Just you, Only you

By Ana-Bennett

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Lui: Jake - 25 ans - étudiant en langue française - grand - brun - yeux gris - séducteur - renfermé sur lui-m... More

NDA
Tome 1
Tome 1 - Prologue 1
Tome 1 - Prologue 2
Tome 1 - Chapitre 1
Tome 1 - Chapitre 2
Tome 1 - Chapitre 3
Tome 1 - Chapitre 4
Tome 1 - Chapitre 5
Tome 1 - Chapitre 6
Pray for Paris
Tome 1 - Chapitre 7
Tome 1 - Chapitre 8
Tome 1 - Chapitre 9
Tome 1 - Chapitre 10
Tome 1 - Chapitre 11
Tome 1 - Chapitre 12
Pray for Bruxelles
Tome 1 - Chapitre 13
Tome 1 - Chapitre 14
Tome 1 - Chapitre 15
NDA
Tome 1 - Chapitre 16
Tome 1 - Chapitre 17
Tome 1 - Chapitre 18
NDA
Tome 1 - Chapitre 19
Tome 1 - Chapitre 20
Tome 1 - Chapitre 21
Pray for Nice
Tome 1 - Chapitre 22
Tome 1 - Chapitre 23
Tome 1 - Chapitre 24
Tome 1 - Chapitre 25
Tome 1 - Chapitre 26
Tome 1 - Chapitre 27
NDA
Tome 1 - Chapitre 28
Tome 1 - Chapitre 29
NDA
Tome 1 - Chapitre 30
Tome 1 - Chapitre 31
Tome 1 - Chapitre 32
Tome 1 - Chapitre 33
NDA
Tome 1 - Chapitre 34
Tome 1 - Chapitre 34
Tome 1 - Chapitre 35
Tome 2
Tome 2 - Prologue
Tome 2 - Chapitre 1
Tome 2 - Chapitre 1 - republication
Tome 2 - Chapitre 2
Tome 2 - Chapitre 3
Tome 2 - Chapitre 5
Tome 2 - Chapitre 6
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Tome 2 - Chapitre 8
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NDA
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Tome 2 - Chapitre 15
Tome 2 - Chapitre 16
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NDA
Tome 2 - Chapitre 35
Tome 3
Tome 3 - Prologue
Tome 3 - Chapitre 1
Tome 3 - Chapitre 2
Tome 3 - Chapitre 3
Tome 3 - Chapitre 4
NDA
Tome 3 - Chapitre 5
Tome 3 - Chapitre 6
Tome 3 - Chapitre 7
Tome 3 - Chapitre 8
Tome 3 - Chapitre 9
Tome 3 - Chapitre 10
Tome 3 - Chapitre 11
Tome 3 - Chapitre 12
Tome 3 - Chapitre 13 - republication
Tome 3 - Chapitre 14
Sondage
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Tome 3 - Chapitre 20
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Tome 3 - Chapitre 22
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Tome 3 - Chapitre 24
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Tome 3 - Chapitre 26
NDA
Tome 3 - Chapitre 27
NDA
Tome 3 - Chapitre 28
Tome 3 - Chapitre 29
Tome 3 - Chapitre 30 - republication
Tome 3 - Chapitre 31
Tome 3 - Chapitre 32
Tome 3 - Chapitre 33
Tome 3 - Chapitre 34
Tome 3 - Chapitre 35
NDA
Tome 3 - Chapitre 36
Tome 3 - Chapitre 37
Tome 3 - Chapitre 38
Épilogue - partie 1
Épilogue - partie 2
Anecdotes
Tu es mon tout
NDA - Tu es mon tout

Tome 2 - Chapitre 4

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By Ana-Bennett

 Jake

Je fais un merveilleux rêve lorsque je sens quelqu'un qui me bouge le bras. Je le dégage aussitôt et change de position dans le lit.

Je pousse un grognement :

- Hum...

Hélas, il faut croire que Hayley veut à tout prix me réveiller. Pourquoi ? Elle sait que j'ai horreur que l'on me réveille. Je suis d'une humeur de chien toute la journée après. Je vais passer mon temps à l'envoyer balader et c'est moi qui vais passer pour un con alors que tout ça ce sera de sa faute.

