Chapitre vingt-huit

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Je roule des yeux, gémissant quand ma nuque se craque avec douleur. J'ouvre brièvement mes yeux, grimaçant et clignant des yeux à plusieurs reprises jusqu'à ce que mes yeux s'ajustent à la différente lumière. Je suis encore dehors, mais je suis dans un emplacement complètement différent, je suis dehors depuis quelques heures. Alors je me pose la question ; où est-il bordel ?

Je grogne de nouveau et tente de bouger. C'est quand je découvre que je pends à un arbre par une corde attachée à mes poignées qui sont au-dessus de ma tête. Je grogne et gigote mes jambes, tentant désespérément de poser mes doigts de pieds sur le sol, mais tout ce que j'obtiens c'est de me débattre telle une folle. Finalement, après plusieurs minutes de lutte, j'abandonne, pressant mes lèvres en une fine ligne et hurlant dans laquelle je me trouve. Je sens comme une victime pendue par son bourru. Mes bras me font déjà mal ; je ne comprenais jamais pas pourquoi les gens pendus de cette façon se fatiguaient si vite, mais maintenant je commence à comprendre la raison. 

Mon dieu, Hadès va avoir une attaque quand je vais enfin sortir de cette situation ; je ne pense pas qu'il va arrêter de me dire "je te l'avais bien dit".

—T'es enfin réveillée, une voix sinistrement familière flotte et me tête se tourne.

Oh, vous vous fichez de moi. Qu'est-ce que c'est prévisible.

—Ça t'a prit plus longtemps que je pensais.Mais encore une fois, on a employé des méthodes plus... barbares pour t'amener ici.

—Sérieusement, t'as une obsession à enlever continuellement les gens ? Car si c'est le cas, il faut consulter quelqu'un, lutté-je pour garder mon calme. Enfin, depuis le temps que je te connais, tout ce que t'as fait c'est littéralement du kidnapping et de la torture et la seule explication raisonnable que j'ai trouvé c'est que t'as une fixation névrosé avec la prédictibilité ou t'as une algue à la place d'un cerveau.  

Poséidon sort de l'ombre, le couché du soleil envoie un rayon doré sur ses traits flétri.

—Tu as l'habitude d'insulter les gens quand tu es en colère, non ?

—Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? lui souris-je avec satire. J'ai un côté cynique que j'arrive normalement à cacher, mais quand je suis énervée, je ne me contrôle pas. 

—Hadès a toujours eu un petit faible pour les rousses, chantonne Poséidon en attrapant ma mâchoire avec sa main et levant mon menton pour que je le regarde dans les yeux. Je n'ai jamais compris pourquoi.

—Je suis blonde vénitienne, abruti, craché-je sur son visage.

Son expression change avec une furie incontrôlée et il me gifle du doigt de la main si durement que je saigne.

—Ne me parle pas ainsi, jeune fille, ou tu regretteras.

—Déjà, je suis "diablesse". Si tu veux m'insulter, fais-le correctement, rétorqué-je. Et deuxièmement, j'aimerais bien te voir essayer me faire du mal. Peut-être que tu comprendras pourquoi Hadès aime les "rousses".

Il me sourit et ses yeux brillent d'un air menaçant.

—Je vais apprécier de briser. Tu es devenue trop casse-pieds ces derniers temps et j'attendais ce moment depuis un long moment.

—Je reprends ce que j'ai dit, dis-je et il fronce des sourcils avec confusion. T'es pas un abruti. T'es un psychopathe.

—Et t'es agaçante, mais je te fais la récompense, pas vrai ?

—Mais t'as quel âge, cinq ? m'esclaffé-je. Quel dieu immortel agit ainsi ? Tu devais déjà savoir que je suis agaçante. Je suis affectueusement adorable.

Hadès Rewound (Trilogie Hadès #2) [VF]Where stories live. Discover now