épilogue.

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Le soleil brillait, les oiseaux chantaient dans un cimetière presque vide. Une seule personne était restée. Rousse, les cheveux tressés et les yeux bleus, elle regardait la tombe nouvellement installée parmi les autres. Ses yeux ne pleuraient plus, ses mains avaient cessaient de trembler, ses lèvres n'avaient prononcé aucun mots depuis ce jour, aucun son ne les avait franchis. Elle s'était tue. C'était étrange de devoir reparler après tous ces jours à se taire.

Elle s'assit devant la pierre et posa une main frêle sur la pierre froide. Elle était devenu faible, ne mangeait, ne buvait, ne souriait plus. La vie l'avait comme quittait alors que son corps bougeait comme une poupée.

《Comme une marionnette, pensa-t-elle》.

Avant de se lancer, elle prit une inspiration. C'était tellement difficile... Elle frissonna. L'hiver arrivait, les températures descendaient. Enfin, ses lèvres s'ouvrirent pour autres choses qu'une nourriture sans goût qu'on la forçait à avaler depuis des jours.

- Tu sais, je n'ai rien dis pendant la cérémonie...

Elle eut un timide sourire et laisse quelques secondes s'écouler.

- J'ai eus l'impression de ne pas en avoir le droit. Après tout, je t'ai détestée toute ma vie, je nai pas hésité un seul instant pour que mon être entier vibre d'une haine totale envers toi...

Nouveau temps d'attente. C'était difficile de prononcer des mots que l'on ne pensait exister ou avoir vraiment un sens.

- mais la vérité... cette vérité de la situation... je ne la connaissais pas.

C'était dit. Son coeur commençait à se défaire de l'étaut qui le retenait prisonnier.

- Tout ce qui c'est passé avec nos parents... tout ce qu'ils t'ont fait en t'accusant... tous ces jours où...

Les larmes montrèrent et elle les essuya d'un revers de main. Elle dû attendre que ses sanglots se calment pour continuer.

- Mais ce n'est pas entièrement de leur faute, j'ai ma part de responsabilité. La faute n'est  jamais d'un seul côté. La mienne est de les avoir crus aussi facilement. La tienne de n'avoir rien dit.  Dire qu'ils nous ont manipulées pendant tout ce temps...

Elle se reprit. Elle ne voulait pas parler de cela pas aujourd'hui et maintenant.

- Mais je ne veux pas parler de cela, pas maintenant alors que je dois te dire des choses bien plus importantes, de mes regrets, avec toi, de ce que j'aurais pu faire si je n'avais pas été aussi naïve. J'aurais tellement aimé être plus avec toi, te connaître plus, parce que nous sommes des inconnues... non, je tu es une inconnue pour moi. Tu m'as promis que tu avais toujours était la même, mais est ce que je t'ai un jour connus ? Toi, tu me connaissais, tu me regardais toujours, tu m'observais toujours pour me protéger. Il n'y a qu'à voir ton... dernier jours...

Les larmes et sanglots revinrent dans une seconde vague qu'Anne n'était pas prête à combattre. Alors elle se laissa aller à elle.. Ses pleurs resonnaient dans les cimetières, sur les pierres et les plantes. Ils étaient déchirant, plein de regret. Elle se força à continuer.

- Je suis tellement désolé ! Je suis certaine que tu aurais fait n'importe quoi pour moi et moi je te détestais... je ne peux même pas te dire le dernière chose que je t'ai dis qui ne soit pas horrible !

Anna releva les yeux vers le ciel et cria des milliers de pardon, comme si sa soeur pouvait l'entendre de là où elle était.

Les yeux dans les paumes, elle se mit à murmurer.

- Je veux seulement te dire que tu me manque... tu me manque tellement... Je n'ai vue...  ma vrai soeur que... que quelques secondes, et j'aimerais te dire que je l'ai toujours sû, que je ne voulais tout seulement pas y croire... mais c'est faut. Je t'ai haïe...

Elle releva la tête pour regarder la pierre. Elle tomba en avant et ses mains firent dans la terre, à serrer le plus fort possible celle qu'elle tenait dans ses points.

- Quoi de plus normal lorsqu'on nous monte la tête et que l'on est une idiote qui ne sait pas réfléchir ! Pour moi, tu étais celle qui m'avait abandonnée et laisse me débrouiller seule, avec nos parents toujours absents et qui dirigeaient et prévoyaient une vie dont je ne voulais pas !  Pour moi tu étais responsable de tout ! Tout était de ta faute ! C'était ridicule... il me manquait l'amour que tu aurais pus me donner et je l'ai transformer en haine... mais je sais a présent que tu n'as pas eux le choix, je suis certaine que tu ne le voulais pas... Je sais que c'était pour me protéger, comme tu l'as  toujours fais...

La petite rousse s'assit et laissa retomber la terre de ses points. Elle s'essuya les yeux et sourit timidement.

- je te demande Pardon Elsa... et je voulais te dire que tu es pardonnée. Je n'aurais jamais du t'en vouloir en fait.

Elle se releva et frotte son pantalon. La couleur orange avait disparu sous la terre encore attachée à ses genoux.

Elle posa une main incertaine sur la pierre et caressa le nom gravé dessus. "Ici repose Elsa, une reine des neiges et la plus merveilleuses de soeurs."

- Je t'aime...

Elle se retourna alors et laissa l'agent lui menotter les mains. Ils n'avaient pas tous pu être jugé innoncent, mais s'ils se conduisaient bien, ils pourrait sortir bientôt.

Anna s'arrêta avant la sortie du cimetière. Elle avait la chance de tomber sur un flic compréhensif, ils n'étaient pas beaucoup. Alors il attendit sans rien dire.

Anna observa le paysage ensoleillé et fronça les sourcils. Un flocon dansait. Il s'envola, fit des boucles, faillit tomber sur le sol, mais se plaça devant ses yeux.

- Elsa...

Un sourire sincère illuminé son visage et elle se laissa conduire dans le camion pour retourner dans sa cellule.

Jack avait tout vue. Assis sur une branche, il souriait. Elsa aurait été heureuse. Il se redressa et se laissa entrainer par le vent. Son baton en main, il devait maintenant veiller sur sa soeur, même si personne ne croit en lui. Il devait veiller sur elle et sur tous les enfants même s'il n'était qu'une future légende. Le repos vers Elsa lui était interdis pour le moment, mais un jour il la reverait. Il en était certain.

Bad Girl, Good Boy, In The SchoolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant