chapitre 1 : virée en ville et déjà des soucis

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Pendant toutes les vacances je les ai aidés à s'installer, en rangeant un peu dans les cartons les bibelots, lorsque mes parents s'engueulaient.

Ma mère faisait des changements que mon père n'aimait pas et les engueulades recommençaient. Et qui est-ce qui devait déplacer le canapé de trois tonnes dans un sens et dans l'autre ? C'est bibi ! Non mais je vous jure. J'avais l'impression d'être Scrat dans l'âge de glace trois, lorsqu'il déplace le canapé.

Maintenant je le comprends, le pauvre, c'est mon nouveau meilleur pote. Bon revenons à nos moutons, ou écureuil préhistorique.

*t'as même pas commencé a parler de la rentré, tête de nœud !* me hurle ma conscience. Ferme le truc qui te sert de bouche ! *de un, je n'ai pas de bouche propre, de deux, alors toi aussi, on a le même corps je te rappelle !*. C'est bon, j'arrête de te parler ! *Tu ne pourras pas ignorer ta conscience éternellement !* On verra ça.

Parfois, j'ai vraiment l'impression d'être schizophrène, peut être, à force de vouloir être seul.
Alors, je parlais de quoi avant que ma conscience ne vienne me déranger ? A oui, la rentrée.
On a quasiment finit de ranger la maison et mes parents veulent que j'entre au lycée le plus vite possible. POURQUOI MOI ? Ma sœur existe aussi !

Bon liste des chose à prendre avant d'arriver au lycée :
- nouveaux vêtements classes
- nouveau sac de marque
- penser à prendre ma boucle d'oreille glacée
- Et surtout, les lunettes de soleil et la casquette pour mes cheveux blancs. Ça, c'est la classe... enfin si c'était pas pour cacher mon "problème"

J'ai déjà tout préparé, depuis trois heures cinquante huit minutes Je décidé de faire un tour en ville pour m'y habituer et connaître deux trois coins intéressants

Ma casquette sur la tête et les lunettes de soleil sur le nez, je sors dans rue. C'est bientôt l'hiver et on sent les temps se rafraichir, et pour une fois, je n'en suis pas responsable.

La ville ne semble pas polluée et il y a plus de personne en bus et en vélo que de personne en voiture. Enfin une ville responsable.

Je sors mon portable, enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et met de la musique. En faisant ça, je sais que l'on ne ferra pas attention à moi.

Je visite le parc, la rue commerçante et la rue principale. En quittant cette dernière, j'entends une fille crier, mais pas très fort.

Je ne réfléchis pas et me cache au coin de l'immeuble à côté de la scène.

En voyant celle-ci, j'hésite à intervenir. Un mec très baraqué tient une fille blonde avec une tresse par le cou.

Si j'arrive a la faire partir, je pourrais utiliser la glace pour l'assommer et appellerai la police. Ou alors, je les appelle avant pour qu'ils arrivent plus vite.

Je compose le numéro, indique la rue et raccroche.

Les deux personnes n'ont pas changé de position et je suppose que le mec parle à la blonde.
J'avance doucement mais au moment où j'arrive assez proche du mec, la fille avec la tresse sourit et je ne sais pas comment, sort de l'étreinte du baraqué. Waouh ...

PDV Elsa ( le premier, youpi)

Ce mec fait parti du gang des Dragons. Il est peut être fort, mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'est pas intelligent et que c'est un moulin à parole.

Alors qu'il pense avoir le dessus sur moi, je lui soutire les infos dont j'ai besoin. Deux-trois faut gémissement de douleur par-ci par-là et il croit être le plus fort du monde. Pitoyable.

Une fois tout ce que je veux savoir en tête, je lui donne un grand coup dans les bras avec mes avant bras, enchaine d'un coup de genoux sous le menton et pour finir un coup pied retourné.

Et tout ça en talons. On peut m'applaudir !

*T'applaudir toi ? C'est moi qui t'es tout appris ! S'indigne ma conscience* d'accord toi aussi on t'appaudit.

Je n'ai aucun mots pour qualifier le truc dans ma tête. Ce qui est sûre, c'est que ce truc est insupportable.

*je t'entends* m'en fiche

Je me retourne et frôle le visage d'un garçon avec des lunettes de soleil et une casquette.

Je me recule vivement et pense déjà à une méthode pour qu'il publié se qu'il vient de voir et d'entendre.

-J'espère pour lui qu'il n'a rien entendue, pensais-je

Bad Girl, Good Boy, In The SchoolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant