Enamorarse

By nbksad

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- ๐”ซ.๐”ฌ.๐”ฐ, ๐ฏ๐ž๐ซ๐ฌ๐ข๐จ๐ง ๐›๐ฅ๐š๐ง๐œ๐ก๐ž โ„ข Aya et Nabil, bilnay ยซ ๐“๐š๐ง๐ญ ๐ช๐ฎ'๐ข๐ฅ ๐Ÿ๐š๐ข๐ญ ๐ง๐ฎ๐ข๐ญ ๐๐ž... More

[Zร‰RO]
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[POUR LA FIN]
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[CENT-VINGT-QUATRE]

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By nbksad

𝐄𝐍𝐀𝐌𝐎𝐑𝐀𝐑𝐒𝐄

AYA ANDRIEU
Août 2036 - Espagne




Je me tourne dans le lit pour me retrouver sur le dos, les yeux encore clôt, mon épaule cogne contre quelque chose que je reconnais comme le torse de Nabil. Il bouge lui aussi et j'en profite pour me faufiler contre son torse avant qu'il ne s'enfuit de son côté en me faisant dos. Sa grande main chaude trouve place sur mes côtes juste en dessous du simple top que je porte pendant cette nuit au température estivale, mon visage prend le chemin de son cou et j'hume doucement le mélange entre l'odeur de son gel douche et son parfum au creux de son cou. Je lève légèrement mon bras et je glisse ma main dans ses cheveux mi long et bouclée, j'y glisse mes doigts comme je peux le faire avec nos trois fils qui ont la même chevelure que leur père, les cheveux de notre fille sont beaucoup plus long maintenant.

Il remonte sa main sur mes côtes et emmène avec son poignet, mon top qui quitte petit à petit ma peau. Elle redescend doucement et glisse dans mon dos, j'ouvre doucement les yeux et je relève mon visage vers celui de Nabil, mes lèvres proches de sa mâchoire. Je cligne plusieurs fois des yeux pour m'habituer à la légère lumière qui entre dans la chambre.

Nabil grogne et je me tourne dans le lit pour attrape mon téléphone, je coupe mon réveil et j'expire doucement. Il me fait revenir vers lui et soulève doucement ma main pour la reposer sur sa tête, je lève les yeux au ciel et je recommence les papouilles sur l'arrière de son crâne, je descends dans sa nuque. C'est pas du tout dans mes habitudes les réveils en « douceur » ces seuls moments sont avec nos enfants et pas vraiment ensemble, on se réveille toujours en se taquinant ou en se battant.

Aya - Nab. Il grogne. On doit discuter à propos de l'anniversaire de nos monstres, hier soir tu t'es endormi comme un gros lâche.

Nabil - Laisse moi m'réveiller, casse pas la tête on a le temps.

Aya - L'anniversaire de Zehlya est le mois prochain, celui des jumeaux un mois après et celui de Zyad pareil. Je me mets sur le dos, son bras reste autour de mon ventre. C'est peut-être le moment.

Nabil - J'sais pas moi, laisse moi dormir, j'suis mort.

Aya - C'est pas beau de vieillir. Il saisit ma hanche et me tire vivement vers lui, je lâche un petit rire en arrivant presque sur son torse, je me retiens avec mes mains et je le regarde, il ouvre un œil.

Nabil - Ferme ta petite gueule.

Aya - Sinon quoi ? Je fais un petit sourire de coin en le regardant.

Nabil - Je vais te briser les os, y'a pas de secret. Je lâche un petit rire mais je m'accroche à lui quand il se tourne et se retrouve sur moi. Profite bien de ta capacité respiration dès maintenant parce que j'te jure que dans trente secondes, t'es morte.

Aya - Ok. Je fais exprès de respirer super fort mais je hurle de rire quand Nabil m'embarque dans une bagarre qui s'annonce assez violente.

On se bats, tous les deux. Comme nous le faisons depuis plus de vingt ans, ça n'a jamais cessé et ça ne cessera jamais, ça fait parti de ce que nous sommes ensemble. Pour le faire arrêter, je soulève mon haut et je glisse sa tête à l'intérieur, je rigole comme une gamine, surtout quand il se relève et me mets sur son épaule, il se lève du lit en dégageant mon haut de sa tête, je rigole toute seule et je laisse mes mains glissés dans son dos jusqu'à ses fesses. Je presse mes mains dessus comme j'adore faire mais je m'arrête en me rendant compte que Nabil vient d'entrer avec moi dans la douche avec l'eau qui vient à peine d'actionner, je pousse un petit cri surprise par l'eau fraîche et qu'il ne me fasse descendre de son épaule. On s'échange un simple regard pour que ça soit assez pour nous lancer dans un second round de bagarre, c'est vraiment pas intelligent ce que l'on fait tous les deux, vraiment pas.

Puisque je m'éclate complètement l'un de mes genoux au sol, je le prend entre mes mains et j'insulte Nabil comme je l'ai jamais fait auparavant. Quand je regarde mon genou, je me rend compte qu'il saigne.

Aya - Putain Nabil !

Nabil - J'ai gagné. Il rigole et se déshabille un peu plus loin, je le regarde et je fais une grimace en le regardant.

Aya - Sale bouffon. Tu as intérêt de me soigner.

Nabil - Crève. Je le regarde et je me relève en faisant une légère grimace, je me déshabille aussi.

Aya - On verra bien. Je me mets de l'autre côté de la douche qui est une douche double, j'actionne l'eau qui tombe directement sur mon visage. On doit encore discuter du cadeau d'anniversaire des enfants.

Nabil - Franchement j'sais même pas quoi faire cette année, pour Zehlya peut-être mais les gars, ils sont grand maintenant.

Aya - Pour Zyad, peut-être son premier téléphone. Je passe mes mains dans mes cheveux. Il rentre au collège, il va en avoir besoin.

Nabil - Pour t'rassurer surtout.

Aya - Il va commencer à se débrouiller tout seul, c'est juste en cas d'urgence. On avait fait la même avec les jumeaux. Je hausse les épaules et je lui lance un regard. Par contre pour eux, j'ai pas vraiment d'idée. On offre quoi à des adolescents de quinze ans ?

Nabil - J'sais même pas. J'expire doucement puis je souffle par la suite.

Aya - Pourquoi on fait pas un cadeau grouper ? On leur offre un petit truc au moment venu puis je sais pas... on part tous ensemble en vacances en fin d'année, non ? Je le regarde. On est jamais réellement partie en vacances l'hiver, ça a toujours été l'été.

Nabil - Montagne ?

Aya - Oui ou sur une île. On se regarde tous les deux, Nabil passe ses mains dans ses cheveux.

Nabil - Ouais. On verra ça. Je hoche la tête et il sort en premier de la douche, je m'occupe de me laver les cheveux avant de sortir moi aussi.

Je m'enroule dans une serviette et j'en prends une seconde pour mes cheveux. J'en profite que Nabil sèche ses cheveux pour tirer sur sa serviette et elle tombe de sa taille, je vais dans la chambre en rigolant. Je marche jusqu'à ma valise qui est installée juste à côté de celle de Nabil, ouvertes au sol. Nous sommes ici à Barcelone, dans la maison où nous sommes propriétaires avec Tarik et Sofia pour une raison bien précise, nous sommes ici pour moi et Sofia, pour la récompense de nos deux carrières.

Ce soir nous seront présentes avec nos mari pour une cérémonie de remise de prix qui récompense des sportifs, vous pouvez voir ça comme la cérémonie du ballon d'or en France mais c'est en Espagne et c'est pour récompenser les sportifs de l'année, tout sport confondu, on retrouve des grands noms là-bas. Ça fait seulement six ans que ça existe et c'est la deuxième fois que nous nous retrouvons là-bas avec Sofia, nous avons toutes les deux déjà remporter un prix il y a deux ans pour moi et trois ans pour Sofia. Ce soir, nous allons recevoir un prix qui va récompenser nos deux carrières respectives ainsi que tout ce que nous avons apportés à nos deux disciplines, les changements et l'évolution que nous avons amenés à nos passions.

