LOVE(LESS) - TOME 2

FOUR (2)

Je me mis à trembler lorsqu'il s'approcha de moi encore un peu plus, jusqu'à ce que je sente le bois dur de son bureau s'appuyer contre mes fesses. Ma respiration se fit hachée lorsqu'il se colla tout contre moi. Les formes dures de son corps épousèrent les miennes, rondes. Ses grandes mains rugueuses se posèrent juste au-dessus de mes fesses, me firent trembler d'anticipation.

Mon Dieu...

Son beau visage ombré d'une barbe de quelques jours se pencha vers le mien, doucement. Mais il ne fit qu'effleurer mon nez de ses lèvres. Je me mordis la lèvre inférieure, luttant contre mes pulsions.

Il ne fallait pas...

Daniel pencha la tête sur le côté, son regard fixe sur ma bouche, ses mains effectuant des petits cercles dans mon dos, descendant dangereusement bas vers mes fesses. Je fermai les yeux, troublée par l'effet indéniable qu'il avait sur moi.

— Hier, tu es partie sans m'embrasser, fit-il, sa voix basse, sensuelle, terriblement sexy.

Une de ses mains remonta sur mon bras, le caressa, me donna la chair de poule. Son index suivit le col de mon chemisier blanc, glissa sur la peau de mon cou, descendit doucement vers le creux entre mes seins sans que je puisse y faire quoi que ce soit.

— Je... euh... Mais si...

— Ça ne compte pas, un bisou sur la joue, marmonna-t-il, hypnotise par la naissance de mes seins.

— Je...

Son contact m'électrisait.

Me chauffait.

M'enfiévrait.

Je fermai les yeux, incapable de supporter son regard brulant sur mon corps

Il pencha à nouveau la tête en remontant son doigt sur ma mâchoire.

— Oh non, tu n'es pas désolée, justement. Et j'aime ça.

Il colla son bas-ventre contre le mien, me faisant clairement sentir son désir.

— L'autre jour j'avais dit que je ne ferai rien. Mais maintenant que j'y pense...

Ma poitrine se retrouva collée contre la sienne, mes mains sur ses épaules alors que ses paumes prenaient en coupe mes fesse et qu'il me soulevait, m'asseyait sur le rebord de son bureau et se calait entre mes cuisses.

— ...si je ne fais rien Ellya, est-ce qu'on va avancer ?

— N-non...

La raideur dans son pantalon contre mon pubis m'excita davantage. Malgré moi, je remuai, ma position devenant inconfortable. Il prit alors mes mains et les croisa derrière sa nuque avant de poser les siennes sur mes hanches et de les presser doucement.

— Alors ? chuchota-t-il, les yeux remplis d'un désir qui me terrifiait presque.

— A-alors quoi ?

Sa main gauche revint sur ma fesse, la caressa à travers ma jupe qui ne diminuait en rien les sensations. Des sentiments contradictoires me forcèrent à prendre sa main et l'éloigner de moi.

— Nous ne pouvons pas...

— A cause de l'endroit Ellya ? Ou est-ce à cause de quelque chose d'autre ?

Sa voix envoutante me donnait des frissons, les envoyant percuter directement dans mon bas-ventre. Celui-ci brulait, réclamait plus, cherchait à assouvir sa faim des dernières semaines.

Non...

— On ne peut pas, Daniel, geignis-je alors que ses mains exploraient mon corps sans répit, faisant faiblir ma résistance à chaque mouvement.