- OS ZIAM -

- You're Mine -

OS Ziam ou Zayn est la tête de turc de Michael Clifford jusqu'au jour ou Liam Payne, la terreur du lycée, lui vient en aide.

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Point de vue Zayn :

Je marche lentement vers mon casier avec mes livres entre les bras. Je ne suis pas pauvre, non. Seulement que de simples abrutis se sont amusés à vider mon sac dans la cour en y laissant tous mes livres et sans le sac, bien sûr. Je suis comme on appelle, la ruse du lycée, la personne qu'on aime charrier à longueur de journée en inventant des rumeurs plus qu'accablantes.

— Hé !

Je me retourne vers cette voix mais le choc fût tellement rapide que je ferme les yeux en sentant une douleur se propager dans mon dos ainsi que ma tête. Je les rouvre et fait face à Michael. Michael Clifford, un gars de la bande de Luke et Ashton. Sûrement ceux qui sont responsables de la disparition de mon sac que j'avais acheté à un généreux prix d'ailleurs...

— Alors comme ça, à ce que j'ai entendu hein, il s'esclaffe en jetant un coup d'œil vers les élèves qui nous entourent dans le couloir. Tu sucerais gratuitement ?

Une émeute de rire se fait entendre, je me raidis ce qui le fait encore plus sourire.

— C'est plutôt généreux de ta part non ?

Je voudrais lui répondre " tellement connard." Mais tout le monde sait que jamais j'oserai dire une telle chose car je suis qu'une mauviette et la seule chose que je sais faire c'est baisser la tête en recevant davantage d'humiliation.

— Ben alors, qu'est-ce que t'attend pour me la faire ?

Je relève ma tête vers lui, son visage exprime une expression assez perverse et moqueuse, et j'ai juste envie de vomir en voyant qu'il ne rigole pas.

— Tu n'es pas sérieux ?

Parce que je pense quand même qu'il ne pensait pas ce qu'il disait vous voyez, surtout que tout le monde nous regarde, enfin, me regarde.

— Hm si.

Il pose sa main sur mon épaule et me pousse d'un seul coup à genoux devant lui. Je relève la tête apeuré, chose qu'il ne fallait pas faire car sa tête exprime une expression satisfaite. Et c'est ce qui l'encourage à continuer. Non, je ne veux pas. Je recule la tête mais ses doigts agrippent sans douceur la base de ma nuque avec quelques mèches de mes cheveux ce qui me fait gémir de douleur. Mes mains se posent instinctivement sur ses cuisses quand il approche brutalement ma tête en face de son bassin. Je suis à deux doigts de le supplier mais je sais que c'est ce qu'ils attendent tous, puis il ne s'arrêtera pas pour autant avec autant de spectateurs. Personne ne vient m'aider, personne ne bouge mais regarde en souriant d'anticipation, comme si voir un gars se faire violer la bouche en public était excitant. Ils me dégoûtent tous.

Les larmes commencent à monter, je ne veux pas faire ça.

— Tu vas voir, tu vas aimer.

Sa voix me dégoûte.

De son autre main il défait sa ceinture du mieux qu'il peut alors que j'essaie de reculer en poussant sur ses cuisses.

— L-Lâche-moi...

Un petit rire sort de sa bouche me faisant hoqueter. Ça y est, je pleure. Comme d'habitude de toute façon, sauf que cette fois c'est au-dessus de mes moyens, je ne peux pas faire une telle chose. Non. Je ferme les yeux douloureusement entendant sa braguette descendre.

— Tu peux te pousser s'il te plaît ?

La main qui tenait douloureusement ma nuque s'enlève. Je relève la tête vers mon sauveur et j'écarquille les yeux.