Sofia est déjà à la retraite depuis un moment mais elle n'a jamais cessé de se consacrer à la boxe. Elle continue chaque jour à boxer, s'occuper de sa salle et de son école, elle a récemment inauguré une deuxième salle de sport un peu plus au centre de Paris et elle devrait en ouvrir une troisième dans le Sud de la France. Il y a quelques mois, elle a pris la tête de l'équipe de France de boxe féminine, c'est elle l'entraîneur de cette équipe et elle revient tout juste des Jeux Olympiques, là où elle est revenue avec quatre médailles, deux en or, une en argent, une en bronze, ses petits protégés ce sont tous retrouver sur un podium dont notre petite Mira, elle a remporté une médaille d'argent. Je suis tellement fière d'elles, autant Sofia que Mira.

Pour ma part, je ne suis pas encore à la retraite, je pense avoir encore quelques années devant moi. Je n'ai que trente sept ans et je me sens encore particulièrement en forme pour faire encore quelques années de danse, foulée les scènes, la lumière. C'est ce qui me fait vivre, autant que mon rôle de femme et de maman. Ma carrière n'a fait que d'évoluer encore plus après la naissance de Zehlya, j'ai étais juge pour une émission de danse en Angleterre, j'ai dû rester plusieurs semaines là-bas mais ça tombait bien puisque tout se passer en plein été alors les enfants ont pu venir avec moi ainsi que Nabil. À la suite de ça, j'ai enchaîné les tournages de clip, j'ai fais une petite tournée dans les écoles de danses pour aller danser avec les plus jeunes, surtout dans les petites écoles de Corbeil et Ivry, c'est là-bas que je donne le plus de mon temps. J'ai même fais un voyage humanitaire avec Sofia au Sud de l'Afrique, j'ai même pour objectif de retourner là-bas dans les mois qui arrivent. Pour ce qui s'agit de la France, je n'accepte rien et je détourne toutes les propositions pour me faire la plus rare possible.

Et avec Nabil, nous sommes en train de monter notre propre business.

J'enfile mes sous-vêtements, un top à fine bretelle ainsi qu'un simple short. Je démêle mes cheveux, me parfume et applique une simple crème sur mon visage, je vais dans la salle de bain pour me brosser les dents, chose que Nabil est déjà en train de faire.

Je vais m'asseoir sur le bord de la baignoire avec la trousse de soin que je prends sur chacun de nos déplacements et je crois que j'ai eu raison de la prendre. Je regarde mon genou qui est quand même pas mal amochée et toujours en train de saigner, Nabil tends sa main vers moi et je lui donne le désinfectant et une compresse. Il s'abaisse devant moi pour me soigner mon genou, encore heureux qu'il le fait. Si je suis dans cet état, c'est uniquement à cause de lui. Il m'a traîner dans une douche pour se battre, c'est le seul responsable de tout ça. Je le regarde faire.

Aya - Fais doucement s'il te plaît, ça fait mal. Il appuie fortement sur ma plaie. Espèce d'idiot !

Nabil - Ferme là, sinon tu l'fais solo. Je lève les yeux au ciel, il mets un pansement sur mon genoux.

Aya - Mais c'est un pansement à Zehlya ça !

Nabil - Moi j'aime bien, c'est à ton image. Il se relève et jette la compresse pleine de sang dans la poubelle, je le regarde puis je regarde mon genou, un pansement panda.

Aya - Va te faire foutre. Il lâche un rire et je le suis en dehors de notre salle de bain. Je vais être belle ce soir.

Nabil - J'trouve ça original. Imagine là quand elle va voir sa daronne à la télé avec un d'ses pansements. Je le regarde. Elle est fan de toi, arrête.

Aya - Je te crois pas. Elle est tout le temps avec toi, elle a que le mot « papa » en bouche, est-ce qu'elle sait que je suis sa maman ? Il rigole.

Nabil - T'abuse, c'est la même pour nous deux. Tu as trois gars rien qu'pour toi hein. Qui t'as ramener des fleurs en revenant des cours il y a quelque semaines ? Je lève les yeux au ciel avec un petit sourire tout de même. Avec mon argent en plus.

Aya - Notre argent. Il lève les yeux au ciel. Au moins, ils m'offrent des fleurs, tes fils.

Nabil - J'dois le prendre personnellement ?

Aya - C'est à toi de voir. Je le regarde de coin et je fais un petit sourire. J'ai pas besoin de fleurs, je suis toujours en galère de vase. Il lâche un rire. Dix huit ans que l'on est ensemble et on a jamais fait l'effort d'en acheter, crois moi que ça va pas arriver maintenant.

Nabil - J'y penserais un jour, quand j'offrirai des fleurs à ma fille. Je frappe son épaule, il mets son gros bras autour de ma nuque et je lâche un grognement.

Aya - Bah va offrir tes fleurs à ta fille et Mimi, j'en ai rien a faire.

Nabil - Jalouse va. Je relève les yeux vers lui et je hausse les sourcils.

Aya - Jamais de la vie.


Nabil aime bien faire ça, souvent il offre une rose à Mira et depuis quelques temps, il le fait avec notre fille. Je trouve ça vraiment trop mignon surtout de voir leur réaction car à chaque fois, elles ont des énormes sourire et j'ai toujours été admirative de la manière dont Nabil aime Mira et notre fille plus que sa propre vie. Bien sûr, c'est pareil avec nos fils et nos neveux mais, Mira ça a toujours été plus différent puis Zehlya... mon Dieu Zehlya c'est sa fille, la seule et elle est unique. Je suis pas jalouse même si je sais qu'il fait ça uniquement pour me narguer, cet idiot.


Sofia - Holà. On arrive dans la cuisine et elle est seule, en train de boire son café. Bien dormi ?

Nabil - Ouais mais t'as gâché mon sommeil avec tes ronflements. Elle lui frappe le dos et Nabil lâche un rire, il mets ses bras autour de ses épaules et embrasse le haut du crâne de sa meilleure amie avant d'aller se faire un café.

Sofia - Quel vieux con celui-là sérieux.

Aya - C'est ce que je m'efforce à dire depuis des années. Elle lâche un rire, elle embrasse ma joue et je fais la même chose. Et vous, bien dormi ?

Sofia - Oui, j'étais explosé alors ça a aidé. Elle lâche un petit rire. Tarik arrive, il est parti chercher le petit dej'.

Aya - Oh cool, j'ai trop faim moi ce matin. Nabil revient avec son café, je vais me prendre un verre de jus d'orange.

Sofia - Je me suis réveillée avec une envie de croissant moi, je crois que j'ai donné envie à Tarik. Je les rejoint avec mon jus de fruits. Vous avez des nouvelles de tout le monde ?

Aya - Zayn m'a dit que tout se passer bien hier soir. Alors j'ai envie de croire que notre départ n'a affecté personne.

Avant d'arrivée ici en Espagne, nous étions tous ensemble en vacances en Corse. Les enfants sont rester là-bas avec Syham, Malia, Sofiane, Alya, Lucas, Elisa, Nadya, Moha, Samy, Karim, Amine et Ambre, ainsi que Mira et Taym qui sont tous les deux majeurs maintenant. Depuis le début de nos vacances, Zehlya dort avec Mira, malgré leur douze d'écart, elles sont juste inséparables donc le choix d'être ensemble, ne m'a pas vraiment choquée. Pour les jumeaux, ils dorment dans la même chambre que le fils de Lukas et Elisa ainsi que Nayim et leur petit frère Zyad, tous les cinq dans la même tranche d'âge et aussi inséparables. Je ne pense pas que de débarquer à une trentaine aurait été une bonne idée, alors tout le monde est rester sous le soleil d'Ajaccio et seront sûrement devant la télé ce soir.

Nabil - Ils font semblant, on manque toujours à tout l'monde.

Aya - Parle pour nous, toi... il me lance un vieux regard de coin et je fais un petit sourire alors que Sofia ricane.

La porte se reclaque et Tarik arrive avec notre petit déjeuner, il pose tout sur la table ou nous sommes installés et il tcheque son frère, il embrasse le haut de mon crâne et le front de Sofia. On s'installe tous les quatre pour enfin déjeuner.

Aya - Merci pour les croissants Tarik, t'es le meilleur.

Tarik - J'le sais déjà.

Sofia - Nan mais l'autre là. Elle mets une tape sur l'arrière de la tête de son mari et je lâche un petit rire.

Nabil - Ça a toujours été moi le meilleur. Je le regarde de coin.

Sofia - Ah mais tu vas pas commencer toi aussi. Je lâche un rire.

Nabil - J'ai des trucs sur toi.

