- Zayn & son faux colocataire -

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OS Ziam ou Zayn vit mal la relation qu'il entretient avec « pseudo colocataire » qui refuse de sortir du placard.

Bonne lecture.

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Point de vue Zayn :

Je vivais tranquillement dans ma ville natale de Bradford, quand un beau matin, je me suis lancé.

Je venais d'avoir 18 ans, je me suis soudainement senti des ailes dans le dos, un courage d'un titan. Alors, dans cet état d'esprit, j'ai avoué à mon ami d'enfance, qui était aussi mon meilleur ami à l'époque, mes sentiments pour lui. "Je t'aime", j'ai dit.

Quand il m'a répondu que "lui aussi", j'ai compris qu'il n'avait pas tout à fait compris. Alors j'ai rajouté ce qu'il ne savait pas, ce que je cachais jusqu'ici à tous: Je lui ai précisé que j'étais gay.

Harry a ouvert et fermé sa bouche plusieurs fois, et il s'est confondu en excuses et belles paroles.

"Je suis désolé Zayn, je ne suis pas gay, mais... mais si j'étais gay, je crois que si j'étais gay.... sûrement que je serais content...."

Après avoir essuyé ce râteau, cette déception, ce mauvais coup au coeur, j'ai souhaité "m'aérer" l'esprit.

Alors, comme j'ai une tante assez riche, qui possède plein d'appartements partout, parce que l'immobilier c'est son truc, je l'ai joué finement.

J'ai dit que j'étais malheureux à cause de Harry.

J'ai dit que j'avais besoin de changer d'air.

J'ai dit qu'il y avait cette école d'art qui me plaisait, à Londres.

J'ai dit que je désirerais "trop" aller dans cette école d'art, que ça me ferait m'éloigner de Harry... l'oublier.

J'ai versé quelques larmes.

Et comme je suis son seul neveu, et qu'elle m'aime, j'ai réussi à toucher sa corde sensible. Elle m'a cédé les clés d'un de ses studios vacants, dans la capitale.

C'est comme ça que j'ai atterri là-bas.

Il ne faut pas s'imaginer que j'ai aménagé dans un appartement immense, de mega standing. Non, c'était un minuscule studio, tout simple. Mais il avait deux bons gros avantages. Le premier : il était à 200 mètres de mon école. Le  second c'est qu'il était gratuit.

Avec mes cheveux longs toujours attachés en queue de cheval, mes lunettes de vue plutôt cool sur le nez, et mon air mystérieux, solitaire et sauvage, moi, Zayn Malik, je suis entré en première année.

Et j'ai croisé ce garçon. Dès les premiers cours je l'ai repéré. Grand, bavard, rieur, magnifique, toujours entouré, inaccessible. Mais je crois que lui aussi m'a de suite repéré. Parce que je l'ai souvent surpris à me fixer. Il me fixait, mais il ne venait jamais vers moi pour me parler, me connaitre. Autant lui m'intriguait, par son aisance et sa beauté, mais je l'intriguais aussi. Sûrement grâce à mon look sauvage, et mon attitude solitaire qui aspirait tout de même le respect.

Il a commencé à marcher de plus en plus près de moi, dans les couloirs. Il me croisait de plus en plus souvent, aussi. Bref, il s'assurait que je connaissais son existence, et moi j'avais envie de lui crier "Je sais que tu existes, je ne viens ici quasi que pour toi!"

Un après-midi, alors que je rentrais chez moi après les cours, à 200 mètres, j'ai senti ce garçon me suivre. J'ai bien pris mon temps pour ouvrir la porte de l'immeuble. Je voulais être certain qu'il sache que j'habitais bien ici. Je l'ai aussi fait pour lui donner une marge de temps, au cas où il se décidait à m'aborder... mais rien.

- OS ZIAM -Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt