Tome 1 - Chapitre 10

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Petit chapitre avant de passer
aux révisions du bac blanc :-( snif

Jake

Ça fait à présent une semaine. Une semaine que jel'ai pas vue. Ma meilleure amie ne me laisse plus aucun signe de vieet nous n'avons plus aucun contact. Même pas une explication, unmessage ou un appel. Rien. Niente. Nada. Son absence est totale et çame rend totalement dingue. Elle me manque et j'ai vraiment besoind'elle. La voir est d'une nécessité absolue et m'est aussiindispensable que de respirer. Cette femme est mon air. La personnequi fait que je m'ouvre au monde et qui commence à me faire rendrecompte du fait que la vie n'est pas aussi mal que ça. En effet, j'aitoujours une vision et une conception de la vie totalementpessimiste. Pour moi la vie est une suite de péripéties où onsubit le destin et qui fait en sorte que nous n'ayons aucunéchappatoire au malheur. J'ai toujours été du genre réaliste etpessimiste et c'est pour cela que je pensais de cette façon. Moncôté réaliste m'a toujours indiqué que la vie se termine toujoursde la même manière : la mort. Mais, grâce à Hayley, je me suisrendu compte que même si cette issue est inévitable, tout ce quenous faisons de notre vie relève de notre choix. La vie est unesuccession de choix et elle m'a fait prendre conscience de ça. Lemalheur est bien évidemment présent dans notre existence mais iln'appartient qu'à nous de décider si nous voulons être heureux ounon grâce au choix que l'on fait. Grâce à elle, je commence enfinà être heureux et à me sortir de ce pessimisme constant. Avantelle, je me suis toujours vu mourir vieux et totalement seul, ayanteu une vie égayée par la venue de ma sœur qui elle aurait fondéeune famille pour être heureuse et pour avoir une vie remplie, etqui, par conséquent, vient rendre visite à son vieux frère unefois par an. Mais, avec la présence de Hayley, je me suis mis àespérer un meilleur futur, une futur où j'aurai un beau métier etoù je serai peut-être en couple. Bien évidemment, je ne veuxtoujours pas tomber amoureux et il faut bien le dire que je luttepour ne pas être totalement amoureux de celle qui est ma meilleureamie. L'amour est une sorte d'arme de destruction massive : il peutdétruire toute une vie d'un simple claquement de doigts et il fautfaire attention à ce que cela n'arrive pas, sinon ce ne serait plusqu'un simple cauchemar. Au lieu d'atteindre le bonheur qui estl'objectif que j'ai commencé à me fixer, j'atteindrais l'exactinverse c'est-à-dire le malheur le plus total. Je ne peux pasm'attacher à quelqu'un en qui je n'ai pas pleinement confiance.

Chelsea m'a donné une raison au mutisme de Hayley :selon elle, elle est parti voir sa famille à Bedford. Si c'est lecas, je le prends sincèrement mal car elle a parlé de ce soi-disantvoyage à Chelsea, c'est-à-dire sa meilleure amie, mais pas à sonmeilleur ami, c'est-à-dire moi. Par conséquent, je peux en conclureassez facilement que la vraie raison de son silence est nulle autreque notre dispute. Elle lui est donc restée en travers de la gorge.A vrai dire, pour moi aussi elle n'est toujours pas passée. On acertes l'habitude de s'engueuler mais à chaque fois c'est pour desbroutilles. Cette fois elle remet en question ma « relation » avecChelsea qui est sa meilleure amie. Elle doit vouloir son bonheurmais, dans cette situation, elle est clairement contre le fait quenous sortons ensemble. Je suis persuadé qu'elle est jalouse maisfière comme elle est jamais elle ne l'avouera. Elle n'aime pas mevoir avec une autre et, à vrai dire, moi non plus je n'aime pas lavoir avec un autre homme.

Je sais très bien que si j'attends qu'elle fasse lepremier pas, je peux encore attendre des siècles. Je suis biendécidé à aller la voir chez elle après mes deux heures de coursde la matinée si elle ne se montre pas aujourd'hui. Mais, il fautcroire que c'est mon jour de chance. En effet, Chelsea vient dem'envoyer un message avec écrit : « Je suis le parking. Hayley estavec moi ». Étant moi-même sur le parking, je le parcours desyeux et les trouve en quelques secondes. Peu importe la présence dema « petite amie », il faut à tout prix que je parle à Hayley.Hélas, à peine je la vois qu'elle aussi me remarque. Elle se met àmarcher rapidement vers le bâtiment où elle a probablement cours. Avrai dire, je n'en ai aucune idée car à cette heure-là, nous nesommes pas du tout dans le même cours. Je me met donc à courir verselle. Je n'ai même pas jeté un regard à Chelsea.

Just you, Only youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant