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〄 AYA ANDRIEU Septembre 2028
Je reviens dans la chambre de la maternité que j'occupe après avoir pris une douche, elle a été compliquée, comme toute celle que j'ai vécu après mes accouchements. Je me suis retrouvée seule avec ce corps étrangement vide, ce ventre vide et encore bien présent, ces seins douloureux et ces petits douleurs que j'ai encore. Mais à côté de ça, je suis comblée, en pleine santé et heureuse d'avoir mis au monde ces petits monstres. Quatre bébés. Vous imaginez ?
Je souris en voyant Nabil avec Zehlya contre son torse, il tourne dans la chambre en se concentrant uniquement sur elle. Elle est minuscule dans ses bras, entre ces gros muscles et c'est vrai, même si j'ai étais à terme, Zehlya est un petit bébé, une petite crevette mais avec un très bon poids, des joues que l'on aimerait déjà mordre, Nabil a déjà une obsession pour ses pieds.
C'est d'ailleurs lui et en ma compagnie qui lui a donné son premier bain. C'est toujours Nabil qui a donné le premier bain à nos enfants, premièrement car je n'étais pas dans une bonne forme physique pour le faire et là, pour Zehlya, je lui ai laisser l'honneur comme avec nos trois premiers pour perpétuer tout ça, une dernière fois.
Nabil - Ça va ? Je hoche doucement la tête et je m'approche d'eux, je me glisse contre Nabil, je pose ma tête sur le côté de son torse qui n'est pas occupé par notre fille, Nabil embrasse le haut de mon crâne et mets un bras autour de moi.
Aya - Ils arrivent dans combien de temps ? Je pose une main dans le dos de Zehlya et je la regarde dormir profondément.
Nabil - Mon reuf m'a dit qu'il était sur le point d'arriver. Je hoche doucement la tête. T'es sûr que ça va ?
Aya - Oui. J'ai juste hâte de retrouver nos monstres, ils me manquent. Je lâche un petit rire.
Nabil - Ils m'ont pas manqué. Je pince son dos. Ça va, j'rigole.
Aya - Tu as intérêt oui. Je me détache de ses bras et de son côté, il bascule avec attention Zehlya pour qu'elle soit dans le creux de son bras. On va devoir s'organiser pour les gars avec l'école, je sors que demain e-
Nabil - J'vais savoir gérer t'inquiète pas pour ça. J'vais rentrer avec eux ce soir déjà, ils seront peut-être moins brusquer. Je hoche la tête. Et toi, tu vas te reposer aussi.
- Oui.
On frappe à la porte et je peux pas m'empêcher de sourire car je sais déjà qui se tient derrière la porte. Je réponds un « oui » et la porte s'ouvre, je me déplace et je m'abaisse doucement, mes trois premiers monstres entrent dans la chambre et se dirige vers moi, un grand sourire sur le visage, j'ouvre mes bras et ils viennent tous les trois remplir l'espace vide. J'hume leurs petites odeurs et j'embrasse leurs crânes à chacun. Un peu plus de vingt quatre heures sans eux et je me sentais plus que vide.
