𝖬𝖺𝗇𝗂𝖺 [𝖬𝗑𝖬]

𐊢һɑ𝚙ⅈ𝘵𝔯𝖊ｃⅈ𝖓𝒒𝗎ɑ𝖓𝘵𝖊-𝓼ⅈ𝓍

Les gars juste une petite question pour vous. Qui est fan d’histoires BDSM ? (Biensûr, je ne parle pas de la dark romance. )

                                                   

   Assis dans le divan et tenant une tasse de lait chaud entre les mains, Adley O'Brian fixait son téléphone sonner sans interruption sur la table. Ça faisait exactement treize jours et cinq nuits depuis qu’il était parti, depuis que Karlyle ne cessait de m’appeler. Pourquoi n’avait-il pas bloqué son numéro pour avoir la paix ? Lui-même s’en étonnait. Il se caressa nostalgiquement le ventre en pensant au fait que s’il était resté malgré tout, Karlyle et lui auraient pu profiter de l’évolution de cette grossesse ensemble.
Il n’avait vraiment pas pensé à retourner à Las Vegas ni même à informer son père de la situation. Puisqu’il avait déposé sa lettre de démission, il ne lui restait plus qu’à trouver une nouvelle ville où s’installer et postuler dans une boîte pouvant l’accepter en attendant son accouchement. Mais la plupart de ses affaires demeuraient encore chez Karlyle, il serait donc obligé de s’y rendre pour les récupérer et ainsi, allait le croiser, ce qu’il n’envisageait pas du tout.

   La porte d’entrer s’ouvrit sur le propriétaire de l’appartement, il revenait de sa journée de travail et retirait son blouson en râlant déjà. Adley levait les yeux sur lui sans rien dire. C’était son sauveur depuis la nuit où il était parti car il avait presque été attaqué par des inconnus alphas. Heureusement qu’il l’avait trouvé et sauvé à temps.

— Ah, pfiou, enfin chez soi. Je commençais déjà à désespérée de devoir rentrer ! Je suis K.O. Se laissait-il tomber dans l’un des fauteuils. Bellezza, t’as au moins mangé ?

— Mh. Merci de t’en inquiéter Ray.

— Au fait, se redressait-il, m’sieur Karlyle et la présidente Ivanov commencent à faire des recherches parmi les compagnies aériennes, je crois que pour l’instant tu devras envore rester dans la ville...

— Je vois...Souffla-t-il.

  Il le savait déjà, que Karlyle ferait tout son possible pour le retrouver. C’était déjà une aubaine pour lui que Ray qui était le second de ce dernier puisse lui venir en aide sans qu’il ne s’en doute mais il lui fallait partir le plus tôt possible.

— Aish, j’ai vraiment du mal à vous voir aussi sans vie chacun de votre côté, ne devriez-vous pas discuter tout simplement pour en finir ? Proposait-il. Tu sais bellezza, j’ai moi aussi eu à faire du tord à celui que j’aimais et on ne s’est plus parlé pendant un long moment. C’est toi qui m’a donné le courage d’aller recoller les morceaux lorsque tu as dit : la vie est beaucoup trop courte pour ne pas en profiter avec celui qu’on aime. Ce que je n’oublierai jamais alors s’il te plaît, repenses-y encore une fois Adley.

— La situation est plus compliquée Ray. Karlyle n’a pas seulement menti, il ne m’accordait aucune confiance alors se quitter serait juste. Je veux plus souffrir, ma vie a déjà été assez brisée comme ça !

— Haa...Soupirait le chauffeur. De toute façon, je vais pas m’en mêler, tu sais ce qui est juste pour toi alors je n’ai pas mon mot à dire.

— Merci Ray. Merci pour n’avoir rien dit à personne et pour m’héberger...

— Hihi pas de souci mon mignon, entre-nous je suis pas contre le fait que m’sieur Karlyle souffre un petit peu et comprenne ses erreurs. Ça lui apprendra !