- OS ZIAM -

- Couronne de fleurs -

OS Ziam ou Liam est un ancien militaire, après un tragique accident il perd l'utilisation de ses deux jambes. Sa soeur, Ruth, désespérée de le voir broyer du noir, l'inscrit de force dans un club ou plusieurs personnes handicapées physiquement et mentalement se regroupent pour faire des activités, au plus grand malheur de celui-ci. Jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Zayn, âgé de 25 ans légèrement retardé et qui adore porter des couronnes de fleurs.

Présence de lemon.

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Point de vue Liam :

Il en était hors de question et pourtant, je me retrouve bel et bien dans une salle remplie de personnes handicapées comme moi qui attendent patiemment que les gérants de ce club arrivent.

Ma sœur se trouve près de mon fauteuil électrique, elle soupire pour la millième fois devant mon regard plus que noir.

— Tu vas arrêter de faire la tête comme ça, soupire-t-elle agacée et je renifle en croisant mes bras.

— Tu m'as forcé à venir, maintenant tu assumes.

— J'ai fait ça pour ton bien, tu passes tes journées devant la télé à broyer du noir !

— Et tu penses que c'est en venant ici, réaliser ô combien ces gens sont plus heureux que moi, qui va arrêter de me faire broyer du noir ? Lançais-je d'un air sarcastique et elle roule des yeux.

— Tu deviens exécrable là.

— Eh bien je t'emmerde premièrement, et encore une fois, tu assumes.

Elle plisse les yeux et je détourne mon regard vers les nombreuses personnes dans la salle. Certains sont en fauteuils comme moi, j'ai remarqué qu'une personne était dans la même position que moi, amputé des deux jambes et je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un regard triste. Je ne comprends pas comment cela peut m'aider aller mieux en voyant tous ces gens dans le même état, la même misère que moi, sérieusement. Je n'y vois aucune logique. J'ai constaté également qu'il n'y avait pas que des handicapés physiquement, mais également des gens handicapés mentalement, comme la jeune-femme que j'aperçois debout près de sa mère.

J'ai perdu mes jambes l'année dernière en Irak, nous étions sensé prendre d'assaut l'une des bases du parti de Baas de Saddam Hussein, mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu. La prise d'assaut s'est retournée contre notre camp, le voyageur Irakien qui nous escortait nous a fait totalement faux bond par la suite, une erreur fatale commise par notre informateur. Notre unité comptait exactement quinze personnes, dont deux vétérinaires militaires qui nous ont rejoint en cours de route pour les chiens militaires que nous avions, ainsi qu'un démineur.

Quatre.

Voilà le nombre de personnes qui ont survécu dans notre unité. j'ai perdu la plupart de mes frères ce jour-là, j'ai perdu mon unité et mes deux meilleurs amis qui se sont prit la bombe de plein fouet. Il me reste à ce jour, Harry, mon troisième meilleur ami qui a survécu avec des séquelles partielles contrairement à moi. On m'a répété sans cesse depuis lors que j'avais eu énormément de chance d'être en vie, que l'impact aurait pu être plus dévastateur que ça. Que voulez-vous que je réponde à ça sérieusement ? Que je suis chanceux ? Heureux ? J'ai perdu mes amis, mes deux amis d'enfances, et je devrais être chanceux d'être handicapés à vie avec les jambes coupées.

Alors ouais, soyons chanceux.

— Bonjour à tous ! Je m'appelle Éveline et voici Marc et Patricia. Nous sommes les gérants de ce club, nous sommes heureux de vous compter parmi nous aujourd'hui.