La promotion 62

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16h12

De retour dans la salle de bals du manoir Lancaster, de nombreux membres y étaient déjà présents. La plupart d'entre eux avait également décidé de faire une pause avant de reprendre les activités avec leurs acquisitions, tandis qu'un petit nombre s'était lassé de ces dernières et était venu se réfugier en ces lieux, ce qui était presque le cas de mademoiselle Nicolay qui se trouvait présentement à table avec messieurs Invictus, Morgan, et Linch, et celle qu'elle méprisait, Jennifer Homes.

Pendant que les trois hommes avaient passé les dernières minutes à se vanter des prouesses de leurs partenaires ou à parler de tout ce qu'ils leur avaient fait, elle était la seule qui se trouvait dans l'incapacité de faire de même. Elle était donc dans une humeur noire, d'autant plus que sa collègue Jennifer n'arrêtait pas de dire aux autres à quel point les deux jeunes hommes qu'elle avait remportés aux enchères s'étaient extrêmement bien occupés d'elle. Peut-être avait-elle deviné que mademoiselle Nicolay avait passé un désagréable moment en compagnie du sien, mais mademoiselle Homes s'attarda énormément sur les détails, ce qui eut pour conséquence de plomber davantage l'humeur d'Alice.

Je déteste cette femme, pensa-t-elle.

Les différentes discussions se poursuivirent à table jusqu'à ce que monsieur Morgan s'excuse auprès de ses amis. Il avait récupéré assez de force et s'apprêtait à retourner auprès de mademoiselle Barnes.

Cette fois-ci, essaie de ne pas en venir aux mains avec elle, rétorqua Herman au moment où il se leva de son siège.

Bien qu'il ne l'affichât point sur son visage, le banquier n'apprécia pas le fait que monsieur Invictus essayait de lui dire ce qu'il était à même de faire ou pas.

Tu n'as pas à t'inquiéter pour cela, Herman. Mademoiselle Barnes sait désormais comment se comporter.

Alors qu'il se retournait et prenait la direction de la sortie, le vieil homme affichait un sourire narquois tandis que son interlocuteur arborait une expression quelque peu stoïque. Ayant observé la situation, mademoiselle Homes demanda à Herman si tout allait bien entre Simon et lui.

Tout va bien, Jennifer. Tout va absolument bien.

-----*-----

Natacha venait tout juste de finir de son repas. La jeune femme déposa alors ses couverts sur son assiette et essuya délicatement sa bouche. Peu de temps après, l'employée qui lui avait apporté sa nourriture récupéra le tout avant de prendre la direction de la sortie. Au moment où on ouvrit la porte de la chambre à cette dernière, elle tomba nez à nez avec le banquier qui revenait de la salle de bal.

Monsieur Morgan, s'exclama-t-elle.

Mademoiselle Barnes s'est-elle acquittée de sa tâche ?

Oui, monsieur. Elle vient tout juste de terminer.

Excellent. Vous pouvez toutes les deux disposer.

Les deux employées sortirent alors de la chambre, laissant la jeune femme entre les mains du vieux banquier. Natacha se retrouvait désormais seule avec cet homme qu'elle méprisait énormément.

J'ai croisé Herman Invictus dans la salle de bal. Ton patron semble ne pas se faire le moindre souci pour toi. À vrai dire, il m'a dit de profiter de toi du mieux que je pouvais, rétorqua le vieil homme en retirant son peignoir.

De son côté et alors qu'elle était de dos, mademoiselle Barnes n'était absolument pas surprise de ce qu'il venait de dire. Son patron n'était qu'un égoïste égocentrique qui ne pensait qu'à lui-même.

Tu sais, ma proposition est toujours valable. Si tu viens travailler pour moi, tu pourrais avoir une bien meilleure vie.

Et je suppose que cette meilleure vie vient avec son lot de contreparties, rétorqua la jeune femme en se retournant vers son interlocuteur.

Natacha remarqua à ce moment que le vieil homme était à nouveau nu, ce qui était quelque chose de très désagréable à observer.