Sofia - Bah moi aussi, t'inquiète pas pour ça, même Tarik et Aya sont pas au courant. Je les regarde tous les deux. Tu as enfermer Yanis dans le local à poubelle toute la journée pour aller jouer tranquille au terrain. Je fais les gros yeux.

Tarik - Hein ?

Nabil - Tu as fini au poste et tu as passé ta nuit en garde à vue, c'est Nihel qui t'as récupéré le lendemain au matin.

Aya - Mais vous avez tous les deux fait une garde à vue ensemble, je me trompe ? Je les regarde tous les deux, j'ai l'impression que Tarik va perdre ses cheveux.

Tarik - Comment ça, tu as fait deux garde à vue ?! Il regarde Sofia.

Sofia - Tu étais pas censé être au courant.

Nabil - Elle voulait juste finir à Fleury avec toi mais elle est pas au courant qu'il y a pas d'femmes là-bas.

Sofia - Mais n'importe quoi ! J'ai jamais fait ça, pour ça. On a juste fait les cons à ce moment là, c'est tout et je regrette.

Tarik - C'était quand ?

Aya - Quand tu étais à Fleury. Tarik expire et secoue la tête.

Tarik - Vous me saouler tous les deux putain. Sofia et Nabil rigole tous les deux. Et l'autre là qui m'disait qu'il faisait attention à toi hein, j'apprends qu'en faite, vous avez grave fait les cons.

Sofia - On aurait peut-être dû te laisser en dehors de tout ça. Elle grimace.

Nabil - Vingt ans de secret presque, c'est pas mal.

Tarik - Bande de cons. On rigole tous.

Sofia - Bah on parle mais Yaya elle a cracher dans la gueule d'un flic avant de courir. Je fais les gros yeux.

Nabil - Putain ouais, elle a même chialer comme un gros bébé. Je frappe son dos et pousse son épaule.

Aya - Tu dis de la merde, j'ai pas pleurer déjà. Il m'a insulté de salope et me faisait mal, j'avais rien a voir dans l'histoire alors j'ai essayé de sauver mes fesses. Je hausse les épaules.

Nabil - J't'ai sauver les fesses.

Aya - Tu veux une médaille peut-être ? Je le regarde et il lève les yeux au ciel.


Je termine mon déjeuner en même temps que tout le monde, Tarik m'aide à débarrasser pendant que Sofia et Nabil sont en train de s'embrouiller pour je ne sais pas quoi, de toute manière c'est toujours comme ça entre eux. On se regarde avec Tarik et je vois bien qu'il est désespéré, je lâche un rire avant d'attraper mon téléphone qui se mets à sonner dans la poche arrière de mon short en jeans. Je souris en voyant la personne qui m'appelle en FaceTime.



Conversation FaceTime :

Mira - Coucou ! Elle sourit et ma fille qui est assise sur ses genoux, fait la même chose.

Aya - Coucou mes puces. Comment ça va ?

Mira - Ça va trop bien. Hein Zya' ? Elle hoche la tête.

Zehlya - Oui, on s'amuse trop bien ici ! Et toi maman, ça va ?

Aya - Ça va, merci. Je souris et je pose mon téléphone pour que tout le monde soit à l'écran et les voit aussi. Vous êtes que toutes les deux ?

Mira - Les gars font un foot dehors et ils sont un peu brusque. Elle lève les yeux au ciel. Alors avec Zya' on va sortir toutes les deux pour aller se faire masser entre filles. Ah oui ? Elle hoche la tête et je fais un petit sourire.

Nabil - Eh mais vous avez d'la chance ! J'veux trop faire la même chose.

Sofia - Va frotter ton dos contre le mur dehors, c'est la même chose. Nabil mets une tape derrière son crâne et on rigole tous.

Tarik - Comment ça s'passe depuis hier soir ?

Mira - Ça va, y'a pas eu de casses, quelques bêtises par les plus grands. Tonton Lulu a penser à mettre du gel douche dans le jacuzzi pour faire des bulles.

Nabil - Putain mais qu'il est con. Je lâche un petit rire.

Zehlya - Il y avait de la mousse partout sur la terrasse en plus. Tata Zaza elle était pas contente contente.

Tarik - Bah c'est normal, ton oncle il a toujours été con t'façon, un cas désespéré. On rigole tous.

Sofia - Donc pas de blessé ou de mort a déploré ?

Mira - Non, aucun. Ah si, Zayan s'est pris une porte de placard tout à l'heure sur le haut du front, j'ai mis du contre coup direct mais ça a l'air d'aller, il a juste une bosse et cours comme un malade dehors.

Aya - Maladroit comme son père celui-là. Nabil pousse mon dos et je me retiens de rire. Bon bah tant mieux si ça va. On va peut-être vous laisser si vous allez vous faire masser toutes les deux.

Zehlya - Oui maman. Est-ce que on s'appelle ce soir ?

Aya - Quand tu veux. Elle sourit. Faites attention à vous et profiter bien.

Mira - Promis, besos ! Elles nous envoient des bisous.

Sofia - Besos mes puces. Elles raccrochent et on s'écartent tous du téléphone.

Tarik - Putain des grosses veinardes quand même.

Sofia - Malheureusement pour toi, c'est plus des massages qu'il te faut mais de l'ostéopathe pour tes vieux os.

Tarik - Eh vas-y toi. Sofia rigole. Vous avez pas des trucs à faire toutes les deux ?

Aya - Ah ouais, ça nous vire comme ça ? Je hausse les sourcils en le regardant.

Tarik - Ouais.

Aya - Vous êtes vraiment les pires, surtout toi. Je pointe mon doigt vers Tarik. Ça te vas pas vieillir.

Tarik - J't'emmerde.

Aya - Cinquante ans en fin d'année, tu gères comment ? Je me barre vite de la pièce. J'ai toujours treize ans de moins et une peau toute lisse !

Tarik - Putain mais elle, MAIS ELLE ! Je hurle et je sors en courant de la maison. Ramène ta tête ici.

Aya - Non ! Je veux pas que tu claques comme ça, c'est nul.

Sofia - Elle a raison chéri. Elle sort aussi de la maison et elle embrasse sa joue. Pas de bêtises tous les deux. Sofia me passe mon sac à main qu'elle a récupéré avec le sien.

Tarik - Elle, tu m'l'abandonnes quelque part dans un fossé.

Nabil - J'vais m'en charger plus tard, t'inquiète. Il se pointe lui aussi, Tarik me lance un mauvais regard avant de regagner la maison, je souris. Tu vas arrêter d'faire ça ? Putain tu m'l'as énervé pour la journée maintenant.

Aya - Je t'en prie mon idiot. J'embrasse son front et il retient mon bras. Oui ?

Nabil - Tu fais attention. Je le regarde et je fronce légèrement les sourcils, il embrasse mes lèvres simplement.

Aya - Oui, comme d'habitude. Il me fixe et je le regarde. Qu'est-ce qu'il se passe Nabil ?

Nabil - Rien. Allez bouge ta grosse tête.

Aya - Sympa le mari. Je marche jusqu'à la voiture qui est garé un peu plus loin pour rejoindre Sofia, elle ouvre le toit et je monte dans la voiture.

Sofia - C'est parti ? Je hoche doucement la tête et elle prend la route pour rejoindre le centre ville.


Je mets mes lunettes de soleil et je profite un peu du temps ainsi du vent qui fouette mon visage et mes cheveux. Je regarde un peu la route qui défile en bougeant la tête sur le son qui passe à la radio. Avec Sofia, nous allons passer chez l'esthéticienne pour faire nos ongles, épilation mais aussi soins de la peau avant ce soir. Ça va nous permettre de passer un peu de temps toutes les deux aussi, ça faisait un petit moment même si on se voit presque tous les jours à la salle de sport, c'est rare de partager ce genre de moments ensemble.

Nous récupérons nos robes avant d'aller chez l'esthéticienne, nous commençons d'abord par se faire épiler toutes les deux chacune de notre côté avant de passer à la manucure puis les soins. Nous avons toutes les deux pas mal rigoler et penser à faire des vidéos en tout genre que l'on a envoyé aux garçons pour les embêter bien comme il faut. Pour finir, nous avons toutes les deux échanger une danse devant l'un des miroirs avant de partir dans un fou rire incontrôlé, même les esthéticiennes ont rigoler. Vraiment à nos grands âges.

