𝖬𝖺𝗇𝗂𝖺 [𝖬𝗑𝖬]

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Alors il s’appelait Karlyle Ivanov. Adley se sentit bête sur le coup, de n’avoir jamais sû le nom de famille de l’alpha. Il avait un nom russe mais un accent italien ? C’était assez étrange...Son père semblait bien content de découvrir qu’il y’avait un alpha faisant la cour à son fils, surtout depuis ce qu’il s’était passé avec Brandon...

L’homme âgé ne quittait pas Karlyle du regard. Celui qui courtise actuellement votre fils ? Ça, il ne l’aurait pas prévu. Comment son fils avait-il pu s’impliquer à un homme d’une telle envergure ? Parce qu’il fallait se l’avouer, ce Karlyle Ivanov avait la carrure d’un Don Juan qui faisait tomber alphas, omégas et bêtas croisant sa route et il semblerait que son petit bébé soit lui aussi tombé sous son charme.

Son instinct paternel l’obligeait d’être méfiant mais en même temps, il était soulagé qu’Adley ait pu trouver quelqu'un d’autre à aimer.

— Ah mais monsieur Ivanov veuillez entrer je vous en prie, souhaitez-vous boire quelque chose ? L’invitait-il à entrer.

— Vous m’en verrez navré monsieur, mais je dois hélas y aller. Faisons cela une prochaine fois. Déclinait-il poliment l’offre.

— Ah oui ? Dans ce cas j’espère que nous aurons l’occasion de mieux en discuter autour d’une table, de vos intentions envers mon Adley et de vos visées futures...Que diriez-vous de ce samedi ?

L’oméga s’incrusta dans la conversation, l’air quelque peu gêné :

— Papa. Lui soufflait-il dans un murmure.   

— Quoi ? Il fait bien qu’on discute non ?

— Mais Karlyle est un homme occupé, tu peux pas juste décider comme ça.

— Mais...Bon, je vais vous laisser aux soins de mon fils monsieur Ivanov, ce fût un plaisir.

— Le plaisir est partagé !

Il serrait la main de l’homme âgé qui virevoltait ensuite pour rentrer à l’intérieur.

Adley tournait enfin la tête vers le russe, la moue toujours gênée et s’excusa : 

— Désolé Karlyle, mon père est un peu surprotecteur.

— C’est adorable, vous devez être beaucoup proches...

— Mh. Alors on se reverra quand ?

— Mh ?

— Puisque tu dis que tu t’en vas...

— À quelle heure termines-tu le boulot demain ?

— Quelle heure ? Répétait-il d’un air dubitatif. Dix-huit heures, pourquoi ?

— Tant mieux, alors je passerai te chercher. Bonne soirée, Adley. Se retournait-il pour partir.

— Mais...Bonne soirée aussi...

Lorsqu’il le vit disparaître dans le couloir, Adley poussa un soupir et rentra à l’intérieur tout en vérouillant la porte. En se retournant, il vit un sourire mesquin affiché sur le visage de son père. Il passait nonchalamment près de lui jusqu'à la cuisine récupère un vas dans lequel il mis les fleurs encore fraîches.

— Hummm. Fit-il. Alors tu as un courtisant et tu ne me l’as pas dit mh Ady ? Petit cachotier va !

— Papa c’est pas...Désolé mais c’est compliqué.