Hadès Rewound (Trilogie Hadès #2) [VF]

Hadès

—Hadès, rigole-t-il puis son faible rire résonne dans le sombre lotissement, tu n'est pas en train de nourrir une colère sur ça, n'est-ce pas ? Si tu veux savoir mon avis, je pense que je t'ai sauvé d'une éternité de misère. Cette petite sorcière t'avais complètement sous son sortilège, le degré de ta passion pour elle était trop peu caractéristique de toi.

Les mots de son frère sont catalytiques, puis avec un lourd rugissement l'insurmontable avalanche à l'intérieur de lui concasse la petite résistance qu'il avait pour ne pas montrer sa furie. Il grogne lourdement, les cordes rendent la peau autour de ses poignets à vif.

—Pourquoi ne viendrais-tu pas plus près et répéterais pas ceci, Poséidon ?

Poséidon ricane et s'approche, s'arrêtant seulement quand il est à quelques millimètres de lui.

—Je peux me tenir aussi près et insulter ta salope comme je le veux ; veux-tu savoir pourquoi ? sa seule réaction illumine Poséidon, puis un grand et attrayant rictus se forme sur le visage de ce dernier. Parce que tu as oublié une chose mon frère ; tu peux rien faire. Le moment où je t'ai piégé dans un corps de mortel, tes pouvoirs se sont rendus inutiles. Tu es, il se penche en abaissant sa voix pour chuchoter, impuissant.

Gardant son regard sur Poséidon, il lève lentement son pied et lui donne un coup de pied aussi durement que possible, ignorant la manière dont ce mouvement étire ses bras. Ensuite il lui dit d'un ton bas et enragé :

—Je vais t'envoyer aux enfers.

—Et je vais adorer te briser, sourit dangereusement Poséidon.

— — —

—Quelle est la clé du Tartare ?

Silence radio.

Un coup d'eau si torrentiel et continuel le fouette férocement qu'il sait que ça va blesser son corps de mortel et que plus tard il ne sera plus reconnaissable. Il ne dit toujours rien, le fixant avec le regard vide en ne trahissant aucune émotion.

Un grognement de frustration, suivi d'un coup de poing si violents font un grand fracas qui résonnent dans la petite chambre.

—Quelle est la clé du Tartare ?

Encore une fois, il ne divulgue aucune réponse, ne montrant même pas s'il a comprit la question de son frère. Cette fois-ci, quand son frère dirige son pouvoir vers lui, l'eau ne le frappe pas comme l'inexorable océan, déterminé à le faire balancer comme une poupée de chiffon ; ça le garde prisonnier sous plusieurs couches d'eau jusqu'à ce qu'il commence à se sentir faible et que sa vision soit teinté de l'obscurité et de l'ombre de la mort. Alors seulement son frère le libère de l'eau en le laissant suffoqué à cause du manque d'oxygène dans ses poumons.

—Tu te tortures tout seul, frère. Tu sais que je veux pas te blesser ainsi ; te voir dans un tel état lugubre suscite vraiment l'attachement familial que je nourri pour toi. Si tu me dis juste ce que je veux, alors tout cela serait fini.

Il détaille le sol, ignorant les mots de son frère, ignorant l'ennuyeuse douleur dans ses membres qui lui est devenu habituelle et ignorant la manière dont son torse lui pèse si désespérément faute d'oxygène. Au lieu de se concentrer sur sa douleur, il se concentre sur elle. Ses cheveux de la couleur des feuilles en automne, ses boucles qui lui rappelles des souvenirs impressionnants de la nature. Ses yeux aussi verts qu'une fougère fraîche qui se déploie sous le soleil de l'aube. Son lumineux sourire, qui possède le monde entier jusqu'à ses profondeurs mais aussi l'univers avec sa brillance sauvage. Le stable battement de son cœur qui sont en rythme avec sa respiration quand elle est couchée sur le canapé près de lui, sa tête sur ses genoux et ses doigts accrochés autour de lui pendant qu'il prétend regarder un autre film ridicule qu'elle insiste pour qu'ils puissent le visionner ensemble.