Elle murmure d'une voix douce.

- Jake.

- Hum...

Elle me rattrape vivement le bras et me secoue beaucoup plus violemment.

- Jake, debout !

Je prononce d'une voix encore toute ensommeillée :

- Non.

- Non ?

- Non. Pourquoi je devrais me lever ?

Non mais sérieusement, on est en vacances. Je vois absolument pas ce qui presse. De plus, grâce à l'accident, je me suis rendu compte que la vie est courte et qu'il faut en profiter un maximum avec la personne que l'on aime.

- Il est huit heures quinze passées.

J'ai bien entendu ? Huit heures quinze ? En vacances ? Non mais elle est sérieuse ?! C'est toujours la première à vouloir dormir et là, elle me saoule car il est huit heures quinze !

- Et alors ?

Je l'entends pousser un énorme soupir tandis que j'ai toujours le dos tourné et que mes yeux sont toujours fermés.

- Je vois... Avec ton cerveau de poisson rouge, tu as oublié.

Mais de quoi elle me parle à la fin ? Je me tourne vers elle et entrouvre les yeux pour la regarder. Putain, même au réveil elle est belle.

- Et alors ?

- On est le trois juin, Jake.

Pourquoi cette date devrait me dire quelque chose, à la fin ? J'ai, à peine, le temps de froncer les sourcils, qu'elle hurle :

- Ta remise de diplôme ! Aujourd'hui, tu as ta putain de remise de diplôme ! Tu sais le truc pour lequel tu travailles depuis huit ans.

Je fais des gros yeux. Comment j'ai pu oublier ça ? Je suis le seul mec de la planète à pouvoir oublier un truc aussi important que ça. Quel abruti fini je suis !

- Merde ! J'avais totalement oublié ! C'est à quelle heure ?

Elle soupire à nouveau avant de répondre à ma question :

- Il faut que tu sois là-bas à neuf heures trente car il faut que tu arrives en avance à cause de ton discours.

Oh purée, je l'avais totalement oublié ça aussi ! Le major de promo doit toujours faire un discours. Bien évidemment, il fallait que ce soit pour moi. Heureusement, Hayley m'a aidé à le rédiger. D'après elle, il faut qu'il fasse à peine deux minutes car de toute manière, tous les étudiants n'écouteront pas et qu'il vaut mieux être simple, rapide et efficace que parler trop longtemps pour en fin de compte ne rien dire. Je suis amplement d'accord avec son avis.

- Ah oui, c'est vrai. Putain, jamais je vais être à l'heure.

Elle m'offre un énorme sourire.

- Bien sûr que si.

Elle m'intrigue.

- Et comment tu peux en être aussi sûre ?

- J'en suis sûre car tu as une merveilleuse petite amie qui a préparé un petit-déjeuner pour deux à prendre au lit avec trois morceaux de bacon chacun, deux croissants achetés à la boulangerie française du coin de la rue et deux cappuccinos.

Qu'est-ce-que j'aime cette femme !

- Tu es parfaite ! Qu'est-ce-que je ferai sans toi ?

Son sourire s'accentue.

- Je ne sais pas.

- Embrasse-moi.

Je me penche vers elle mais elle se repousse un peu.

- Je ne me suis pas lavée les dents.

- Et alors ? Le nombre de fois où l'on s'est embrassé le matin sans se laver les dents.

Elle penche la tête sur le côté.

- Pas faux. Mais c'est quand même dégoûtant.

- Pourtant tu le fais, non ?

- Ouais, c'est vrai. Même avec ton haleine de chacal je ne peux pas te résister.

Elle se rapproche et m'offre un léger baiser avant de s'écarter.

- Tu sais, je me posais une question.

Je fronce les sourcils.

- Quoi ?

- Je me demandais, tu n'es pas trop déçu que ta mère et ta sœur ne puissent pas venir ?

Ma mère m'a appelé hier matin et elle m'a appris une mauvaise nouvelle. Elle et Mary ne pourront pas venir car elles sont malades. Ça m'énerve vraiment que deux des trois êtres que je préfère au monde ne puissent pas venir. Mais bon, c'est comme ça.

