𐊢һɑ𝚙ⅈ𝘵𝔯𝖊 𝒒𝗎ⅈ𝖓𝘇𝖊

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Lorsqu’il quittait l’appartement, il grimpa immédiatement dans le véhicule en direction d’un du siège d’une des grosses sociétés de vente automobiles du pays.

Enfin arrivés à destination, l’alpha sortit, suivit de Ray.



— Eh bien allons donc découvrir ce que notre cher Leonid m’a réservé ! Annonçait-il en pressant le pas.

Ray le suivait tout en sortant la boîte de cigarettes longtemps conservée dans la poche de son blouson.

— Pff. Moi je lui tordrai plutôt le cou pour m’avoir vendu ces cochonneries ! Fit-il d’un air mécontent.




La ”Tech-lex Machines” était le coin favori de Karlyle en terme de dénichement d’espèce automobiles rares. Cette société vieille de plus de dix ans avait sû faire parler d’elle de par son savoir-faire dans les réparations et les ventes. D’ailleurs, ce qui attirait encore plus la clientèle était sans aucun doute le beau savoir parler de son directeur, Léonid Rowan, doux en apparence mais bien plus malicieux et espiègle qu’il le laisse paraître. Tellement à l’entendre faire la publicité d’un produit, on ne pouvait y résister à l’envie de le tester. C’est d’ailleurs ce côté manipulateur en ce trentaine qui avait plu Karlyle. Léonid était l’une des rares personnes sur le marché d’affaires qu’il pouvait qualifier comme bon partenaire.


— Karlyle ! Fit ce dernier en le voyant. Justement je t’attendais, ça fait si longtemps qu’on ne s’est pas vu, allez, embrassons-nous...

Ray s’interposa entre lui et son patron. Sa mine était toujours aussi maussade. Il ne digerait toujours pas d’avoir perdu plus de 500 balles dans un paquet de cigarettes toutes pourries !

— Hey, on a un compte à régler je crois !

— Oh jamais sans ton Ray hein ? J’ai failli ne pas te remarquer mon p’tit Ray. Lui tapotait-il l’épaule. Alors, t’es là pour me remercier hein ? T’as kiffé hein ? Hein ?

Le mépris ironique qui se perçait dans sa voix fit l’effet d’une gifle au plus jeune qui s’offuqua de plus belle.

— Tss. Sale menteur !

— Comment ça ? Tu sais bien que je suis pas comme ça Ray.

— Ta dernière heure a sonné Léonid, je vais pas te faire de cadeau crois-moi !

— Allez, si t’as pas kiffé c’est uniquement parce que ça ne e correspondait pas ! En déduit-il. Ne globalise pas tout. J’ai un nouveau truc qui risque de te remonter le moral, de quoi e booster dans le pantalon je veux dire.

— Tu ne m’auras plus, espèce d'escroc, tu vas me rendre mon fric ! Sortit-il son arme d’un air menaçant.

— Oula. Fit-il quelques pas en arrière. Karlyle tu devrais tenir ton petit protégé en laisse tu sais ? Il risquerait par me mordre, ouuu je tremble d’effroi.

— Gardes ta comédie pour plus tard, intervint le blond, alors où est cette merveille que tu m’as promis ?

— Héhé, suivez-moi !

—  Ray fais-moi le plaisir de ranger cette arme ! Ordonna-t-il en suivant les pas de l’autre.




Ray poussa un las soupir et rangea son arme. Ce n’était ni la première, ni la deuxième fois qu’il se faisait avoir par les ruses de Léonid. Ce type le tournait toujours en bourrique et con comme il était il tombait toujours. Fort heureusement qu’il était le seul à qui le vendeur faisait ces satanés coups, s’il commençait avec son patron il y’avait de fortes chances il y’a longtemps que ça aurait fini en bain de sang. Il maîtrisait son patron et l’une des choses dont ce dernier avait horreur, c’est qu’on se joue de sa patience.

𝖬𝖺𝗇𝗂𝖺 [𝖬𝗑𝖬]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant