteur.
– Je l'ai ramené mais je suis revenu, il précise, tu montes ?
Le comptable s'exécute sans perdre de temps et s'attache une fois installé à ses côtés. Harry démarre sa voiture sans savoir où est-ce qu'ils vont.
– Est-ce que... Est-ce que je te ramène chez toi ? Hésite le bouclé, ne voulant pas le laisser partir.
– Je pensais qu'on allait à ton appartement, murmure Louis, déçu, mais oui, hum, ramène-moi.
– Non ! Le coupe-t-il, enfin je veux dire que.. Je préférerais passer la soirée avec toi.
Ils sourient tous les deux, ne s'étant pas compris sur ce qu'ils voulaient vraiment, puis ils repartent ensembles chez le bouclé qui n'a qu'une hâte : arriver et le serrer dans ses bras. Il se rend compte depuis quelques temps, que maintenant qu'il a faillit perdre Louis, il n'a plus vraiment peur de sortir en sa compagnie et ose beaucoup plus de choses, ce qui est réellement un bon point pour l'aider à avancer.
– Tiens, s'exclame Harry en tendant une cigarette une fois qu'ils sont tous les deux sous les couvertures de ce grand lit, tu vas m'aider à un truc.
Louis sourit alors que le bouclé se penche vers un sac qui se trouve au pied de sa table de chevet et ressort le dossier où se trouve les mannequins qu'il doit choisir pour le projet de son géniteur. Ils se remettent ensembles contre le mur alors que le mécheux se pose contre son torse en fumant. Ils adorent ce genre de moment où ils parlent sans s'arrêter jusqu'à tard dans la nuit, et en enchaînant cigarette sur cigarette à l'intérieur de cette chambre.
– Avec tout ce qui se passe en ce moment, j'ai oublié de les choisir, dit-il en feuilletant les différents mannequins, tu veux bien m'aider ?
– Tu sais, je ne suis que comptable alors...
– Et moi futur PDG de cette société, et pourtant j'y connais rien.
– Ok, un point pour toi, rigole Louis.
C'est ainsi qu'ils passent de longues minutes ensembles à trier les notes du bouclé durant le casting et ils commencent petit à petit à mettre leurs choix de côtés, débutant tout d'abord vers les filles. Certaines sont vraiment élégantes, et tous ces mannequins qui se sont présentés dans l'espoir de représenter la plus grande marque du pays ne sont pas célèbres. Ce casting était ouvert aux personnes voulant entrer dans le métier, et c'est une chose qu'Harry apprécie chez son père car il laisse la chance à tout le monde. Évidemment, des professionnels sont tout d'abord mis en avant et sont déjà choisis par Eric sans même avoir passé le casting, mais au moins il n'est pas fermé d'esprit comme d'autres le sont.
– On a bientôt finit, remarque le bouclé en regardant les dernières pages, tiens, je me rappelle de lui.
Ils sont passés aux hommes, et plus précisément au mannequin que Louis a longuement détesté. En effet, devant eux se trouve la fiche et les prises de notes concernant un certain Zachary Allen qu'Harry a défendu lors de ce casting puisque son père a détesté le fait qu'il vienne avec des piercings et tatouages alors qu'il était catégorique la dessus.
– Mets-le dans les oui.
– Non, répond Louis.
Il se détache du bouclé pour regarder de plus près le visage et le corps de cet homme qu'il caractérise toujours comme le sosie des frères Bogdanoff. Le plus grand, quant à lui, ne comprend pas sa soudaine envie de riposter puisque depuis le début il suit son avis.
– Il n'a rien d'extraordinaire, je me souviens de lui, il continu, ce sera l'intrus du défilé.
– Tu exagères, c'est le seul qui m'a marqué, conteste Harry, il dégage vraiment quelque chose hors du commun, et regarde son corps...
– Ce gars se pique, c'est certain, y a rien de naturel chez lui, le coupe Louis.
Il continu d'être négatif ainsi pendant une longue minute durant laquelle Harry ne peut s'empêcher de sourire en le regardant parler, ayant finit par comprendre : l'homme qu'il aime est irrésistiblement jaloux de ce mannequin. Ça le fait bien rire, et il compte bien le lui faire remarquer.
– Il ne t'arrive pas à la cheville Lou, arrête de t'en soucier et de le critiquer, se marre-t-il.
– Je ne le compare pas à moi, il rougit, tu dis n'importe quoi...
– Putain, grogne le bouclé en poussant ses affaires sur le sol, t'es adorable quand t'es jaloux.
Le concerné essaie de riposter quelque chose mais Harry lui enlève sa clope de ses lèvres pour l'écraser dans le cendrier, le faisant grogner car elle n'était pas finit. Il fait ensuite de même avec la sienne et remonte les couvertures sur leurs corps seulement vêtu d'un caleçon.
– Je ne suis pas jaloux, riposte-t-il.
– Oui tu l'es.
Il se met à bouder et alors que le bouclé s'apprête à l'embrasser, il tourne la tête sur le côté pour l'en empêcher, le faisant plus rire qu'autre chose.
– Dès qu'il est entré tu lui as porté de l'importance, s'explique-t-il enfin, tu l'as même défendu devant ton père pour lui laisser une chance et tu n'as fais que le complimenter...
– C'est mon travail Lou, Harry essaie de se justifier en lui caressant les cheveux, ok, faisons un truc, il prend appuie sur ses coudes pour se mettre à califourchon sur Louis, je n'essaie pas de défendre Zachary devant Eric, à condition que tu arrêtes de laisser ce putain de styliste te tourner autour.
– Tu l'appelles par son nom maintenant ? Rigole Louis en ayant retenu que ça, c'est d'accord, il murmure en le regardant droit dans les yeux, et n'insulte pas Eddie, il est mon ami.
– Un ami qui veut foutre sa bite dans...
– Harry !
Le mécheux le tape. Il rougit toujours lorsque celui qu'il aime utilise ce genre de langage et Harry en joue. Ils rigolent tous les deux jusqu'à ce que le bouclé lui murmure les trois mots que Louis aime entendre avant de redescendre à son cou pour le marquer à nouveau. Bon, si avec ça Katie n'a pas compris que son fils a remis le couvert avec son ex, alors elle vient vraiment d'une autre planète.
C'est de nouveau ensemble, dans les bras de l'un et de l'autre que ces deux amants s'endorment en sécurité vers 3 heures du matin, et surtout, amoureux.
Nda : Pas énormément d'action, mais une petite avancée sur Larry...
— Que pensez-vous du comportement d'Harry quand il se trouve avec Louis ? 🌙
— Une petite idée de ce qu'il peut se passer pour la suite ? 🌙
J'aimerais beaucoup dépasser les 50K, n'hésitez pas à partager l'histoire, et en parler à d'autres : merci beaucoup si vous le faites!!
Bon week-end, la bise,
Larryzo.