Je soupire avant de lui répondre.

- Si mais elles n'y peuvent vraiment rien, les pauvres. C'est l'hiver en Australie et elles sont toutes les deux malades. Je les connais, quand elles te disent qu'elles sont malades, elles ne plaisantent pas. Elles ne sont pas du genre à s'arrêter de vivre pour une simple toux. Je sais que si elles avaient pu venir, elles l'auraient fait. Hélas, elles ne peuvent pas. Mais bon, tu es là alors c'est l'essentiel.

Elle me sourit avant d'ajouter :

- Tu es très déçu. Je te comprends.

Elle me connaît tellement bien. Bien sûr que je suis déçu. Jamais je n'aurai imaginé passé un jour comme aujourd'hui sans ma famille. J'ai toujours voulu montrer à ma mère et à ma sœur qu'elles peuvent être fières de moi.

- On peut changer de sujet, s'il te plaît ? Je veux juste passer cette journée avec toi et être heureux, d'accord ?

- Ok.

- Veuillez accueillir notre major de promotion : monsieur Jake Miller.

Je me lève difficilement de ma chaise tout en prenant ma béquille tandis que les personnes devant moi m'applaudissent. Je monte les escaliers très durement et m'avance vers le pupitre afin de prononcer mon discours. J'ai légèrement peur qu'il ne plaise pas. Mon cœur palpite à une vitesse impressionnante. Je m'en fous des autres, en général, mais je ne veux pas être connu comme l'homme qui a fait le pire discours de toute l'histoire de l'université.

- Merci. Tout d'abord, je tenais à dire que c'est un honneur pour moi de faire ce discours et que je suis extrêmement fier d'être le major de cette nouvelle promotion et d'avoir pu suivre le cursus que je souhaitais. Dans le monde professionnel d'aujourd'hui comme dans toute notre société, les études que vous avez faites comptent plus que votre propre identité. On nous apprend depuis notre enfance que l'on doit plus se concentrer sur les études que sur les autres choses comme l'amour. On nous dit que l'on va choisir la voie professionnelle que l'on va prendre et qu'il ne faut pas se tromper de chemin sous peine d'être malheureux pour le restant de ses jours. Lorsque l'on a dix-huit ans et qu'on vous demande : Dans quelle université vas-tu aller ? Quelles études vas-tu poursuivre ? Pour faire quel métier ?, il est très difficile de répondre. Comment peut-on savoir à cet âge-là quel métier va être notre quotidien pendant quarante ans ? Hélas, on doit choisir et je dois dire que je suis fier de mon choix. Aujourd'hui, nous sommes là pour recevoir nos diplômes. Une nouvelle vie s'ouvre à nous et nous devons en profiter. Merci.

A peine, ai-je fini mon discours que tout le monde se met à applaudir. Je vois Hayley, qui se trouve dans la partie public, c'est-à-dire sur le côté, debout. Elle m'applaudit tout en arborant un énorme sourire. Elle paraît fière de moi. Je suis sûr de l'être moi aussi lorsque ce sera son tour l'année prochaine. A ce moment précis, je suis heureux.

Lorsque je descends doucement de l'estrade pour retourner à ma chaise, mon directeur de thèse m'interpelle. Je me demande bien ce qu'il veut. Et moi qui pensait que je serais tranquille une fois ce discours prononcé.

- Monsieur Miller.

- Oui ?

- Ne partez pas trop vite une fois votre diplôme en main. Le directeur a dit qu'il voulait vous parler lorsqu'il aura le temps.

J'acquiesce.

- Très bien.

Je me demande bien ce qu'il veut celui-là aussi. J'ai dû le croiser deux ou trois en huit ans d'études et là, il veut me parler. Pourquoi ? Cette question me turlupine vraiment mais mon intention est détournée lorsque le directeur se met à énoncer le nom des diplômés.

Je suis actuellement en train de danser avec Hayley sur la piste de danse improvisée sur le stade du campus. Enfin, danser est un bien grand mot lorsque l'on a une béquille. C'est extrêmement compliqué de bouger mais Hayley m'aide. Je veux lui faire plaisir et je sais qu'elle adore danser alors je prends sur moi. De toute manière, on ne danse jamais plus d'une danse en dix minutes car elle voit bien que j'ai mal.

