Hadès Rewound (Trilogie Hadès #2) [VF]

Chapitre dix-sept

—Je m'excuse.

—Non, c'est pas vrai, je laisse échapper un long soupire, forçant toute ma colère à partir. Tu voulais quelque chose Hadès ? Sauf m'insulter, évidemment.

—Tu es désirée, me dit-il lentement. À la salle de jugement.

—Quoi ? froncé-je des sourcils. Pourquoi ?

—Dois-je vraiment m'expliquer ?

—Oui, j'arque un sourcil. Quoi, tu pensais que si tu m'ordonnais de faire quelque chose je le ferais sur le champ ? Après la manière dont tu me traites ? Tu es si narcissique ?

—Oui, répond-il indéfectiblement. Tu es ma reine.

—Oh, donc maintenant tu l'acceptes, je secoue la tête avec consternation, ouvrant le livre sur mes cuisses et continue ma lecture. Alors, en tant que ta reine, je décline poliment ta requête, continué-je en refusant de laisser mon regard rencontrer ses yeux.

—C'est ainsi que tu es polie ? il semble incrédule.

—Je peux être polie, le regardé-je de travers. Tu veux vraiment que je contredise cette affirmation ?

—Tu ne peux pas décliner mon ordre, affirme-t-il comme s'il parlait de la météo.

—Je viens de le faire, réponds-je avec désinvolture.

—Pourquoi assumes-tu avoir l'audace de le faire ?

—Parce que je suis ta reine. Si quelqu'un a l'audace de le faire, c'est moi, le regardé-je dans les yeux. Je viens pas avec toi Hadès. J'ai un travail important à faire.

—Un travail important que je t'ai dit que tu n'étais pas autorisée à continuer, répond-il calmement. De plus, tu n'as pas le choix, tu viens avec moi.

—T'as oublié ce que je t'ai dit ? rétorqué-je en fermant le livre et lui lance un regard noir. Écoute Hadès, t'avais pas besoin de moi avant ; qu'est-ce qui a soudainement fait changer ton avis ?

Sa mâchoire se serre, comme s'il luttait pour dire sa prochaine phrase.

—J'ai besoin de ton aide.

—Attends, souris-je en me mettant droite. J'ai entendu correctement ? Tu viens vraiment de dire que t'as besoin de mon aide ?

—Oui, marmonne-t-il et son expression devient glaciale.

Je tente de ne pas lui rire au nez à cause de la tête qu'il tire. On dirait que c'est un petit garçon à qui on a volé une sucette.

—Je t'en prie dis-moi pourquoi ? Le défié-je en croisant mes bras contre ma poitrine et essaie de ne pas faire la fière.

—Comme susdit, tu es désirée a la salle de jugement.

—Pourquoi ? Levé-je mes sourcils. Je pensais que tu croyais que je pouvais pas aider.

—Je n'ai jamais dit ceci, répond-il sévèrement. Ce n'est pas que je ne pense pas que tu ne puisses pas aider. Je ne t'ai fais pas confiance.

Mon air suffisant me quitte rapidement et tout désire de continuer à le taquiner aussi. Je combats mon envie urgente de l'interroger mais abandonne vite.

—Pourquoi t'as besoin de mon aide ?

—Il y a une personne dans la salle de jugement qui refuse de coopérer avec moi. Il insiste pour parler seulement à toi.

—Quoi ? froncé-je des sourcils en me levant lentement. Qui ?

—Il se nomme Dorian, me dit Hadès et ses yeux bleus nuit examinent profondément ma réaction.