Bras de fer, gant de velours...

By AAstate

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Suite aux événements de Dublith, Edward a disparu sans laisser de traces, laissant un grand vide dans la vie... More

Introduction : En coulisses
Chapitre 1 - 1 : En suspens (Winry)
Chapitre 1 - 2 : En suspens (Winry)
Chapitre 1 - 3 : En suspens (Winry)
Chapitre 1 - 4 : En suspens (Winry)
Chapitre 1 - 5 : En suspens (Winry)
Chapitre 1 - 6 : En suspens (Winry)
Chapitre 1 - 7 : En suspens (Winry)
Chapitre 1 - 8 : En suspens (Winry)
Chapitre 2 - 1 : Pluie d'automne (Riza)
Chapitre 2 - 2 : Pluie d'automne (Riza)
Chapitre 2 - 3 : Pluie d'automne
Chapitre 2 - 4 : Pluie d'automne (Riza)
Chapitre 2 - 5 : Pluie d'automne (Riza)
Chapitre 2 - 6 : Pluie d'automne (Riza)
Chapitre 2 - 7 : Pluie d'automne (Riza)
Chapitre 2 - 8 : Pluie d'automne (Riza)
Chapitre 3 - 1 : Jour après jour (Roxane)
Chapitre 3 - 2 : Jour après jour (Roxane)
Chapitre 3 - 3 : Jour après jour (Roxane)
Chapitre 3 - 4 : Jour après jour (Roxane)
Chapitre 3 - 5 : Jour après jour (Roxane)
Chapitre 3 - 6 : Jour après jour (Roxane)
Chapitre 3 - 7 : Jour après jour (Roxane)
Chapitre 4 - 1 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 4 - 2 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 4 - 3 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 4 - 4 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 4 - 5 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 4 - 6 : Retrouvailles
Chapitre 4 - 7 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 4 - 8 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 4 - 8 : Retrouvailles (Edward)
Chapitre 5 - 1 : Le col du Loup hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 2 - Le col du Loup Hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 3 : Le col du loup hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 4 : Le col du Loup Hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 5 : Le col du loup hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 6 : Le col du Loup Hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 7 : le col du Loup Hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 8 : Le col du Loup Hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 9 : le col du Loup Hurlant (Steelblue)
Chapitre 5 - 10 : le col du Loup Hurlant (Steelblue)
Chapitre 6 - 1 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 2 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 3 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 4 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 5 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 6 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 7 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 8 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 9 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 6 - 10 : Colocataires (Roxane)
Chapitre 7 - 1 : Images et reflets (Roy)
Chapitre 7 - 2 : Images et reflets (Roy)
Chapitre 7 - 4 : Images et reflets (Roy)
Chapitre 7 - 5 : Images et reflets (Roy)
Chapitre 7 - 6 : Images et reflets (Roy)
Chapitre 7 - 7 : Images et reflets (Roy)
Chapitre 7 - 8 : Images et reflets (Roy)
Chapitre 8 - 1 : Doutes (Edward)
Chapitre 8 - 2 : Doutes (Edward)
Chapitre 8 - 3 : Doutes (Edward)
Chapitre 8 - 4 : Doutes (Edward)
Chapitre 8 - 5 : Doutes (Edward)
Chapitre 8 - 6 : Doutes (Edward)

Chapitre 7 - 3 : Images et reflets (Roy)

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By AAstate


J'en étais là de mes pensées quand quelqu'un toqua à la porte. J'invitai à entrer, et vis Havoc passer le nez par l'entrebâillement avec une mine penaude.

— Colonel, je peux vous parler ? C'est à propos de... enfin...

Je hochai la tête et le grand blond entra, refermant soigneusement la porte derrière lui. Je devinais pourquoi il venait, et il ne voulait sans doute pas être entendu.

— Je... me suis acquitté de la mission que vous m'aviez confiée, fit-il d'une voix hachée. Je vous serais reconnaissant de ne pas me poser de questions sur... la procédure, ajouta-t-il en rougissant.

Je hochai la tête, comprenant son embarras. Après tout, je l'avais envoyé dans un bordel à plusieurs reprises, je ne tenais pas à avoir trop de détails sur le déroulement. Envoyer là-bas un indécrottable romantique était sans doute cruel de ma part, mais il était le plus adapté à la mission. De la part d'un célibataire se plaignant régulièrement de ne plus être en couple, personne n'aurait été plus étonné que ça...