Je suis très heureux d'être avec elle mais je me demande toujours ce que me veut le directeur. Cela fait presque une heure que la cérémonie de remise des diplômes est finie et pourtant il n'est toujours pas venu me voit. Je ne cesse pas de me faire des scénarios dans ma tête et je dois dire qu'ils sont tous plus délirants les uns que les autres.

Soudain, Hayley interrompt mes pensées tandis qu'elle est toujours dans mes bras.

- Jake.

- Oui ?

- Tu es distrait.

Je perçois directement à son ton que ce n'est pas une question. C'est une affirmation. Cette femme ne me connaît que trop bien. J'ai l'impression d'être totalement transparent et pourtant, ça ne fait qu'un mois qu'on vit ensemble. Elle peut tout deviner. Des fois, ça en est même agaçant.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Ça fait déjà trois fois que tu me marches sur les pieds et malgré mes grimaces, tu ne le vois pas et tu ne t'es pas excusé. Ça ne te ressemble pas.

Quand je dis qu'elle me connaît trop bien.

- Oui tu as raison. Je suis désolé. Je t'ai fais mal.

- Non. Ne t'inquiète pas. Si tu m'avais faite super mal, je t'aurai déjà frappé.

Je ricane.

- Allez, dis-moi ce qui te préoccupe.

Autant tout lui dire et se jeter à l'eau.

- Mon directeur de thèse m'a dit, lorsque je suis descendu de l'estrade, que le directeur voulait me parler.

Elle fronce les sourcils.

- Ah bon ? Mais tu sais ce qu'il te veut ?

- Non et c'est justement ça qui m'inquiète.

Soudain, elle s'arrête de danser et prend mon visage entre ses deux mains pendant que j'arrête moi aussi mes mouvements.

- Ne t'inquiète pas, il n'y a rien de grave. Et puis, de toute manière, tu as ton diplôme, tu n'es plus élève ici alors il ne peut rien t'arriver.

Elle n'a pas vraiment tort. Je n'ai réellement pas de quoi m'inquiéter. C'est dingue, cette femme arrive toujours à m'apaiser. Qu'est-ce-que je ferai sans elle ? Je ne me souviens même plus de ma vie avant elle.

- Tu as raison.

Elle me sourit, agrippe ma main et me tire hors de la piste de danse doucement pour que je puisse la suivre malgré mes béquilles.

- Qu'est-ce-que tu fais ?

- J'ai soif, je vais me chercher à boire. Tu viens ?

J'adore cette femme. Elle a vraiment un don pour passer du coq à l'âne.

- Oui, si tu veux.

Je la suis vers la bar crée pour l'occasion mais fait, à peine, ai-je fait quelques pas que j'entends:

- Monsieur Miller.

Instinctivement, j'arrête de marcher tout comme Hayley qui est obligée de suivre mon mouvement. Je me retourne et vois le directeur. J'entends Hayley me lancer :

- Allez, vas-y. Je t'attendrai devant la table de tout à l'heure, sur le bord de la piste.

Je lâche la main de Hayley sans lui lancer un regard de plus et marche rapidement vers monsieur Bradley que je ne quitte plus des yeux depuis dix secondes. Deux sentiments se sont emparés de mon corps : l'inquiétude et la curiosité. Je souhaite savoir ce qu'il veut me dire mais je ne veux pas que cela ait des conséquences néfastes.

Lorsque j'arrive devant lui, il me tend la main. Etrange. On ne se connaît même pas. Je lui prends quand même sa main et lui serre.

- Bonjour.

Je lui réponds.

- Bonjour, monsieur Bradley.

- Vous allez bien ?

Pourquoi tourne-t-il autour du pot ?

- Oui et vous ?

- Parfait. Vous devez très certainement vous demander ce que je vous veux, non ?

Enfin, on entre dans le vif du sujet.

- A vrai dire, oui.

Autant dire la vérité.

- Et bien, comme vous le savez peut-être tous les professeurs de cette université se réunissent juste avant la fin de l'année pour parler de tout et de rien.