Sofia - Bon, maintenant que l'on est toute fraîche, il va falloir rentrer, se reposer un peu avant de se préparer. Je hoche la tête et on marche toutes les deux pour rejoindre la voiture.

Aya - Tu crois que les garçons ont fait quoi tout ce temps ?

Sofia - Ça m'étonnerait même pas qu'ils fassent la sieste. Je lâche un petit rire et nous nous faisons arrêter dans la rue pour faire quelques photos avec certaines personnes.

Aya - Bon, c'est parti. Une fois le toit de notre voiture ouvert, je mets le moteur en route et je reprend le chemin pour rentrer. T'es pas stressée ?

Sofia - Il y a trois ans, je suis pas allée récupérer mon prix. Cette année je vais devoir parler, j'ai jamais fait ça moi.

Aya - Bah moi non plus. Elle frappe dans ma main. Ça me stresse un peu mais je sais déjà ce que je vais dire, je vais aller droit au but.

Sofia - Oui moi aussi. Je vais juste remercier les gens que je dois remercier et après, on repartira toutes les deux avec notre prix et basta. On ricane toutes les deux.

Aya - Tu t'imaginais être à ce niveau là, il y a quelques années ?

Sofia - Quand j'avais seize ans, non. À dix huit ans un peu plus, surtout quand Omar m'a refusé de participer aux Jeux Olympiques, les années qui ont suivi, j'ai pas pu tenter ma chance non plus, les chances ce sont enchaîner mais j'ai pas de regrets. J'ai su prendre ma revanche sur tout ça, mon cancer m'a aussi donner une autre vision de la vie que je n'avais pas forcément avant. Aujourd'hui, je suis sûrement à ma place et je suis heureuse comme ça. Je fais un petit sourire. En plus, j'ai ma petite relève. Mira et Zayn. Je hoche la tête en souriant. Je suis heureuse que ma fille soit vice championne olympique, je suis tellement fière.

Aya - On est tous fières d'elle. Elle hoche la tête en souriant.

Sofia - Et toi ?

Aya - Bah moi c'est différent, j'ai toujours voulu briller, monter et danser sur scène. Je pense que ça fait vingt ans que je me donne les moyens, que j'ai tout fait pour réussir, j'ai douté mais ça arrive. Aujourd'hui j'ai une carrière à l'international, j'ai des énormes sponsors derrière moi, je bosse avec des stars mondialement connu, je suis là ou je me suis promis d'être. Je hausse les épaules. Tout ça en ayant un mari et quatre enfants.

Sofia - On a réussi à s'en sortir Yaya. On se regarde toutes les deux et je hoche la tête en souriant.

Aya - On a réussit. Elle attrape ma main dans la sienne.


Elle comme moi, nous avons longtemps été enfermé dans des tourmentes sans issues, aujourd'hui, nous sommes toutes les deux heureuse, au sommet de nos carrières comme nos maris ont su le faire dans le rap. Elle s'est construite et battue sur un ring, j'ai brillé et grandi sous les projecteurs, nous avons toutes les deux réussis alors que nous revenions de loin. C'est ça d'être une lionne.





[...]





Je termine de mettre mes bijoux qui ne sont pas nombreux avant de me reculer doucement pour me regarder d'un peu plus loin dans le miroir. Je vérifie que tout va bien ensemble avant de pouvoir sortir de cette pièce pour rejoindre tout le monde. Mes cheveux sont coiffés dans une coiffure assez "simple" légèrement ondulés pour mes longueurs, le côté gauche de mes cheveux est plaquée sur le côté et l'arrière de ma tête, pour dévoiler une bonne partie de mon cou et mon épaule dénudée par ma robe. Mon maquillage reste assez simple, pas trop chargée au niveau des yeux, juste assez, j'ai un peu plus jouée sur les ombres de mon visage. Je sors de la salle de bain en éteignant la lumière et je referme la porte derrière moi, je marche en tenant la partie de ma robe qui n'est pas ouverte pour éviter de la piétiner et la ruinée.

Nabil se tourne vers moi en étant au téléphone, lui aussi c'est plutôt, très bien âpreté. Un beau costume trois pièces, ses cheveux détachés, il me regarde avec l'une de ses mains dans la poche de son bas de costume. Il ajoute quelques mots avant de raccrocher et de me regarder de tout mon long, il laisse glisser ses pupilles sur chacune de mes courbes plutôt mises en valeur dans cette robe blanche, celle de Sofia est rouge. Je m'avance de quelques part en jouant avec mes mains, je le regarde droit dans les yeux et je m'arrête juste devant lui, on se regarde tous les deux avant qu'il ne balade son regard sur mon visage et un peu plus bas, dans mon décolleté. Il a l'air d'apprécier ce qu'il est en train de regarder avec son sourire de coin.


Aya - Tu aimes ? Il se mets à tourner autour de moi lentement, les mains dans ses poches de bas, je le regarde faire en souriant, il s'arrête derrière et glisse à plat ses mains sur mon ventre et s'approche de mon oreille.

Nabil - Tu as fait le strict minimum quoi. Je lui donne un léger coup de hanches en souriant. J't'épouserai bien une seconde fois là. Il lâche contre la peau de mon cou qu'il est en train d'embrasser.

Aya - Hm, vraiment ? Tu es sûre de tes mots là ? Il me serre contre lui et je glisse mes mains sur les siennes.

Nabil - Hm. Il me fait pivoter et me ramène contre son torse, mon visage juste en dessous du sien, sa grande main dans la courbure de mon dos, l'une de mes mains sur son épaule et l'autre posé à plat sur son torse. On devrait envoyer une photo de nous deux à nos gosses, ils ratent quelque chose là.

Aya - J'ai l'impression que tu parles que de toi là. Je lâche un petit rire et comme si que le destin était avec nous, je relève les yeux et je fais un sourire en entendant Umbrella qui résonne en fond dans la chambre.

Nabil - Tu me connais bien. Il attrape ma main dans la sienne et je garde mon autre main sur le haut de son torse, collé au possible tous les deux, son front contre ma tempe nous commençons à danser tous les deux sur les paroles de cette musique, nous avons toujours hurler ces paroles en voiture, ce soir, nous échangeons nos premiers pas de danse ensemble, sur cette musique qui signifie tellement pour nous deux, pour Bilnay.

— Took an oath Imma stick it out 'till the end.
(J'ai fait le serment que je resterai fidèle) Nous chantons tous les deux cette phrase en même temps et je souris, il embrasse mon front puis ses lèvres rejoignent les miennes d'une manière assez douce pendant quelques secondes.

Aya - Je t'haine.

Nabil - Je t'haine aussi. Je dépose mes lèvres sur les siennes et une fois séparé, Nabil laisse son visage et ses lèvres traînée dans mon cou avant de me lâcher un peu. On fait notre photo alors ?

Aya - Oui. Il reprend son téléphone qu'il a mis dans la poche de son bas, je tend ma main vers lui. Je vais prendre la photo.

Nabil - J'sais faire. Je hausse les sourcils et il me passe son téléphone en expirant, nous nous plaçons devant le miroir.

Nabil m'attrape par les hanches pour me rapprocher de lui, j'ouvre l'application photo et je place le téléphone au niveau de nos ventres, je pose ma main de libre sur son torse, on fait plusieurs photos et c'est finalement deux photos que nous envoyons sur le groupe WhatsApp que nous avons avec les jumeaux. La première photo, nous nous regardons en souriant avec Nabil et la deuxième, il embrasse mon front.



WhatsApp :

de Zaza :
vous êtes un peu trop calme sur les photos 😅😂

de Zay :
vous êtes trop beaux ❤️

de Idiot :
Ta mère est d'jà blessé par ma faute, je vais pas en rajouter pour le moment

de Moi :
ne commence pas Nabil parce que tu es juste à côté de moi, faites des bisous à Yad' et Zya' mes petits monstres

de Idiot :
Ils sont plus petits hein

de Moi :
mais ferme là toi

de Zaza :
c'est fait, j'ai trop hâte de te voir à la télé maman, pareil pour tata Soso, on attends déjà tous devant la télé

de Moi :
je vous aimes mes petits monstres

de Zay :
nous aussi on t'aime maman ❤️

de Idiot :
et oim ?

de Moi :
toi, on s'en fout

de Zaza :
Maman 😂 on t'aime aussi papa

de Idiot :
Hm, moi aussi j'vous aimes


Je range mon téléphone dans ma pochette et j'attrape la main de Nabil. Nous sortons tous les deux de notre chambre pour rejoindre le salon, d'ici j'entends déjà Sofia et Tarik qui parlent entre eux. Nous arrivons dans la pièce et ils se tournent vers nous. Je souris en voyant que Tarik a autant fait un effort que son frère ce soir, pour Sofia, elle est vraiment magnifique dans sa robe. Je crois que l'on a mis le paquet ce soir.

