Call My Name // JENLISA-traduction-

Prologue

Toute la foule à l'intérieur du centre sportif est en délire. Ils encouragent les équipes qu'ils soutiennent, et se sentent nerveux pour les joueurs.

C'est un match de championnat, une bataille entre deux universités renommées. Il ne s'agit pas seulement d'un simple match de championnat, car leur fierté et leur joie sont en jeu.

Le volley-ball est un sport composé de six joueurs. C'est un sport qui nécessite un travail d'équipe et de la confiance car, sans cela, l'équipe ne gagnera jamais.

Ce championnat qui se déroule en ce moment est inutile parce que l'essence du volley-ball n'est plus là, c'est-à-dire la passion et l'amour du volley-ball.

Tous veulent absolument gagner car ils ne veulent pas subir les moqueries et les taquineries des autres équipes.

"A moi !" Je regarde la femme qui a crié. Elle porte un maillot avec le nom de son école et ses cheveux sont attachés en queue de cheval.

Elle était sur le point de sauter pour smasher la balle, mais le passeur ne lui a pas remis le ballon. Au lieu de cela, elle a laissé le ballon tomber sur le sol.

Le passeur avait déjà abandonné. Elle avait l'air fatiguée et seule.

Les supporters de l'autre équipe courent à l'intérieur du terrain et les félicitent. Ils ont gagné.

"Mesdames et messieurs, félicitons tous le champion de volley-ball féminin pour l'année 2020-2021. Université SM !!!"

Leur sang, leur sueur et leurs larmes en valent la peine. Les jours, semaines et mois d'entraînement intensif ont finalement porté leurs fruits.

Dans l'autre équipe, ils sont tous abattus et fatigués, sauf la brune, qui a demandé un autre set, mais son passeur a abandonné à la fin du match.

L'équipe est la seule à rester sur le terrain. Ils sont toujours à leur dernière place et ne font rien jusqu'à ce que...

"Qu'est-ce que tu viens de faire ?" demanda froidement la brune au passeur.

La passeuse ne répond pas, elle baisse les yeux.

"Réponds-moi !" La brune hurle et attrape le col du passeur.

"J'abandonne, Jen". dit le passeur avant de soupirer. La brune, qu'elle appelait Jen, la poussa, la faisant tomber par terre.

"Ne te montre plus jamais à moi et ne mets plus jamais les pieds sur le terrain de volley de notre école. A partir de maintenant, tu ne fais plus partie de cette putain d'équipe !" Elle haussa le ton et quitta le terrain.

Ses coéquipières regardent la passeuse avec pitié avant de suivre la brune.

Je me suis levé de mon siège et j'ai marché vers le passeur qui était allongé sur le sol et qui pleurait.

Je me suis assis à côté d'elle et j'ai soupiré.

"Tu as fait une chute très dure, hein ?" J'ai demandé et elle a acquiescé. "Tu as fait ce qu'il fallait".

Elle a essuyé ses larmes et froncé les sourcils en s'asseyant correctement. Je lui ai proposé une bouteille d'eau qu'elle a acceptée.

"Je ne pense pas qu'abandonner en plein milieu d'un match de championnat soit une bonne chose". dit-elle après avoir fini toute la bouteille d'eau.

"Quel est l'intérêt de gagner quand l'essence du volley-ball n'est plus là ?" Elle s'est tue et j'ai su qu'elle réfléchissait. "Le volley-ball, c'est le travail d'équipe et la confiance entre les joueurs d'une équipe. Il n'y a aucun intérêt à jouer si vous ne pensez qu'à gagner."

"La victoire est la seule chose qui puisse payer nos difficultés. Je suis le passeur, je suis celui qui fait les jeux, et je suis celui qui gâche tout. Nous sommes sur le point de gagner, mais je choisis toujours d'abandonner. "Une larme quitta à nouveau ses yeux.

"Pourquoi as-tu abandonné ?" J'ai demandé ce qui l'avait poussée à soupirer.

"Je ne me fais plus d'illusions. Ils ne voulaient gagner qu'à cause de ce pari stupide." L'agacement se lit dans sa voix.

"Votre équipe se dégrade lentement à cause de ce pari. Est-ce que votre capitaine de volley-ball est au courant ?" Elle secoue la tête.

"Elle ne s'intéresse qu'à la victoire. Elle ne se soucie pas de nous et ne nous a jamais demandé si nous allions bien. Si nous faisons une seule erreur, elle en fera toute une histoire. "

"Ça craint". Elle acquiesce.

"À partir de demain, j'étudierai à l'université nationale de Séoul, car l'université KM ne m'acceptera probablement plus." Je l'ai regardée avec confusion.

"Qu'est-ce que tu veux dire ?"

"Notre capitaine est la fille du propriétaire de cette foutue université. Je sais que tu l'as entendue dire que je ne devais jamais me montrer à elle. Cela signifie que je dois vraiment me cacher d'elle ou que l'humiliation sera ma punition." Elle se leva du sol et rassembla toutes ses affaires.

"Trouvez une autre équipe où vous serez heureuse et que vous n'abandonnerez jamais". Elle m'a souri et a acquiescé.

"Je suis Jung Hoyeon." Elle m'a tendu la main pour que je la serre.

"Lalisa". J'ai serré nos mains.

"Quel est votre nom de famille ?" Je lui ai souri.

"Vous le saurez bientôt, si nous nous voyons sur le terrain. Mais pas en tant que spectateur et joueur. Ce sera plutôt nous qui nous battrons l'un contre l'autre. "

"Je pars maintenant , A bientôt sur le terrain".

"A bientôt". Elle acquiesce et quitte le centre sportif.

Je l'ai regardée quitter le centre sportif et j'ai jeté un coup d'œil autour du terrain. C'est vide, calme et paisible.

Le filet est encore intact dans le métal et il y a une balle sur le sol.

J'ai ramassé une balle et je l'ai lancée au-dessus, puis j'ai essayé de la placer, même si personne ne voulait la piquer.

Je le place facilement à l'endroit où le spiker (l'attaquant) attendait plus tôt.

"Quelle solitude !" Je l'ai dit en imaginant ce que ressentait le spiker quand elle l'appelait mais qu'elle ne répondait pas à son désir.

Elle doit être frustrée et triste. Je comprends parfaitement qu'elle soit très déterminée et désireuse de gagner. Cependant, la détermination et l'impatience ne peuvent pas l'aider à gagner si elle n'est pas unie à son équipe.