ALBA

CHAPITRE 18

Je tiens juste à vous prévenir que je pars en vacances dans peu de temps, je n'aurais pas de connexion pour vous poster les chapitres. Attendez-vous donc à ne pas avoir de chapitres dans les semaines à suivre.

Encore désolée ! Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez tôt ou tard la suite d'ALBA ;)

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PDV ALBA :

Nous étions de nouveau près de la caravane spécialisée en cuisine où une cinquantaine de Métamorphes cherchaient encore à obtenir leur petit déjeuner. Je ne savais pas exactement combien il y avait de Métamorphes dans la meute de Scott, mais ils n'étaient pas cinquante, ils étaient bien plus. Plus de cent en tout cas. Beaucoup devait déjà être partit, nourriture en mains.

Cet amas de personnes bavardant haut et fort, me jetant quelques regards non subtil commençait à me stresser. C'était plutôt oppressant, mais je prenais sur moi. Eliaz et moi nous approchions de plus en plus de la caravane blanche où l'homme musclé et imposant continuait de distribuer à manger.

J'aperçus Sulie assise par terre contre une caravane. Elle observait tout le monde, comme si ils étaient étrangers à son monde et qu'elle les découvrait. Un regard que je possédais sûrement depuis ce matin. C'est là, en m'approchant que je découvris qu'elle avait des yeux tellement clairs qu'ils ressemblaient a du verre, légèrement bleuté. De magnifiques yeux vous transperçant l'âme et vous déstabilisant sans aucuns doutes. C'était peut-être dû au fait que c'était une Métamorphe Marine.

Elle tourna la tête et me vit. Son visage s'étira dans un sourire chaleureux et innocent. Elle se leva prestement et couru vers moi. Une fois tout près de ma truffe elle m'entoura de ses petits bras et enfoui sa tête dans mon pelage. Elle était vraiment petite contrairement à moi. Le contraste était assez drôle. C'était comme comparé un caniche à un danois.

J'avais la terrible impression qu'elle allait désormais me coller sans arrêt. Personne ne s'occupait d'elle ? N'avait-elle aucuns parents ? Aucuns frères ou sœurs, voir même juste une personne ayant l'obligation de s'occuper d'elle ?

En réalité, c'était plutôt mignon d'avoir cette petite chose collée à moi, pour une raison que j'ignore encore d'ailleurs, mais je n'étais en aucun cas qualifiée pour m'occuper d'une enfant. La preuve, j'avais vécu dix hivers dans une forêt sauvage.

- Sulie, où est ton grand frère ? dit Eliaz, me sortant de mes pensées.

Quel soulagement, il y avait donc un adulte responsable s'occupant d'elle. Sulie sursauta au son de la voix d'Eliaz, elle se colla un peu plus à moi, comme si j'allais la protéger de quoique ce soit. Eliaz n'est pas si effrayant pourtant.

- Je...Il était là à l'instant. Il a dit qu'il allait voir Louis pour l'emmener manger avec lui.

En réfléchissant, ce grand frère n'avait pas l'air vraiment responsable. J'étais donc condamnée à être collée par cette petite chose ? Il l'a laissait seule, comme ça ! En fait, il l'a laissait s'approcher de moi tout court...ne voyait-elle pas que j'étais quelqu'un de dangereux ? Apparemment, non.

Eliaz souffla de mécontentement. Je le sentais autour de lui. Il était agacé.

- Comment s'appelle-t-il déjà ? Demanda-t-il.

Sulie frémit contre moi.

- Toucan...Monsieur.

Eliaz fronça les sourcils, il ne devait pas apprécier cette nouvelle appellation mais ne fit pas de remarques.