Hadès Rewound (Trilogie Hadès #2) [VF]

Chapitre dix-huit

—Je pense pas que jeter Hadès sur Poséidon va nous aider pour notre situation Kez.

—Bah, on peut pas le savoir tant qu'on a pas essayé, non ? Me fait-elle un clin d'œil. Personnellement, j'aimerais vraiment te voir essayer.

Je grogne et la pousse.

—Tu veux juste une excuse pour qu'Hadès et moi nous voyons en tête-à-tête, pas vrai ?

—Que puis-je dire ? Lève-t-elle ses mains en l'air. Calla "ship" votre mignon petit couple, mais je trouve que tes arguments sont beaucoup plus divertissants.

—C'est pourquoi tu as fait un marché, c'est ça ? Commence Dorian et je réalise en sursautant qu'il est devant moi avec un air pensif. L'arrangement pour l'aider à reprendre la mémoire. Tu as besoin de son aide, pour inverser son amnésie mais aussi pour combattre Poséidon.

—Eh bien, oui, mais tu le savais déjà. Tu m'as entendu lui dire, réponds-je un peu amusé et il fait un geste de la main dédaigneusement.

—Oui, mais là je comprends pourquoi vous vous échangiez des coups de poings verbaux.

—On échangeait pas des coups de poings verbaux, argumenté-je mais même moi je ne suis pas convaincue par mon argument.

—Ouais, d'accord, s'esclaffe Kezia. C'est presque aussi convaincant que quand tu dis que tu vas remporter la partie de poker.

—Je vais gagner !

—Tu sais même pas jouer au poker ! Braille Kezia.

—C'est un détail mineur, je fais un geste de la main avec dédain.

—Non, pas du tout ! Continue-t-elle.

Dorian me regarde avec autant d'incrédulité que Kezia et lui jette un coup d'œil.

—Elle est sérieusement en charge de cet endroit ?

—On est pas trop chanceux ? Lui sourit-elle sarcastiquement.

—Eh, geins-je. Vous êtes pas supposés m'insulter ; vous devez être de mon côté. Hadès sait jouer.

—Désolé, Dorian lève ses mains.

—Pas moi, hausse-t-elle des épaules. Comment t'es censée gagner au poker si tu sais même pas y jouer, Evie ?

—Uh, bah... Je gratte l'arrière de ma tête. J'y ai pas vraiment pensé. Mon idée fantastique m'est passée comme ça et je l'ai dévoilé à Hadès ; sincèrement je m'attendais pas à ce qu'il accepte.

—Oh mon dieu, tu vas tous nous tuer, grogne-t-elle.

—Non, elle va pas nous tuer, annonce Dorian en bombant le torse. N'ayez crainte mesdemoiselles, Dorian est ici.

—Quoi ?

—Tu vas pas tous nous buter car tu vas gagner cette partie. Et sais-tu pourquoi ?

—Pourquoi ? Demandé-je dubitativement.

Il me fait un clin d'œil à la Dorian, en souriant éspieglement.

—Parce que, moi, le meilleur putain de joueur de poker dans le monde surnaturel, vais t'apprendre comment battre Hadès. En moins de vingt-quatre heures.

—T'es pas sérieux, la mâchoire de Kezia s'ouvre en grand. C'est pas possible.

—Tu es seulement pas croyante, s'esclaffe-t-il en attrappant ma main et me dirige vers la porte. Allons y votre majesté, le temps presse.

—Ne m'appelles pas comme ça, marmonné-je en le laissant me traîner hors de la cuisine et de la cheffe sidérée, à contre-cœur. Est-ce que tu sais où tu pars ?