Dans le van pour arriver jusqu'à l'endroit, les deux frères ont parler tout du long alors qu'avec Sofia, nous sommes rester assez silencieuse. Je crois que je ne parle pas car je suis assez anxieuse du moment qui arrive, c'est quand même la première fois que nous nous montrons tous les quatre en publics, pour moi et Sofia, de se monter autre part que sur une scène et un ring pour notre boulot, ce soir, nous allons nous exprimer toutes les deux, peut-être de manière courte et contrôler mais c'est ce que l'on va faire à la télé espagnole.

Le van s'arrête dans la zone un peu en retrait du tapis rouge que nous allons fouler toutes les deux. Je laisse ma pochette à Nabil comme le fait Sofia avec Tarik pour la sienne, c'est la première à descendre après avoir embrasser son mari, Nabil embrasse mon front et je descend doucement aussi. Je remets bien ma robe et j'attrape la main que Sofia me tend, nous marchons toutes les deux, guidées par un garde et une assistante des équipe de la chaîne. Nous approchons du tapis rouge et même si on nous annonce que l'on doit se diriger une par une devant les photographes et le monde qu'il y a, nous continuons notre progression ensemble, main dans la main.

Nous posons toutes les deux en se tenant la main, bras dessus, bras dessous, devant, derrière, nous regardons tout le monde et c'est clair, que nous ne sommes pas habitués à ça, à autant de monde, d'attention, de flash. Ce n'est pas ce que j'aime, ce que je préfère, j'aime simplement la bulle dans laquelle nous avons toujours été. Nous faisons un peu des photos toute seule avant de se rejoindre, elle reprend ma main et nous entamons notre progression jusqu'à l'immense salle où a lieu la cérémonie.

Aya - C'est vraiment pas mon truc tout ça. Elle lâche un petit rire.

Sofia - Plus jamais. Je ricane et nous sommes guidés dans la salle. Purée c'est immense ce bordel.

Aya - Oui, je pensais pas que ça serait aussi imposant. Je mord doucement ma lèvre et je regarde la scène. Je vais faire un malaise moi toute seule là-bas. Elle lâche un petit rire.

Sofia - Toi ? Tu as danser deux fois devant deux énormes stades pleins à craquer, mais tu as peur ?

Aya - Je vais pas danser. Je vais parler. Elle ricane en secouant la tête. C'est pas la même chose.

Sofia - Ça va aller. Nous rejoignons notre rang et nous sommes proche de la scène sur le devant, Nabil et Tarik nous attendent déjà.

Nabil - Putain je pensais enfin que l'on était débarrassé.

Aya - Dis moi pourquoi tu es là toi déjà ? Je le regarde et nous prenons place sur nos sièges, Tarik tout à gauche, Sofia à sa droite, je suis à la droite de Sofia et à la gauche de Nabil.

Nabil - Pour t'pourrir ta soirée grognasse.

Aya - Évidemment, pourquoi je n'ai pas penser à ça plus tôt ? Je lève les yeux au ciel.


Le début de la soirée se passe plutôt bien. Les remises de prix s'enchaînent et les discours aussi, il y a quelques minutes ils sont venus nous équiper pour notre passage sur scène avec toutes les deux des micros cravates car apparemment, il y a un problème avec le micro du pupitre sur la scène. Je joue avec mes bagues, je stresse comme jamais, vous ne pouvez pas savoir, pourtant c'est rien et je n'ai jamais eu peur de rien. Nabil attrape ma main dans la sienne et je tourne la tête vers lui, on se regarde un court instant, je prends une inspiration. Allez Yaya, ça va aller.

Une petite vidéo débute sur les écrans, je fais directement un sourire en voyant que c'est Sofia. Je regarde le grand écrit, là où les images d'elle sur le ring pendant ses combats, à l'entraînement, quand elle remporte des titres et plus récemment, d'elle et Mira à la victoire de notre petite championne aux Jeux Olympiques. En regardant toutes ces images, un tas de souvenir me remontent, tous les bons souvenirs et qu'est-ce que ça me fait bizarre, j'en ai les larmes aux yeux, tellement de temps et de choses ce sont passés. À la fin, quand le nom de Sofia est prononcée, elle se lève pour rejoindre la scène, moi, les garçons ainsi que toute la salle, nous nous levons pour l'applaudir, elle monte les marches sous une ovation et j'essuie une petite larme avant de me remettre à sourire et applaudir, je m'aperçois avec les garçons pendant quelques secondes sur l'écran avant que l'attention ne soit remise sur Sofia qui reçoit son prix. Je reste debout, mes mains liées entre elle au niveau de ma poitrine et je regarde cette femme qui m'a longuement inspirée par sa force et sa détermination, Sofia a toujours été un modèle, un exemple pour moi même si j'ai su me construire et être qui je suis aujourd'hui, toute seule.


Sofia - No voy a tomar mucho de su tiempo esta noche porque no tengo mucho que decirle. Solo quería agradecer a mis parientes, a mi familia, a mis hijos que siempre me han apoyado incluso en tiempos difíciles, a mi esposo que fue mi primer fan, a mi sobrina Aya que me enseñó mucho y también me inspiró. (Je ne vais pas prendre enormement de votre temps ce soir car je n'ai trop rien a vous dire. Je voulais juste remercier mes proches, ma famille, mes enfants qui m'ont toujours soutenu même dans les moments difficile, mon mari qui a été mon premier fan, ma nièce Aya qui m'a beaucoup appris et inspirée aussi.) Je souris et elle regarde vers nous en souriant. Nunca escuches a las personas que te rodean, solo a tu corazón y tus deseos. (N'écoutez jamais les gens autour de vous, seulement votre cœur et vos souhaits.)  Que la famille. Elle lève un peu son trophée en souriant et elle se retire du pupitre, tout le monde l'applaudit et elle nous nous rejoint en descendant doucement les escaliers, elle se dirige directement vers Tarik qui la prend dans ses bras. Putain de merde, je l'ai fait. Elle rigole et elle s'approche de moi, on se prend dans les bras l'une de l'autre.

Aya - Je suis fière de toi. Elle frotte doucement mon dos.

Sofia - Je le suis encore plus avec toi. Elle embrasse ma joue et on se sourit toutes les deux, elle fait une accolade à Nabil avant de reprendre sa place. Purée vue de la scène, il y a tellement de monde.

Aya - Arrête de me stresser.

Tarik - Va pas te chier dessus, t'es blanc ce soir.

Sofia - Orhhh mais laisse là tranquille !

Nabil - C'est pas le moment de bégayer. Je colle ma langue sur mon palet alors qu'il se moque complètement de moi, je tourne doucement la tête vers lui.

Aya - Évite de parler, surtout que tu as zozoter jusqu'à tes vingts cinq ans espèce d'idiot. Sofia lâche un rire et il me fusille du regard, je détourne le regard.

Nabil - On règlera ça plus tard. Je hausse les épaules.

Il y a bien une heure qui est passée maintenant depuis que nous avons été équipée de nos micros avec Sofia et le moment où elle a reçut son prix. Je ne suis toujours pas passer et peut-être qu'ils m'ont oubliés, ça serait peut-être un point positif pour moi, j'aimerais bien en tout cas. Nabil a nouveau attraper ma main en voyant que j'étais à nouveau en train de triturer mes mains. Je suis ridicule à stresser comme ça putain, imaginez je commence à bégayer, la honte.

Aya - Je crois que je vais finir par ne plus avoir de salive et une vessie qui va éclater sur scène. Nabil lâche un rire.

Nabil - J'ai hâte de voir ça tiens. Ça sera enfin le moment que j'attends le plus dans ma vie, t'voir te ramasser la gueule. Je le regarde mais lui, il ne le fait pas et sourit de coin comme un idiot, je lève les yeux au ciel.


