TWENTY FOUR (1)

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Et voici la suite ! (Un peu courte, mais pour vous faire moins attendre, la suite vient vendredi).

Dsl pour le retard, beaucoup de révisions, d'examens et de projets, je suis débordée en fin de session, haha !

Et puis aussi, j'avais besoin de prendre du recul pour penser à ce que je voulais faire de la fin.

C'est dur pour moi de terminer bientôt mon bébé, sachez le, je l'ai accouché pendant 6 mois avec vous #prématurégang.

Bonne lecture, j'arrête de dire de la sauce hehe.

***

Je sortis de la voiture en plissant les yeux sous le soleil aveuglant de New York. Je me protégeai les pupilles avec ma main en avançant sous le trottoir de l'immeuble de Daniel. Me tournant vers mon chauffeur qui sortait mes valises du coffre, je pris un souffle pour me redonner du courage.

Je venais à peine d'arriver à New York et toute mon attention était portée vers Daniel. Sans nouvelles de lui depuis deux semaines et sans lui donner de nouvelles de ma part non plus, je je ne savais pas dans quel situation je vais le trouver. Serait-t-il heureux que je revienne ? Me mettrait-il à la porte ? Avais-je tort de me retrouver ici après l'avoir fait souffrir de mon départ ?

Et, surtout : m'aimait-il encore ?

Plusieurs questions se bousculaient encore dans ma conscience lorsque John me toucha doucement le bras. Il déposa délicatement ma valise sur le sol en tenant sa casquette noire lorsqu'une rafale de vent nous fouetta le corps. Je frissonnai.

— Tenez, madame.

— Merci...

— On est heureux de votre retour. Tous.

Je souris un peu, la nervosité crispant mon corps.

— Je ne sais pas quoi dire...

— Ne dites rien, fit-il d'une voix amusée. Juste allez le voir, il sera encore plus heureux que nous. Il a besoin de vous, vous savez ?

Étonnée, je le fixai, les bras ballants. Il me fit un clin d'oeil complice en faisant tourner les clés sur son index. Il se dirigea vers la voiture pour la retourner à la maison pendant que je saisissais ma valise et l'inclinai pour la permettre de rouler vers la porte. Je lui fis un signe de la main en resserrant d'une main mon épais manteau autour de moi qu'il avait pris le temps de m'apporter. Mon chauffeur me sourit dans le rétroviseur avant se démarrer la voiture. La voiture noire disparut dans une intersection, quelques minutes plus tard.

À présent seule, je me tournai vers l'édifice imposant, regardai tout en haut. Daniel était là, en train de se morfondre de mon absence ou alors de me maudire. De maudire les quelques instants fantaisistes que nous avions passés ensemble. L'angoisse me ferait presque reculer si la détermination n'était pas aussi puissante. En conséquence, je restai plantée au beau milieu du trottoir pendant que les gens me contournaient, comme si je n'étais même pas là.

Les conversations mélangées des gens autour de moi au téléphone ou avec leurs voisins me déconcentraient de mon stress de me retrouver face à Daniel et de la discussion obligatoire qu'il y allait avoir lieu. Le bruit m'avait toujours aidée à me sentir mieux, que ce soit de la musique ou autre chose qui produisait du bruit. Prenant mon courage à deux mains, je me faufilai entre les gens jusqu'à la porte de l'appartement.

LOVE(LESS) - TOME 2Where stories live. Discover now