J'aurais sans doute été plus à l'aise que lui dans ce milieu, mais y aller moi-même aurait été totalement contre-productif. C'était presque un miracle que nous ayons retrouvé les pellicules dissimulées par Fisher dans l'appartement de sa voisine, ce n'était pas pour attirer l'attention sur les informations que j'avais pu en tirer.

Quand Hawkeye avait récupéré les quatre pellicules, elle me les avait aussitôt apportées. J'avais été estomaqué de voir toute la documentation que Fisher avait pu accumuler à notre insu, mais le plus délicat restait les photos de nos généraux avec une prostituée mineure. Les rendre publiques aurait mis le feu aux poudres, aussi bien au sein du QG que dans l'opinion publique, qui avait déjà une affection limitée pour l'armée. De plus, ce genre d'informations avait bien plus de valeur quand elles restaient secrètes. Sur les quatre microfilms découverts, nous n'en avions dévoilé que trois au QG, mettant de côté ces sources de chantage avec l'intention de faire le ménage plus tard. Après s'être fait conseiller pour le développement de photos par Hayles, Hawkeye s'était chargée elle-même des tirages et agrandissements afin que ne pas les confier à quelqu'un qui pourrait faire fuiter l'information.

La qualité était tout juste correcte, mais nous avait permis d'enquêter. En faisant appel à des informateurs de confiance hors de l'armée, j'avais pu localiser le lieu où ces photos avaient été prises. En plus du nom et de l'emplacement du bordel, et un agrandissement du visage de la fille à interroger, je lui avais donné plusieurs noms de lieux où traîner où il serait susceptible d'être rabattu à cette adresse par le bouche-à-oreille... en tant que client. Il fallait qu'il ait l'air d'être un chaland un peu perdu, et pas d'un militaire infiltré. Pour avoir l'air perdu, je savais que je pouvais compter sur lui.

— Elle... Elle s'appelle Edelyn vous savez, commença-t-il. Je n'ai pas eu trop de mal à la reconnaître une fois arrivé... là-bas. Par contre, j'ai dû attendre un moment avant qu'elle soit... disponible. Elle est assez populaire apparemment.

Je hochai la tête, malheureusement peu surpris. La jeunesse valait cher dans les maisons closes les plus luxueuses. La pratique était devenue interdite, mais le commerce n'avait pas cessé pour autant. Simplement, il était devenu encore plus invisible et malsain qu'auparavant. En développant et agrandissant les photos en compagnie d'Hawkeye, j'avais vu dans sa posture la mollesse lasse caractéristique d'une habituée. J'avais vu son visage d'enfant, rendu amorphe par l'avilissement. Ses yeux éteints fixaient parfois l'objectif, trahissant qu'elle était pleinement consciente d'être photographiée, d'être l'outil de tous, celui qui payait pour son corps comme celui qui, derrière son appareil, immortalisait une source de chantage. Une lucidité glaçante, un espoir brisé par des viols répétés... tout un monde de douleur logeait dans ces yeux-là.

J'aurais voulu pouvoir la sauver, encore fallait-il savoir quoi faire. Liée à Mary Fisher, aux terroristes, et peut-être à autre chose encore, elle n'était une pièce d'engrenage perdue dans une immense machine, et l'on ne pouvait pas l'en retirer sans que tout ne s'emballe. Si son rôle n'avait pas été si crucial, il aurait été bien plus facile de la tirer de là. En attendant d'avoir une véritable prise, la seule chose que nous puissions faire était de ne pas attirer l'attention sur elle.

— Vous n'avez pas eu de comportement suspect ? demandai-je.

— J'ai fait de mon mieux, grommela le grand blond, piqué au vif. Vous m'aviez dit que je pourrais être... épié. Et j'ai vu les photos.

Il y eut un silence pesant.

— Vous savez que je vous déteste, Colonel.

— Je comprends tout à fait, répondis-je d'une voix égale.

L'humiliation que cela représentait pour lui ne me serait pas facilement pardonnée, et j'avais du mal à le regarder en face. On m'avait traité de sadique plus d'une fois, mais en réalité, faire souffrir les gens ne me plaisait pas du tout.

— Après, certaines choses sont indépendantes de ma volonté... Mais je ne crois pas que l'on m'ait remarqué.

