- OS ZIAM -

- Tes larmes sont ma faiblesse -

OS Ziam ou Zayn est un jeune garçon de 15 ans muet, il subit sans cesse l'humiliation de ses camarades de classe. Il feint que tout se passe bien à la maison, mais les choses risquent de relativement changer quand son grand-frère de dix-sept ans revient plus tôt que prévu de son cursus d'échange en France.

Bonne lecture.

PS : j'ai pleuré pendant la réécriture de ce "chapitre" donc n'hésitez pas a me dire si il y a des erreurs j'avais trop de mal a voir avec mes larmes ^^

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Point de vue Zayn :

Des ses grands yeux dorés, il tendit l'écharpe à la jeune fille en face de lui qui le regardait de la tête au pied non sans avoir un rictus. Il lui adressait un sourire ravissant en tendant davantage l'écharpe qu'il tenait mais celle-ci lui arracha des mains, faisant reculer le jeune-garçon à peine âgé de quatorze ans, de quelques pas. Il rapprocha ses deux mains contre son buste comme soutien et son sourire s'envola directement en voyant la jeune-fille nettoyer l'écharpe qu'il tenait encore quelques secondes auparavant.

— La prochaine fois, laisse-le par terre. ça évitera que tu foutes tes microbes dessus.

Le visage du jeune-garçon se fana et ses yeux s'imbibèrent rapidement d'eau sous le regard moqueur de celle-ci qui fût rejoint par quelques autres enfants de leurs âges. Tous se mirent autour du jeune-garçon en détresse au milieu de la cours du collège.

— Le pauvre petit Zayn, pleurniche faussement l'une des jeunes-filles faisant rire ses amies. Tu crois sérieusement que parce que tu es muet on va être sympa avec toi ?

— Tu donnes la gerbe.

— Au moins, si jamais il chiale, personne ne peut l'entendre, renchérit un des garçons cette fois-ci.

Les trois filles et les trois garçons autour du jeune Zayn, étaient âgés du même âge que celui-ci et était également dans la même classe. Zayn ne comprenait pas pourquoi ces personnes s'en prenait à lui ainsi, il ne comprenait pas ce qu'il avait pu faire de mal pour subir de paroles si méchantes, il voulait seulement lui donner l'écharpe qu'elle avait malencontreusement fait tomber.

Ce petit groupe a commencé à partir de ce jour-là précisément, en début d'année scolaire, donc l'année dernière désormais. Zayn avait tant espéré pouvoir s'intégrer, sachant qu'être muet ne lui facilitait pas les choses, et communiquer était très problématique même s'il entendait et comprenait ce que disait les personnes autour de lui. Il n'a même pas pu faire voir le bout d'un espoir qu'on l'avait automatiquement catégorisé dans la case " Handicapé ".

Puis quand les autres enfants ont vu que ce groupe terroriser et martyriser ce pauvre Zayn, ils l'ont simplement ignoré pour éviter que ce groupe s'en prenne également à eux. Laissant désormais Zayn dans une détresse et une tristesse sans non depuis bientôt deux ans. Il n'a jamais essayé de prévenir ses parents, ni même les enseignants de l'école, il ne voulait pas que ses camarades aient des problèmes malgré ce qu'ils lui infligeaient.

Il vivait ses peines, ses douleurs et ses cauchemars dans un silence.

Et en quelque sorte, il en avait l'habitude.

...

Pour mes quinze ans, mes parents ont nettoyé le grenier de la maison pour y installer ma chambre. C'est une grande et large pièce avec un petit balcon qui donne sur le devant et le jardin de la maison. Au fond et au milieu de la pièce, se trouve un lit deux places, sur la gauche une table de chevet collée contre le lit. Les murs ont été peint en gris clair et le sol en parquet blanc, j'ai simplement un bureau à droite de la chambre et une grande bibliothèque remplit de livres. J'adore cette chambre, elle est spacieuse et c'est le seul endroit où je me sens bien, le seul endroit ou je peux me retrouver avec moi-même et me perdre des heures dans mes pensées. Puis aussi, j'affectionne particulièrement l'échelle en bois au fond de la pièce dans un angle du mur, tout à gauche du balcon central, qui permet d'accéder à ma chambre et d'y en sortir. Une petite trappe a été installé par mon père pour éviter quelconques accidents de ma part si par égard je venais à tomber.