Je tourne la tête et j'expire doucement, je ferme les yeux quelques secondes avant de les ouvrir et relever les yeux. Je me redresse doucement dans mon siège quand la salle devient silencieuse et que les milliers de pixels commencent à diffuser des images de moi. Ça commence par des vidéos de moi plus jeune quand je commençais à danser, toute prise par ma maman, les vidéos de mes premiers concours et ça évolue pour arriver sur des vidéos de moi sur scène à mon premier championnat du monde, moi en Australie, dans des clips vidéos, au superbowl, auprès de grande star, moi en solo et pleins de vidéos qui retrace chaque moment marquant de ma carrière. Les vidéos reviennent en arrière et montre mes sept titres de championne du monde, mes quatre titre de championne d'Europe pour finir sur une vidéo de moi qui danse avec ma maman. Les écrans reprennent les affichages du début de soirée, les larmes aux et complètement cramponnés à mon siège, à la main de mon mari, tout le monde dans la salle est debout autour de moi, ovation de la salle. Je me lève enfin et je lance un léger regard à Nabil qui m'applaudît en souriant, les yeux brillants, ce regard qui ne trompe pas. Je monte les marches en tenant ma robe et je récupère le prix qu'un énorme nom du football portugais me remets en main propre avec sa compagne, je souris et je l'attrape en les remerciant pendant qu'ils me félicitent en français. Je me place derrière le pupitre.

Je relève la tête, seule sur cette grande scène, tous les projecteurs sont sur moi et des milliers de personnes qui ont les yeux rivés sur moi, tous encore debout, dans l'attente de mes quelques mots. Je regarde Nabil, Sofia puis Tarik qui lui siffle avec ses doigts, je lâche un petit rire, les larmes aux yeux et la gorgée un peu nouée.

Aya - Wow... gracias a ti, como mi tía, no tendré mucho que decirte esta noche así que agradeceré especialmente a mis familiares, los que supieron estar ahí para mí desde muy joven y que nunca me dejaron ir, mi Hijos, Sofía, Mira y mi esposo, si tengo que dedicar mi premio a alguien esta noche, sería a mis padres y mi hermano pequeño por quienes me prometí llegar lo más lejos posible. y por último, cree siempre en tus sueños, nunca lo dejes ir aunque sea complicado, aunque seamos mujeres, cualquiera puede tener éxito, nuestros sueños nunca son demasiado grandes. (Merci à vous, comme ma tante, je n'aurai pas grand-chose à vous dire ce soir donc je remercierai surtout mes proches, ceux qui ont su être là pour moi dès mon plus jeune âge et qui ne m'ont jamais laisser tomber, mes enfants, Sofia, Mira et mon mari. Si je devais dédier mon prix à quelqu'un ce soir, ce serait à mes parents et mon petit frère pour qui j'ai promis d'aller le plus loin possible. Et enfin, il faut toujours croire en ses rêves, ne jamais lâcher prise même si c'est compliqué, même si nous sommes des femmes, tout le monde peut réussir, nos rêves ne sont jamais trop grands.) Pour mon zoo. Je souris et je lève doucement mon prix à la fin de mon discours, tout le monde m'applaudit à nouveau et je descend doucement les marches, j'attrape la main que Nabil me tend en venant vers moi et je le suis pour rejoindre ma place.

Je lui laisse mon prix avant de prendre Sofia et Tarik en même temps dans mes bras, ils me serrent contre eux, autant émue que moi même si Tarik le montre beaucoup moins que Sofia, je le connais depuis tellement longtemps pour savoir tout ça. Nous nous séparons et Nabil embrasse simplement mon front tout en sachant que les choses seront bien plus explicite entre nous deux une fois à la maison.

Nous avons été invités à boire un verre dans une salle privée, nous avons pu rencontrer et discuter avec pleins de monde différents avec Nabil, pareil pour Sofia et Tarik de leur côté. Mon prix sous le bras, ma coupe de champagne dans la même main, je regarde l'écran de mon téléphone pour lire un peu tous les messages que j'ai reçu cette dernière heure. Il y en a beaucoup, avec des textes longs et d'autres un peu plus court, que des messages venant de ma famille, celle que j'ai choisi, celle que j'ai construite, des personnes de mon zoo, de mon entourage, des amis que je me suis fait en construisant ma carrière. J'apporte à mon oreille, mon téléphone pour écouter une note vocale que Zayn a laisser sur notre groupe WhatsApp.


WhatsApp :

Note vocale de Zay' :

Zyad - Coucou maman ! On vient de te voir à la télé et tu étais trop jolie, je suis trop fière d'avoir une maman comme toi, je t'aime fort.

Zayan - Moi aussi je suis fière d'avoir une maman comme toi, je suis trop fan de toi et j'espère qu'un jour, j'arriverai à ton niveau, tu es mon modèle maman, je t'aime.

Zayn - Désolé maman mais moi, je danse aussi mal que papa alors je ne pourrais pas être l'une de tes relève aussi mais je suis trop fière de toi parce que tu as toujours su être là pour nous quatre alors que tu avais beaucoup de boulot. Merci d'être une maman comme tu l'es, je t'aime fort.

Note vocale de Zay' :

Zehlya - Coucouuu maman d'amour, tu étais trop jolie et trop belle, même si j'ai pas tout compris tout ce que t'as dit. J'entends plusieurs rire et je souris, complètement émue. J'ai trop envie d'avoir belle robe de princesse comme toi ou tata Soso parce que elle est trop belle ! Mais Zaaaaa' laisse moi tranquille ! Je ricane. Je t'aime fort maman d'amour, t'es la meilleure et tu me manque trop trop fort.

Mira - Coucou Yaya, c'est ta gamine préférée. Les garçons protestent et je souris. Moi je n'ai jamais cessé de te dire que j'étais fière de toi et heureuse de te voir briller autant, j'ai vraiment de la chance de t'avoir dans ma petite vie et ça depuis que je suis née. Ne change jamais et continue d'embêter mon Nana jusqu'à la fin parce que purée, il y a que vous pour me remonter le moral avec vos bêtises. Je t'aime fort ma Yaya et merci pour tout.

Note vocale de Zay' :

Taym - Vas-y bouge ta tête Mira, c'est à moi de parler wesh. Bah moi je crois que l'on se dit déjà tout depuis des années, merci de m'avoir pris sous ton aile et de croire en moi dans la danse, t'es vraiment un modèle et comme Zayan, j'espère qu'un jour, je serais au même niveau que toi. Je suis fière de t'avoir comme marraine, comme exemple. Merci d'être toi, je t'aime.

Nayim - Coucou ma Yaya d'amour, je vais faire vite parce que je crois que j'ai pas trop le temps. T'es la meilleure des tatas et je t'aime vraiment fort !

– On t'aime fort. Je souris et je ne retiens plus mes larmes face à cette fin de message grouper.

Zehlya - Et papa aussi je l'aime fort. Le message s'arrête après plusieurs rire et je lâche aussi un rire entre mes larmes.


Purée, ce que je les aimes ces enfants. Tous autant qu'ils sont, mes enfants, mes filleuls et mon neveu, ils sont clairement l'un des univers de ma vie que j'aime le plus. Avec eux, il y a que de la paix, de l'amour, de la douceur, de la bienveillance, juste eux quoi. Je ne sais clairement pas ce que je ferais sans toutes ces têtes brunes dans ma vie, peut-être que je ne serais plus là ou tout simplement, la Aya que je suis aujourd'hui.

Un bras passe autour de mes hanches et je reconnais directement la poigne et le touché de mon mari. Il embrasse mon épaule et j'essuie mes larmes avant de me tourner un peu vers lui, il me regarde avec les sourcils froncés et je fais un petit sourire.


Nabil - Qu'est-ce que t'as ?

Aya - Rien. Je suis juste heureuse. Je le regarde en souriant mais il continue de froncer les sourcils. Mimi, Taym, Nayim et nos petits monstres m'ont envoyés des messages vocaux en me faisant des petites déclarations d'amour, rien de plus.

Nabil - Tu pleures vraiment pour rien toi, j'ai jurer. Je donne un coup dans son torse et il lâche un rire. Ça te dis de rentrer tous les deux ?

Aya - Il faut prévenir Tarik et Sofia.

Nabil - C'est d'jà fait. Je le regarde. Ils vont pas rentrer tout de suite, apparemment ils vont sortir un peu tous les deux avant de rentrer, ils ont un autre after. Il regarde sa montre. Alors ça nous laisse entre deux et trois heures rien qu'tous les deux avec une putain de maison. Je mord doucement ma lèvre et il relève les yeux vers moi. Perso, je serais déjà en train de courir.