— Et elle vous a appris quoi ?

— La première fois, on a... parlé. Elle était gentille, elle voyait que j'étais un peu perdu et m'a dit de ne pas être trop audacieux, sans doute au cas où on serait pris en photo. Je lui ai demandé si elle aurait voulu partir.

— Bien sûr.

Havoc hocha la tête. Personne ne voulait rester dans un bordel. Je le savais pertinemment, et n'importe qui d'autre s'en doutait.

— Je lui ai dit que je savais. Elle a compris de quoi je parlais. Elle a fait comme si de rien n'était, mais ça l'a frappée. Quand je suis revenu, elle m'a donné des noms en cachette... enfin, des prénoms, surtout, ses clients ne lui donnent pas vraiment de carte de visite... mais elle m'a donné toutes les informations qu'elle pouvait sur eux, en glissant ça dans ma poche.

En prononçant ces mots, il posa une petite liasse de papiers à cigarette noircis d'une écriture en pattes de mouche. Je feuilletai les feuilles translucides, cherchant quelque chose qui accrochait mon regard dans la liste de noms et les informations d'une ligne. J'y retrouvai sans surprise celui de Doyle et du Général de division Wilson, ainsi que des noms qui pourraient bien être ceux de propriétaires de grands commerces. Je savais déjà les 2 militaires coupables, mais autant Doyle ne me surprenait pas tant que ça, autant Wilson était inattendu étant donné sa réputation d'aristocrate scrupuleux et puritain.

— Ce sont ceux qui ont été piégés, qu'ils le sachent ou non. De gros bonnets pour la plupart, c'est très intéressant pour le bordel de pouvoir recevoir de l'argent en échange de son silence. Si ce genre de photos tombait entre les mains de la presse, ça ferait un sacré raffut. La fin de la liste concerne des personnes de passage, qu'elle a vu une ou deux fois. Elle ne garantit pas qu'ils sont forcément liés au Front de l'Est, mais ça vaut le coup de se pencher sur la question.

Je hochai la tête.

— Je pense que ça devrait être utile.

— Colonel... Est-ce que vous pensez que... qu'il faudra que je retourne là-bas ?

— Je ne pense pas, Havoc... répondis-je sans relever la tête. Si vous venez trop souvent, vous finirez par trop attirer l'attention sur vous, et sur elle. Ça ne serait pas bon pour l'enquête, et ça n'aiderait pas sa survie non plus.

Il me regarda, les sourcils froncés, ma réponse l'énervait encore plus que si je lui avais ordonné d'y aller. Comme le silence se prolongeait, il se leva finalement, jetant presque la chaise pour la remettre à sa place. La colère de faire face à une situation aussi dure, je la comprenais. Le connaissant, il devait crever d'envie de jouer les chevaliers blancs et tirer la gamine des griffes de ses maquereaux, peu importe les conséquences.

— Vous avez bien travaillé, fis-je.

Il eut un rire sans joie.

— J'ai bien travaillé ? Vous voulez dire que je suis allé retrouver une môme au milieu d'un bordel, que je lui ai fait prendre des risques énormes au nom de l'enquête, et maintenant, je dois l'abandonner là, alors que je sais ce qu'elle subit là-bas, alors que je la connais ? Alors que je lui ai donné de l'espoir ?

— Oui.

L'envie qu'il avait de me frapper pour ma réponse transpirait dans son regard. Je le comprenais. J'avais été à sa place, d'une certaine manière.

— Pour le moment du moins, ajoutai-je. Après l'assaut, nous pourrons peut-être nous permettre de faire une descente pour faire fermer ce bordel. Mais pour l'instant, ça attirerait l'attention du Front de l'Est et compromettrait les préparatifs de riposte de leur coup d'État. D'autant plus que Mary Fisher a emporté avec elle une partie de ses secrets, et que ce bordel en fait partie. On ne sait pas à qui il appartient ni dans quoi il est impliqué, on ne sait pas quelles répercussions cela aurait par la suite.

— La chouette, répondit le grand blond avec un regard flou.

— Comment ?

— « La chouette blanche ». Elle a murmuré ça une fois, une seule, en me regardant droit dans les yeux. Elle ne m'a pas dit à quoi ça correspondait ni ce que ça voulait dire, je ne suis même pas sûre qu'elle le savait elle-même. Mais le fait qu'elle ne l'ait pas répété, je crois bien que ça pourrait avoir un lien avec le propriétaire du bordel.