Bien évidemment, Natacha. Rien n'est gratuit dans la vie. En plus, ce n'est pas comme si ce serait quelque chose d'insurmontable pour toi. De temps en temps, je ferais appel à ton expertise sur certains domaines, rien de très compliqué pour une femme comme toi.

En somme, vous voulez faire de moi votre pute de luxe, n'est-ce pas ?

Ce sont des mots bien vulgaires que tu emploies là. D'ailleurs, n'es-tu pas déjà la pute d'Herman ? Son jouet avec lequel il assouvit ses moindres fantasmes ?

Je ne vous permets pas !

Mademoiselle Barnes était très remontée vis-à-vis de ce qu'il venait de lui dire. Comment osait-il la qualifier de la sorte ? Elle n'avait absolument rien à voir avec ces femmes qui vendaient leur corps pour de l'argent ou des biens matériels. Elle valait beaucoup mieux que ça.

Qu'est-ce qui ne va pas ? Je doute fort que rien ne soit passé entre vous deux. Connaissant l'individu, il a déjà eu à savourer les plaisirs que tu avais à lui offrir, déclara-t-il en attrapant le visage de la jeune femme.

Alors qu'il approchait ses lèvres des siennes dans le but de l'embrasser, Natacha tenta de détourner le regard. C'était sans compter l'intervention du vieil homme qui la força à se tenir tranquille avant d'échanger un baiser avec elle. Bien entendu, la jeune femme trouva son geste très inapproprié, mais également extrêmement dégoûtant. Tout chez cet homme la répugnait et elle ne put pas cacher son dégoût cette fois-ci.

Voyant la réaction de la jeune femme, Simon se mit à rire après avoir fini de l'embrasser. Plus elle lui résistait et plus il avait envie de s'emparer d'elle, de faire d'elle l'objet qui allait exaucer ses moindres désirs sexuels. D'ailleurs, au moment où il pensa à cela, l'envie de sentir sa bouche autour de sa bite se fit sentir. Le vieil homme força donc mademoiselle Barnes à se mettre à genoux avant de lui dire qu'elle savait ce qu'elle avait à faire. Comme précédemment, ce fut avec beaucoup d'hésitation et de dégoût qu'elle se força à mettre cette « chose » dans sa bouche.

Oui, c'est ça. C'est pour ça que tu es venue au monde, dit-il alors qu'il observait Natacha.

Les propos dégradants que le vieil homme venait de tenir donnèrent envie à Natacha de le mordre de toutes ses forces. Le faire atrocement souffrir serait une très belle compensation pour tout ce qu'il lui avait fait subir jusqu'à présent. Malheureusement, cette action risquerait également de la mettre dans une situation assez difficile. Le manoir Lancaster était actuellement rempli de personnalités toutes plus influentes et puissantes les unes par rapport aux autres. De ce fait, si elle venait à s'en prendre à l'un de ses individus, les conséquences seraient extrêmement néfastes. Mademoiselle Barnes n'eut d'autre choix que de contenir sa frustration et faire sagement tout ce qu'on lui demandait.

Quelques minutes plus tard, alors que son niveau d'excitation venait d'atteindre son paroxysme, Simon ordonna à la jeune femme de se révéler, de retourner vers le lit, de se pencher vers l'avant, et de mettre en évidence son cul. Natacha s'exécuta lentement, appréhendant déjà ce qu'il voulait à nouveau lui faire.

Écarte tes fesses, que je voie mieux ton trou du cul, ordonna monsieur Morgan.

Se sentant extrêmement humiliée et ayant à nouveau envie de pleurer, la jeune femme fit ce qu'on lui ordonna et mit donc en évidence son anus. Natacha essayait de penser à autre chose tandis que le vieil homme enfonçait une fois de plus son pénis à l'intérieur d'elle. Elle se réconfortait dans l'idée qu'il s'agissait d'un très désagréable moment à passer et que sa vie reprendrait son cours normal une fois la séance de dégustation terminée. Mademoiselle Barnes se réfugia donc dans ses bons souvenirs passés, attendant que Simon en finisse une bonne fois pour toutes avec elle.

A suivre!!!


Sensual WhispersWhere stories live. Discover now