Aya - C'est toi qui parle trop à chaque fois. Je lui passe mon prix, je récupère ma pochette et tiens ma robe avec la même main, j'attrape le bras de Nabil et on court tous les deux en slalomant entre tout le monde.

Je souris et je lâche un rire une fois dans le van quand on abandonne nos affaires et qu'une fois la porte fermée, Nabil attrape mon visage entre ses deux grandes mains et qu'ils posent sur les lèvres sur les miennes pour s'empresser de m'embrasser d'une manière assez avide. Puisque nous ne sommes pas seuls et qu'il y a le chauffeur à l'avant, nous nous arrêtons à se baiser même si j'aurais aimé le poursuivre encore longtemps...

Mais ce n'est que partie remise puisque quand nous passons la porte de la maison, nous prenons juste le temps de déposer nos affaires au niveau de l'entrée. Nabil m'attrape par les hanches et pose ses lèvres sur les miennes, mes mains sur son torse, nous nous embrassons a nouveau tous les deux nonchalamment, mes mains sur son torse et les siennes au précipice de ma chute de rein. Elles glissent et s'installent au niveau de mes fesses, ses mains empoignent ardemment mes fesses et je lâche un soupire contre ses lèvres.

Mon dos rencontre la porte de notre chambre que Nabil verrouille. Nous restons là, de longue secondes à s'embrasser de manière abrupte. Nabil nous pivote de manière à ce que je sois dos au lit, il nous fait reculer et me pousse légèrement, une main sur mon abdomen, je me retrouve assise sur le bord du lit, je le regarde, le souffle légèrement haletant et les lèvres engourdies par nos baisers fiévreux. Je le regarde retirer sa veste et son gilet, il se retrouve qu'avec sa chemise blanche qu'il commence à retirer en me regardant, le regard noir de désir rien qu'en me regardant, un léger sourire de coin. Je retire mes talons en mordant ma lèvre et il s'approche de moi en enlevant le reste de sa chemise, je laisse mes yeux se balader avec attention sur son torse et son ventre plus que musclé.

Je décide de commencer à descendre la fermeture de ma robe toute seule mais Nabil me force un peu à me relever, projeter contre son torse, je pose mes mains sur ses épaules et je ferme les yeux en sentant ses lèvres déposées des baisers mouillés sur la peau fine de mon cou, je penche légèrement la tête et je sens la fermeture de ma robe descendre jusqu'à mes fesses. Ma robe quitte le haut de mon corps et ma poitrine dénudée s'offre maintenant aux yeux de mon mari, je pose mes mains de chaque côté de sa tête en sentant ses lèvres s'attaquer à mes seins percer pour l'un d'eux, de manière abrupte. Les voilages blancs des baies vitrées volent un peu vers nous, l'air à moitié chaud s'écrase sur nous et je sens mon corps qui se prend une nouvelle vague de chaleur, se réchauffe un peu plus sous les baisers et les mains de mon mari.

Ma robe qui a maintenant quittée mes hanches, se retrouve à nos pieds. Nabil saisit l'arrière de mes cuisses et me soulève pour me porter et nous emmener dans le lit juste derrière nous. Nos langues reprennent l'une de ses nombreuses valses langoureuse que nous nous sommes déjà échangées plusieurs fois. Ses mains parcours mon épiderme déjà brûlant, en feu sous son corps et son touché. Ses lèvres quittent les miennes et descendent sur ma mâchoire pour prendre la direction de mon cou, je glisse mes mains dans ses cheveux et relève doucement mon visage quand il arrive sur mon ventre plat et tigrée, il remonte légèrement pour venir embrasser mes côtes du côté gauche, endroit où je suis tatoué, un tatouage pour nos enfants que j'ai fais il y a quelques années. Je me redresse sur mes coudes pour voir un peu plus ce qu'il est en train de faire une fois qu'il a quitté mes côtes, il attrape les bords de mon sous-vêtements et je mord ma lèvre quand il embrasse mon bas ventre, ses yeux marrons vers les miens, mon bas ventre marquée par cette cicatrice de césarienne qui est la marque de naissance que mes fils m'ont laissés, cette cicatrice qui fait partie de moi à vie maintenant, c'est l'une des seules cicatrices chez moi, que j'aime par dessus tout.

Il retire mon bas de sous-vêtements et il attrape l'une de mes jambes qu'il relève doucement, il embrasse l'intérieur en débutant par ma cheville et remonte délicieusement jusqu'à l'intérieur de ma cuisse, je mord ma lèvre et bouge légèrement mon bassin. Il pose ma jambe sur son épaule et écarte légèrement l'autre sur le côté. Il me regarde, toujours avec ce regard noir et brûlant, il humecte légèrement ses lèvres et approche son visage de mon intimité.

Mon corps est déjà au bord de l'implosion sous les coups de langues de Nabil sur mon intimité. Je donne de la voix dans des plaintes que je n'essaie même pas de retenir sachant très bien que nous sommes seuls tous les deux. Mon bassin se soulève plusieurs fois et Nabil me bloque avec son bras de libre en le mettant par dessus ma cuisse. Je bascule ma tête en arrière, complètement emprisonnée et prise au piège, je ne peux plus bouger et la torture est encore plus forte, Nabil en joue un peu plus avec sa langue et ses lèvres.

Aya - Nabil... Je gémis, complètement haletante, le corps déjà moite. S'il te plaît.

Il se relève et je le regarde faire, il retire son pantalon de costume et je l'aide avec son boxer, complètement impatiente d'être un peu plus sous son emprise. Je l'emmène au dessus de moi une fois que Nabil a récupéré un préservatif, je plaque mes lèvres contre les siennes, sa langue rejoint la mienne sans attendre pour un baiser qui annonce la couleur pour la suite de notre nuit. La grande main de Nabil se pose autour de ma mâchoire, son pouce sur mon menton et nos lèvres se séparent, tous les deux haletant de notre échange. On baisse tous les deux le regard puis le visage et j'aide mon mari à mettre le préservatif autour de son membre en érection, il m'attrape par les hanches avec ses deux grandes mains et m'emmène avec facilité vers la tête de lit.

Son visage proche du mien, relevée à nouveau sur mes coudes, mon mollet sur son épaule et lui appuyer ses poings du côté de mes côtes, on se regarde droit dans les yeux pendant que Nabil exercice des coups de reins autant abrupt que doux, autant doux que profond. Je gémis contre ses lèvres qui rejoignent les miennes, l'une de ses mains remontent un peu plus haut sur le matelas au niveau de l'oreiller alors que l'autre se pose sur ma joue. Je pose ma main sur la sienne et je me laisse retomber sur le dos. Les coups de reins de Nabil prennent une nouvelle cadence, devenant un peu plus rapide mais tout en restant abrupt et profond.

Aya - Nabil... Je gémis en fermant les yeux, mon dos courbée sur le matelas.

Je lui jette un regard quand il lâche son premier geignements assez rauque. Ses cheveux libres sont devenus humides comme les miens et son corps imbibé par la transpiration de nos corps à corps qui dur depuis un moment maintenant. Quelques mèches retombent devant son visage légèrement tendu et concentré par ce qu'il se passe, ses veines ressortent fortement au niveau de ses tempes et son cou. Il relève les yeux vers moi et lâche ma jambe pour revenir au dessus de moi en ralentissant ses coups de reins, je glisse mes mains de chaque côté de sa tête pour retenir un peu ses cheveux, je rapproche mon bassin du sien en bougeant un peu et je me permets quelques ondulations contre son bassin qui a cessé de bouger depuis quelques secondes. J'ouvre la bouche et je lâche un long et profond gémissement en fermant les yeux.

Ses bras glissent autour de mon dos et nous basculons tous les deux. Je me retrouve maintenant au dessus de lui, assise sur son bassin, on se regarde tous les deux droit dans les yeux, mes mains appuyées sur la tête de lit, complètement à bout de souffle, le cœur battant, je pose quelques secondes mon front contre le sien puis mes lèvres sur les siennes. Je me relève un peu et c'est à mon tour de prendre un peu plus le contrôle, Nabil repose un peu son dos sur la tête de lit et je pose mes mains à plat sur le haut de son torse, je commence à bouger mon bassin explicitement sur son membre.

