Chapitre 11

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Tyler

Très bien, elle veut jouer comme ça, aucun problème, j'ai des épines de roses qui transpercent mon torse. Il va juste falloir que je ruse pour me venger. Sa grand-mère n'est pas loin, la classe non plus. Je me change assez rapidement pour rejoindre tout le monde dans la grange, Pierre, leur apprend à traire des vaches. Je ne pensais pas mais ils restent sérieux et sont ouverts à toute découverte.

— Ah, Marion, je t'ai gardé une vache, vient essayer avec les autres

Je l'adore déjà ce Pierre, même les cheveux lavés et en chignon on voit encore qu'ils ont subi une petite mésaventure. Ils sont par groupe de deux autour d'une vache. Constance se prête aussi au jeu auprès de Pierre.

— Vous n'essayez pas monsieur Anderson

— Même si je le voulais, je ne peux pas Élise.

— Allergie

— Oui

Ce n'est pas du tout le cas, mais j'ai une idée de vengeance, et j'ai besoin du champ libre.

— Je vais voir pour votre prochaine activité, je reviens

— Je m'occupe de ce groupe avec Constance

— Merci Pierre

Je suis monté directement dans la maison, je suis rentré dans la chambre de Marion et je me suis permis de mettre pas mal de sérum autobronzant dans sa crème. Avec un effet entre quatre et douze heures. On devrait rire demain matin. Je n'ai pas trainé trop longtemps, je suis directement retourné dans la grange.

— J'ai une mauvaise nouvelle

Je n'aime pas les phrases comme celle-ci et encore moins venant de notre hôte.

— Il y a eu quelques éboulements sur le site du Park, ils l'ont fermé au public jusqu'à la fin du mois

— Ça veut dire qu'on rentre plutôt ?

Je n'avais pas prévu de solution de secours, des éboulements en septembre c'est tellement rare.

— Si vous voulez rester et que votre professeur est d'accord. Vous restez ici et j'ai encore de quoi vous apprendre

À l'unanimité, ils veulent encore rester trois jours ici. Ce n'était vraiment ce qui été prévu de base, enfin dormir ici oui, passé une journée ici oui mais pas la semaine. On avait tout le Park a exploré. Je n'aime déjà pas l'irrespect des règles alors si maintenant des problèmes que je ne peux contrôler arrive, je ne suis pas aidée du tout.

— Avec plaisir, oui.

Il va quand même falloir que je prévienne la proviseure de ce petit contretemps, que je trouve une petite solution pour qu'elle puisse accepter que nous restions comme prévu.

Après l'activité de traite de lait, ils sont montés se doucher avant d'aider Alizée pour le repas, elle a une manière de les aborder extraordinaire, elle a carrément réussi à décrocher quelques sourires à mademoiselle Cooper et pourtant ce n'était clairement pas gagné.

— Je dois dire que c'est la première fois que je vois un groupe d'étudiant aussi sympathique et solidaire

Je partage son avis à cent pourcents, en général il y a des clans.

— Nous sommes parfait, normal

— Un grand mot, parfait, non ?

Je dois bien les remettre un peu à leur place, le narcissisme n'a rien de très bon et surtout pas sur eux.

— Tu deviens vachement foncé Marion

— Où ça

— visage

Ouh, je n'avais pas prévu qu'elle mettrait la crème avant d'aller se coucher. En effet, elle commence déjà bien foncer. Elle se tourne pour se regarder dans le miroir et croise mon regard à travers la glace, elle ne met pas très longtemps à comprendre que c'est de ma faute.

— Un peu trop mis d'auto-bronzant

— Apparemment

Elle a une forte envie de me tuer, et je la comprends, je ne sais pas quelle dose de crème elle a bien pu mettre, mais si déjà au bout de deux heures elle fonce dans douze heures, on risque d'en rire beaucoup plus. Ça fait sourire tout le monde, sauf elle. Le vase d'eau que j'ai bu avant risque d'être minime après sa prochaine vengeance. Elle en rigolera d'ici quelques temps, j'en suis certain. Si elle est à nouveau de bonne humeur maintenant c'est l'inverse, la pâte qu'elle est en train de mélanger prend chère dans son saladier.

On est passé à table pour dix-neuf heures trente, Alizée à fait beaucoup mais ils ont assuré, c'était merveilleusement bien et bon. La soirée s'est doucement terminée avec un peu de guitare, personne n'a tardé à aller dormir encore épuisé par la journée et le voyage. Je me suis très vite retrouvé avec Marion face à moi.

— Tu viens dormir

— J'arrive, je dois régler un problème

— D'accord

Odile sait pertinemment que je suis derrière le teint bronzé de mademoiselle Cooper.

— Combien de goutte vous avez mis dans ma crème

— Je n'ai pas compté, mais vous allez encore foncer

Ça m'amuse et surtout je me retiens de rire, la démarcation avec son cou est juste flagrante.

— Demain c'est votre tour de prendre

Oh, elle ne croit pas si bien dire, demain c'est moi qui vais rire oui.

— Je ne crois pas

— Et pourquoi ça

Je lui annonce maintenant ou j'attends un petit peu ?

— J'ai votre prochain défi

— J'en avais oublié ce détail

— Vous pouvez abandonner aussi

Qui ne tente rien n'a rien finalement.

— Non, donnez-moi mon défi

Elle est bornée en plus, elle n'abandonnera pas aussi facilement.

— Je serais absolument ravi et votre grand-mère aussi d'ailleurs, ne vous voir porter deux couettes demain.

— Mamie à encore parler

— Évidemment

J'ai appris pas mal de petites choses à son propos, je compte bien m'en servir un peu.

— Aucun soucis, j'aurais deux couettes 

Just my TeacherWo Geschichten leben. Entdecke jetzt