Il s'arrête de parler. Je ne vois toujours pas ce qu'il veut dire. Qu'est-ce-que j'en ai à faire, moi, de sa réunion de faux-culs ?

- Et donc, où voulez-vous en venir ?

Il me regarde droit dans les yeux avant de reprendre.

- Voilà, en fait, durant cette réunion nous avons parler de vous.

Il s'arrête encore une fois. Je me demande bien pourquoi ils ont parlé de moi, un simple étudiant ? Mon cœur palpite à cent à l'heure. Je ne vois vraiment pas à quelle occasion ils ont pu parler de moi. Et c'était en bien ou en mal. De toute manière, comme dirait Hayley, je n'ai rien à craindre, je suis déjà diplômé, ils ne peuvent donc pas m'enlever mon diplôme. Et puis, pourquoi il ferait ça ? Je suis le meilleur élève sur des milliers. N'empêche, je ne serai pas rassuré tant que je ne serai pas ce qu'il s'est dit exactement sur moi.

- Et pourquoi vous avez parler de moi ?

Il ricane face à moi. Pourquoi ricane-t-il ? S'il était à ma place, il paniquerait lui aussi, j'en suis sûr. Connard ! J'aime vraiment pas ce type. Je ne le connais pas vraiment et j'espère ne jamais le connaître car je ne pense vraiment pas pouvoir un jour m'entendre avec un homme comme lui.

- Vous n'en avez pas une petite idée ?

- Non bien sûr que non.

Il me saoule vraiment à force de tourner autour du pot. Il pense que je suis devin ou quoi ?

- Vous ne voyez vraiment pas ?

Je m'énerve. Il va me faire exploser ce con. Il veut que je lui répète combien de fois que je ne sais vraiment rien de ce qu'il me dit depuis tout à l'heure. J'ai l'impression qu'il me parle dans une autre langue.

- Si je vous dis non, c'est que non à la fin.

Il lève ses deux mains au ciel en signe d'apaisement.

- Très bien. Je vais tout vous expliquer si vous insistez.

Je reprends contenance. Il va enfin me donner des réponses.

- Oui, j'insiste.

- Comme vous le savez, monsieur Landon, votre professeur de langue française, vient de partir en retraite.

Pourquoi se met-il à me parler de Landon ? Je pensais qu'on parlait de moi.

- Oui il nous l'a dit. Mais je ne vois toujours pas le rapport que ça a avec moi.

- J'y viens. Voilà, suite à son départ à la retraite, nous avons un poste vacant.

- Et alors, ce n'est pas mon problème.

Il lève la main pour me stopper.

- Laissez-moi finir, monsieur Miller, s'il vous plaît.

- Oui pardon, excusez-moi.

- Bien. Alors comme je vous l'ai dit, un poste est vacant pour l'année prochaine. Le problème c'est que nous voulons quelqu'un qui soit tout aussi qualifié en langue française qu'en littérature française. Il faut donc que ce nouveau professeur soit, non seulement compétent, mais aussi jeune.

Il se stoppe tout en me fixant comme s'il se préoccupait de ma réaction. Pourquoi ? Qu'est-ce-que j'en ai à foutre de son nouveau professeur ? Je n'étudie plus ici.

- Et alors ? Je suis sûr que plein de personnes se battent pour enseigner ici. Vous allez bien trouver parmi tous ces gens quelqu'un de jeune et compétent.

Je vois un léger sourire arborer son visage avant de répondre.

- Je vois que vous n'avez pas encore compris.

- Mais de quoi vous parlez à la fin ?

- Monsieur Miller, ce poste, il est pour vous.

J'ai quand même réussi à écrire un chapitre entre deux partiels. Heureusement qu'il faut que je m'occupe durant mes 2h de tram quotidien ou je n'arriverai jamais à écrire.
Désolé donc si ce chapitre n'est pas parfait et a des fautes. Je le reprendrai à la fin des partiels. (Il m'en reste encore 5 à passer #au bord du suicide)

Bon dimanche en espérant qu'il soit meilleur que moi (je vais passer ma journée en tête à tête avec 130 ans d'histoire espagnole, des textes de civilisation espagnole et du latin..... qui prend ma place?)

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