Je gémis à en perdre presque haleine. Je bouge hâtivement mon bassin contre le sien, créant des bruits de chaires, les gros bras musclés de mari se resserrent fermement autour de mon dos, je me retrouve penché vers lui, les mains à plat contre la tête de lit pour me retenir un peu. On se regarde tous les deux droit dans les yeux et nos bruissements se font de plus en plus fort, plus proche. Nabil me rejoint et me donne aussi des coups de bassins, il me chuchote un tas de choses au creux de ma joue, m'encourage à me laisser aller.

Ma tête part en arrière, quelques-unes de mes mèches de cheveux trempés collés à mon visage, je lâche un long gémissement qui ressemble à un cri qui vient du fond de ma gorge, mon bas ventre explose, une boule de chaleur remonte en moi, mon cœur bat plus vite que la normal et mon corps est pris de tremblement qui ressemble à des spasmes. Je ferm les yeux en sentant Nabil se lâcher au fond du préservatif à son tour, lâchant plusieurs geignements rauque contre mes seins. Je ramène mon visage vers l'avant et je pose mon front contre le sien. Nos souffles se mélangent et j'esquisse un léger sourire.


Aya - Tu n'as pas perdu la main, finalement. Je chuchote contre ses lèvres.

Nabil - Et j'la perdrais jamais. On sourit tous les deux et nos lèvres écorchées se rejoignent.


Nabil bascule sur moi et je pose mes mains sur ses joues, sa langue glisse sur la mienne et nous nous embrassons tous les deux une dernière fois pour un peu plus clôturer ce long et langoureux moment charnel que nous avons partagés. Je glisse mes bras autour de sa nuque pour le sentir encore plus proche de moi, sa peau moite contre la mienne. Il embrasse ma mâchoire et descend dans mon cou, j'embrasse son front et il pose sa tête contre ma poitrine, je ferme les yeux et glisse ma main dans ses cheveux bouclés. 


Nabil - On devrait passer à la salle de bain la grosse.

Aya - Hm... deux secondes. Il se relève et m'emmène dans ses bras, je lâche un petit rire. Ça va pose moi, j'arrive. Il me laisse sur le bord du lit et le quitte, je claque sa fesse avec ma main avant qu'il ne s'éloigne trop loin de moi, il tourne la tête vers moi.

Nabil - Recommence une fois et tu vas voir ta petite gueule. Je souris et je me lève, je marche jusqu'à lui.

Aya - Hm, j'ai hâte. Je passe ma main sur fesse et j'éclate de rire quand il m'attrape dans ses bras.

Dites lui que je l'aime.







OMNISCIENT




Endormie dans les bras de son mari, Aya semble apaisée et épuisée par la soirée qu'elle vient de passée. Elle qui a trouvé le sommeil depuis une petite demi-heure, c'est une autre affaire pour Nabil qui tente encore de le trouver, malgré les fenêtres grandes ouvertes de la chambre, il a particulièrement chaud. Il décide de repousser Aya de ses bras, il embrasse son front quand elle s'est mise à bouger en fronçant les sourcils, il quitte la chambre sans faire de bruits pour ne pas réveiller sa femme après avoir mis sur lui, un short en coton en plus de son boxer. Il marche dans le couloir pour rejoindre la cuisine mais l'algérien ralentit sa marche en entendant du bruit, il reprit son chemin en pensant que c'était sûrement son frère et sa belle sœur qui étaient en train de rentrer mais c'est avec une toute autre personne qu'il se retrouve nez à nez.


Nabil - Qu'est-ce que tu fous ici fils de pute ? Il crache sa phrase avec haine.

Osman - J'ai des trucs à régler. Nabil vira au rouge, n'attendant pas une seconde de plus pour foncer vers cet homme.

Nabil a directement pris le dessus sur la bagarre entre lui et l'homme qui est entré par effraction dans la maison qui appartenait encore il y a quelques années, à l'un de ses frères qu'il ne voyait plus depuis son départ pour le Mexique. Nabil ne le lâche pas, bien plus jeune et en meilleur forme physique que Osman, il le maîtrise assez vite.

Aya ouvre les yeux en entendent un brouhaha lointain et des voix qui s'insultent l'une, l'autre. Elle se relève dans le lit, elle attrape rapidement la chemise de son mari qui traînait au sol, elle referme rapidement les boutons. Une fois en dehors de la chambre, la jeune femme marche dans le couloir en fronçant les sourcils.


Aya - Nabil ? Elle arrive au bout du couloir et relève la tête.


Nabil tourne la tête vers elle, il regarde sa femme un instant, ne s'occupant plus de Osman qu'il tient entre ses mains ensanglantées. Un bras tendu à la volée et une pression sur la détente, le bruit sourd traverse la pièce, Aya ouvre la bouche, son buste légèrement projeté en arrière, touchée, elle tombe lourdement au sol sous les yeux de son mari. Nabil la regarde en clignant doucement des yeux et réalise vite ce qu'il vient de se passer.

C'était à son tour, il le savait. Une nouvelle bagarre éclatât au centre de la pièce. Nabil transforme tout ce qu'il a en lui, en haine, il frappe sans compter, sans se contenir sur cet homme qui est le frère de l'homme qui a voulu anéantir et tuer la vie de ses proches. Celle de sa meilleure Sofia, de son frère Tarik, qui a retiré celles des parents et du frère de sa femme, celui qui a voulu tuer à deux reprises sa femme et sa filleule Mira. Les deux hommes se battent pour récupérer l'arme qui est dans les mains du vieil homme, Nabil mets toute sa force pour détourner l'arme du bon côté, il entend un craquement, saisit sa chance face au coude luxée de Osman, il détourne l'arme et tira sur lui pour l'abattre de sang froid, il lâche l'arme et regarda une demi seconde la gorge de cet homme qui gicle de sang.

Il se lève et se dépêche d'aller récupérer son téléphone dans l'entrée, les larmes aux yeux et les mains tremblantes, il appelle les secours pour sa femme, les suppliant de vite arriver, il balance son téléphone et s'approche d'Aya, il la saisit dans ses bras, sa propre chemise pleine de sang au niveau de sa poitrine. Sa femme respire doucement et de manière saccadée.

Nabil - Aya. Il mets sa main autour de sa mâchoire et tourne son visage pour qu'elle le regarde. Aya putain. Elle le regarde avec les larmes aux yeux, elle se sentait déjà presque partir.

Aya - Serre moi plus fort. Il la rapproche encore plus de son torse pour la serrer fort contre lui, ne pouvant plus se retenir, il pleure presque contre son crâne.

Nabil - N'me lâche pas putain, je t'en supplie Aya. Elle ferme les yeux quelques instants et resserre sa main autour de son bras.

Aya - J'ai mal... elle chuchote.

Nabil - Les secours arrivent, ne lâche pas.

Aya - Ça fait plus mal que je l'aurais pensé. Elle lâche un rire et Nabil regarda son visage, elle le regard aussi les yeux vides. Les enfants t-

Nabil - Non putain, je t'interdis de faire ça. Tu vas tenir j'le sais, tu vas pas lâcher, tu m'as compris là ?! Une larme dégouline le long de la joue de la jeune femme. Aya.


Elle ouvre la bouche mais aucun son n'en sortît, elle se sent devenir de plus en plus faible, elle supplie une dernière fois Nabil de la serrer dans ses bras, chose qu'il fait en serrant contre lui désespérément sa femme qui est de plus en plus mal en point. Un cri d'effroi résonne dans l'entrée et le bruit des secours s'approchent de la maison, Sofia s'approche en courant du couple, de son meilleur ami en abandonnant ses affaires au sol, elle s'approche de Nabil et Aya, en larmes et complètement tremblante.

Elle attrape dans ses bras Nabil qui pleure à chaude larmes, les genoux au sol, il relâche légèrement le corps de sa femme et Sofia le tire contre elle, le dos de Nabil contre sa poitrine, son meilleur ami qui hurle presque de désespoir en regardant le corps de sa femme, sans vie. Sofia le serre dans ses bras comme il a pu déjà le faire pour elle. Elle dépose sa main sur sa bouche pour étouffer ses hurlements de douleur, il relâche le corps de sa femme et Nabil s'effondre dans les bras de Sofia, entourés par un bain de sang.

Faudra pas m'en vouloir, je les aimes plus que la Terre.

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