Chapitre 55

95 9 2
                                    

P

Oops! Ang larawang ito ay hindi sumusunod sa aming mga alituntunin sa nilalaman. Upang magpatuloy sa pag-publish, subukan itong alisin o mag-upload ng bago.

P.S de l'autrice : ce chapitre est un hommage à mon aïeul qui a été moudjahade, aux moudjahidines et aux martyres qui se sont battus pour que l'Algérie soit libre et indépendante.

PDV du Sultan Abdelkader El Khaldi

Notre lune de miel terminée, nous sommes rentrés au royaume de Wahran. Nous sommes tombés pile au bon moment pour les grandes festivités. En Algérie, il y avait un grand évènement à célébrer.

Tout mon peuple algérien s'est rassemblé à la place d'armes pour fêter chaque année l'indépendance de tout un pays qui a survécu à des années et des années de guerre. À tous les z'hommes qui se sont battus pour êtres libres. En hommage à tous les civils qui se sont tombés sous les balles. Pour changer leur Histoire, ces anonymes ont laissé des êtres chères. Évolution morale, à tous les disparus, vous avez tous mes douâas.

Après 8 ans de guerre, mon pays est devenu indépendant un 5 juillet 1382 (date du calendrier islamique). Tout les indépendantistes algériens sortent, avec le drapeau à la main, pour célébrer la victoire de toute une communauté qui s'est rebellé contre un régime totalitaire. Il y avait foule sur la place. Même dans la galère ou la crise, on sera toujours solidaire.

Il y avait les prières. Avant mon annonce, il y avait monde foule. Fawaq lil djazayiriyn hunak (À quelle heure les algériens sont là ?). Depuis l'aube, se3 (tout à l'heure), quelques personnes priaient depuis la place d'armes. Avec ma reine, nous sommes vêtus de nos vêtements traditionnels. Ma reine portait une robe berbère.

Pendant mon discours officiel, je rendais hommage à tous les combattants qui sont morts au champ d'honneur. J'épelais tous les noms de famille et prénoms en arabe de tous les guerriers qui ont fait honneur pour notre cher pays. Nous prions. Je disais 20 fois "Lâ illâh ilâ Allâh" pour que Dieu me guide dans mon chemin. Moment solennelle. Il n'y avait plus de bruits.

À ce moment là, quelques analepses ont bourdonné dans mon esprit. Il n'y a pas de mal à ce qu'un sultan vous conte son lien avec cette grande colonisation. Mes parents ont vécu ce contexte de guerre. Je pensais à mon père qui s'est battu, comme un lion, pendant cette période difficile, pour sauver mon peuple. Il s'est battu pour un monde meilleur. Allah Ya Rahmo. Ouel heuzn ehmoum (Et le deuil est chagrin). J'ai envie de pleurer. Je me retiens. Je dois rester fort comme un algérien.

D'où est parti l'origine de cette grande guerre ? Il se murmurait, dans le monde, que mon pays avait d'énorme ressources comme le gaz, le pétrole... Même d'autres pays d'Afrique subsaharienne possédaient également des pierres précieuses. L'Afrique est un continent en avance sur son temps. Des colons voulaient s'emparer de ses trésors. Ils n'avaient pas le choix que de coloniser et cohabiter avec les habitants du pays. Mais cette cohabitation se passait mal pour d'autres colons qui n'appréciaient guère notre compagnie. Il y avait le racisme et le harcèlement dans les écoles, dans les quartiers, dans les marchés, dans les épiceries... La supercherie est immense. Et c'est là que les massacres commençaient. L'Algérie perdait petit à petit son identité. Les locaux n'étaient plus chez eux et il fallait se rebeller contre ce nouveau régime de dictature. Les colons employaient en retour des méthodes radicales comme la torture. Tous les jours, il y avait la mort, des prises d'otages, des exils, des coups d'états. Les chaînes n'étaient pas palpables. C'était loin d'être possible quand tout un peuple était prit pour cible. Les algériens se taisait. Les têtes tombaient. Le drapeau blanc se tâchait du sang des martyres. C'était un triste bilan pour l'Algérie.

Mon père était makis. Il travaillait dans la résistance au coeur de la marine nationale d'Algérie. Il était dans le front de libération national algérien. C'est un héros qui écrivait son histoire avec son sang noble. Quant à ma mère, elle est resté auprès de sa famille à Mascara. Allah lui avait apporté de la pluie pour aider sa tribu à s'enfuir de Wahran pour Mascara. Beaucoup de locaux souffraient de la guerre civile. Pendant les nuits sanglantes, une série d'attentats frappaient les algériens. Des émeutes éclataient dans les différentes wilayas. Le peuple nageait dans la pauvreté et se nourrissait avec les moyens du bord. Un nuage d'innocent se plane sur le peuple, bombardé par son histoire et tuer ses propres fleurs. J'imaginais le bruit des bombes qui frappait partout sur ma terre. On essaye d'être libres, cœur et poing serrés. Il fallait réapprendre à vivre par des manifestations tempérés. La réflexion heurtait la raison. Les étendards flottaient au vent malgré les tempêtes dévastatrices qui s'abbataient sur le peuple. Levons bien notre drapeau au dessus de nos têtes pour clamer la libération du pays.

Il pleuvait, en Algérie, des pierres, des rockets, des mitraillettes, des fusils. Mon peuple souffrait et luttait jour et nuit. Pour les algériens, il ne restait que la prière comme symbole d'espoir. Qu'Allah bénisse mes frères qui sont morts en martyres. Un peuple touché, il se relèvera toujours. Qui veut la paix doit préparer cette guerre. La crise était inévitable. Les soldats algériens étaient dans les charges. Les murs se peignaient de mots racistes qui heurtait la sensibilité du peuple algérien. Le brouillard n'était pas chassé par l'évantail. Le feu se propageait. La poudrière s'embrasait. C'était quelle issue ? Quel futur ? Reconstruire un pays envisagerait l'avenir après cette grosse rupture.

Les rébellions éclataient au pays. Les braves formaient des bataillons. Quelques contrats se signaient pour cesser le feu dans mon pays. Le cauchemar fut terminé. L'Algérie s'est battu pour avoir la paix et son indépendance. Quand ma mère fut revenu à Wahran, toutes les maisons, appropriées par les colons sont vides. La voie est libre. Quelques années après la guerre d'indépendance, mon père a demandé sa main à ma mère et vécu des jours heureux.

Les prières terminées, j'observais mon royaume qui profitait de la fête, vers la place d'armes. Je sentis une main familière sur mon épaule qui me rassurait. Ô Bakhta, je sais ce que tu souhaites. Tu veux tout savoir sur moi. Sois, tu l'auras voulu !!! Pendant cette fête, je lui confiais une grande partie de l'histoire de mes parents. Elle en fut touchée. Ça me réconfortait de voir son sourire. Ô ya cheikha, je sacrifierai ma vie pour toi.

Musique du Chapitre 55 : Dj Kim ft Cheb Aziz ft Kais - Mabrouk Les Zhommes

Musique du Chapitre 55 : Dj Kim ft Cheb Aziz ft Kais - Mabrouk Les Zhommes

Oops! Ang larawang ito ay hindi sumusunod sa aming mga alituntunin sa nilalaman. Upang magpatuloy sa pag-publish, subukan itong alisin o mag-upload ng bago.
Bakhta ou la muse de Wahran Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon