Chapitre 27: Entraînement, ménage et thé glacé

439 33 12
                                    

Je rangeai mon téléphone dans ma poche, en riant. Le caporal-chef qui utilisait un téléphone cellulaire, ça promettait de devenir drôle !

Nous étions dimanche soir, une semaine après mon face à face avec le soldat Eren Jaeger. Je me fis réveiller à 23h48 très exactement, à cause d'un bruit irritant de notification. Encore endormie, je tendis la main, et, en tâtonnant sur ma table de chevet, refermai mes doigts sur la surface gelée de mon portable. Je portai alors mes yeux engourdis par le sommeil à l'écran blanc.

Au moment où j'allais retomber dans les bras de Morphée, la porte de mon garde-robe s'ouvrit dans un grand fracas et laissa apparaître la silhouette furibonde du caporal-chef

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Au moment où j'allais retomber dans les bras de Morphée, la porte de mon garde-robe s'ouvrit dans un grand fracas et laissa apparaître la silhouette furibonde du caporal-chef.

[T/P] (surprise et fâchée, en chuchotant): Qu'est-ce que vous fichez ici ?!! C'est ma chambre: vous n'avez pas la permission de rentrer !
Caporal-chef (en croisant les bras): Et toi, tu n'as pas la permission de ne pas assister à l'entraînement !
[T/P] (en étouffant un rire sarcastique): Du ménage, un entraînement ?! Laissez-moi rire, c'est plutôt une corvée, pff.
Caporal-chef (en essayant d'enlever l'oreiller d'en-dessous de la tête de [T/P]): Tch. Peu importe, tu dois obéir à ton supérieur.
[T/P]: Si vous ne me laissez pas dormir en paix, je hurle tellement fort que ma mère va se réveiller et va accourir ici. Elle va vous voir, et je vais dire que vous êtes entré par la fenêtre et que vous avez essayé de procéder à un enlèvement. En voyant votre air louche de psychopathe, elle va appeler la police et vous allez vous retrouver en prison dans mon monde. Vous ne pourrez plus jamais retourner au bataillon et il n'y aura plus jamais d'entraînement. Ça vous va ?
Caporal-chef (se calmant un peu): Tu n'es qu'une grosse morveuse. Je vais avertir Erwin de ta non-collaboration, tch.
[T/P] (en se retournant dans son lit, pour ne plus voir le visage du caporal-chef): Quand je vais lui expliquer ce que vous faites subir comme corvées aux soldats, il comprendra. Je n'aurai qu'à clamer qu'un nain comme vous ne fait qu'abuser de son autorité.
Caporal-chef (pognant les nerfs): Tu répètes ça et tu vas—
[T/P] (prenant une grande inspiration): Je cris dans trois.... deux...
Caporal-chef (abandonnant): Tch. Tu vas le payer, merdeuse.
[T/P] (en fermant les yeux): Bien. Bonne nuit caporal !
Caporal-chef: Je te souhaite de rêver de titans qui dévorent des hommes sous tes yeux.

Sur ce, il repartit en claquant la porte. Je fermai alors les yeux, profitant des quelques heures de sommeil qu'il me restait avant que le jour pointe le bout de son nez.

...

Le lendemain, nous étions lundi, et l'école nous avait donné congé. J'étais en train de prendre le petit-déjeuner avec ma mère lorsque celle-ci décida d'engager la conversation, juste avant de partir pour son travail.

Maman (en levant les yeux de son journal): Tu as bien dormi, cette nuit, [T/P] ? J'ai entendu un bruit assez fort, dans ta chambre, aux alentours de minuit.
[T/P] (essayant de garder un air neutre): Oh... Ne t'inquiète pas, je l'ai entendu aussi: ce n'est que ma pile de livres de la bibliothèque qui est tombée.
Maman: Bien. Sache que j'aimerais que tu profites du congé d'aujourd'hui pour faire le ménage de la maison. Cela fait longtemps qu'elle a besoin d'un petit coup de plumeau !
[T/P] (exaspérée): Mais qu'est-ce que vous avez tous à vouloir me faire faire du nettoyage...
Maman (en levant un sourcil): Qui ça « tous » ?
[T/P] (en poussant un soupir): Rien, rien. Au moins, toi, je sais que tu ne m'obligeras pas à récurer le plancher jusqu'à ce qu'il blanchisse...
Maman (en répondant à un texto): Bon, écoute, [T/P], je n'ai pas le temps pour ces plaisanteries. Promets-moi que tu vas faire un effort...
[T/P]: Oui, oui. Tu peux partir au travail sans peur.

Nos deux mondes... [𝐑𝐢𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]Where stories live. Discover now