The GPS announces we're arriving and my heart beats louder in my ears. I stop my car in the nearest place to the entrance door and lean forward to see it through the front window. It's quite the basic building. La Ruche is written on top of the door with a mural paint representing different insects going toward a hive. It doesn't make sense, why would a butterlfy or a ladybug even go there? What are they even teaching the kids there?
As I look, Nat opens the door. I instinctively reaches to hold her back by her jacket in the less harshly way. She stares back at me, wondering what I want.
« Est-ce que je peux venir avec toi? J'aimerais la rencontrer. S'il te plaît. » I beg, mostly with my eyes.
Nat stares at me in an intense thoughtful way before getting back on her seat and closing the door. I guess we aren't too late, since I exceeded a bit the speed limit in my rush. It's ok to talk a bit more then, right? Nat stares at her kees, playing with her hands and thinking through-fully.
« Je ne vais pas te présenter pour que tu disparaisses encore. Si tu veux la voir, tu dois être impliqué, et je ne te parle pas d'argent. Je te parle d'être vraiment là. D'aller la chercher à l'école, l'aider dans ses devoirs, aller à ses matchs de foot, peu importe ce qu'elle fait comme activité. Je préfère un père inconnu qu'un père absent qui lui brisera le cœur. » She speaks in a rush, a bit harsly by the pressure she feels, like she has too much on her heart.
Of all the things she says, it is the last five words that hit me the most. All she said before makes perfect sense and I agree completely with it, but the last sentence... It sounded more personal.
She's hurt, Shadow whines in pain and worry.
« C'est comme ça que tu l'as vécu? Je t'ai brisé le cœur? » I ask her, in a whisper.
She finally looks back in my eyes. We're both in pain at the moment and we both know it. She takes a huge breathe.
« Oui, » she confesses. « Je sais que tu ne l'as pas fait exprès, mais c'est comme ça que je l'ai vécu. » She quickly explains, way more caring for me than for herself, which almost hurts me more. I don't deserve such kindness. « Alors, quelle sorte de père seras-tu? Inconnu ou présent? » she quickly adds, turning back to the previous subject.
Of course we'll stay! You're our pack now! Shadow instantly answers, and honestly, so do I. I have to hold back from saying it in those words, though.
« Présent. » I answer automatically. « J'ai déjà perdu trois ans. Je ne sais rien d'elle. Ça ne devrait pas être le cas. Ça va être difficile avec mon boulot et ma famille, mais je te jure que je veux être là pour elle. »
Nat breathes again, then lean her head to the right side in a questioning way.
« Qu'est-ce qui va être difficile? » she asks
I sight. Where to begin?
Make it simple. Simple is the best, Shadow tries to guide me, but he's still unease to stay hidden from her.
« Dans ma famille, on est tissé serré. Très serré. On travaille ensemble, mon père est le chef. Il m'envoie faire des boulots un peu partout. Je suis un routier, en quelque sorte, je bouge tout le temps. J'étais en mission quand on s'est rencontré. Je devais rester deux ans dans les environs. Le séjour a été... écourté. Sabrina a pratiquement pété un cable quand elle a sût qu'on avait eu Charlie. Elle était sur le point de téléphoner à toute la famille. Je l'ai arrêté de justesse. »
« En quoi ce serait mal? » Nat frowns, probably not getting how that's bad nor linked. I try to find the most truthful way to put it.
« On est tissé trop serré à ton goût. Surtout avec ton... ton passé. Mon père serait du genre à m'ordonner de te ramener à la maison et à vivre sous le même toit ou presque. Je ne pense pas que tu le supporterais. On est très protecteurs les uns des autres. Avoir des membres de la famille si loin et seuls... C'est impensable. »
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Lycan - The Human Mate (fr/eng)
Hombres Lobo« Ça fait plus de trois ans que je ne l'ai pas revu. Quelles sont les chances que je le croise là? Et s'il avait lu mon livre? Et s'il avait découvert que j'étais tombée enceinte juste avant sa disparition? Est-ce qu'il me prendra Charlie? » C'étaie...