Une chouette blanche, ça ne me disait rien, et c'était très vague... mais c'était peut-être une piste de ce que Fisher nous cachait.

— ... J'en prends note pour la suite de l'enquête, répondis-je, faute de pouvoir dire autre chose.

Il resta planté au milieu du bureau, me regardant en serrant les dents. Il devait avoir envie de me frapper.

— Vous êtes vraiment une personne détestable, Colonel.

— Je sais. Mais je ne fais pas ça pour être aimé.

— Vous le faites pour quoi, alors ?

— Le plus grand nombre.

Il me regarda, la mine sombre, cherchant quelque chose à redire, cherchant un moyen d'ébranler ma froideur qui devait s'apparenter à de la cruauté pour lui. Comme il ne trouvait pas, il finit par repartir en claquant la porte. Il n'y retournerait sans doute pas, parce qu'il était loyal. Mais ce serait la mort dans l'âme, en me maudissant de lui avoir fait mettre le pied dans ce monde, de l'avoir mis face à ces yeux sombres qui le hanteraient sans doute longtemps... mais si douloureux que ça puisse être, c'était sans doute la moins pire des choses à faire.

Une fois sûr qu'il ne reviendrait pas, je lâchai un soupir et laissai mon visage se décomposer, passant une main dans mes cheveux, puis me massant les yeux, accoudé à mon bureau, écrasé par le poids de cette responsabilité.

J'aurais pu prétendre que je n'éprouvais rien à l'idée de laisser la petite Edelyn au milieu de cet enfer et que je savais parfaitement ce que je faisais, mais il n'en était rien. En réalité, je me sentais affreusement mal en y pensant, cette idée était bien trop réelle. Contrairement à Havoc je n'avais pas eu besoin de l'avoir en face de moi pour avoir conscience de sa situation.

Je restai quelques minutes comme ça, avec l'impression de ne plus pouvoir avancer sous le poids des vies et des morts que j'allais encore devoir porter.

Pour sauver le plus grand nombre. Et dans la pourriture qu'était notre monde, en sauver certains demandait parfois d'en sacrifier d'autres. Des moments de doutes, des moments d'effroi, j'en avais eu plus d'une fois. Et même quand les parties d'échecs qui se jouaient dans ma tête disaient qu'une pièce devait être sacrifiée, que je n'avais pas d'autre choix, quand je pressais la détente ou que je claquais des doigts, une partie de moi hurlait de douleur.

C'était dans ces moments-là qu'Edward me manquait le plus. Ce sale gosse idéaliste avait un sourire qui chassait les ombres et réchauffait le cœur. Il lui suffisait d'exister pour ça, de se moquer de moi, et de rire aux éclats, même au téléphone, pour que je me sente moins mal. Depuis que je ne le voyais plus, j'avais l'impression que rien ne pouvait vraiment dissiper les ténèbres contre lesquelles je luttais. Je savais que je n'aurais pas dû m'attacher à lui. L'affection ne m'avait jamais porté chance, et l'obscurité était toujours plus aveuglante après avoir regardé une flamme en face. J'avais le sentiment inquiétant de ne plus être capable de me débrouiller seul face à cette cruauté qui n'était en rien nouvelle. J'avais pourtant su faire face, survivre à Ishbal, sur le champ de bataille, mais aussi face à son souvenir... Je devais bien être capable d'encaisser ce qui m'attendait.

On s'habituait à tout, même à l'horreur... mais au fond, j'espérais ne jamais cesser de souffrir dans ce genre de situation. Rester humain, cracher du sang, me haïr, avoir envie de mourir... Tout endurer, mais rester humain.

Emprunter les armes de l'ennemi, mais ne pas basculer dans le camp des monstres, jamais. Faire pour le mieux en acceptant d'être haï. Se salir les mains pour construire un monde ou d'autres n'auraient pas le faire, dans l'espoir qu'un jour, il n'y aurait plus aucun enfant au regard vide.

Pour cela, j'étais prêt à beaucoup de sacrifices.

Cela faisait longtemps que je ne me sentais plus digne d'être sauvé, plus capable de me pardonner.

Plus digne d'être aimé. 

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