Chapitre 10: Douche, école et un peu de sport

623 38 22
                                    

Je me retrouvai alors les deux pieds dans ma chambre. Comme si tout cela n'avait été qu'un rêve. Si ce n'était que de mes vêtements recouverts de boue. Et de la silhouette d'Hansi qui poussa un cri de surprise des plus intenses.

Livres. Sac d'école. Pyjama. Tout était là. Oui, c'était bien ma chambre. Et je ne rêvais pas ! L'uniforme du bataillon était encore collé à ma peau salie par la boue. Pendant que Hansi était littéralement en train de se frotter contre les murs tel un chat pour s'assurer que tout cela était réel, je fis le tour de la pièce, un doigt effleurant mes meubles, la bouche ouverte. Je n'arrivais toujours pas à croire ce qui était arrivé. Cela peut sembler bizarre, mais une partie de moi croyait que j'étais réellement en train de faire un rêve étrange. Puis, mon regard croisa les gros chiffres rouges s'affichant sur mon cadran. 06h02. Merdre. Ma mère allait se réveiller d'une minute à l'autre. Car oui, nous étions à présent jeudi. Et j'avais école. Mon cerveau passa tout de suite du mode « émerveillement » à « panique ». Il fallait que je prenne une douche. Que je me débarrasse de cet uniforme militaire. Oh, et aussi que Hansi retourne dans son monde. Je ne pouvais tout de même pas l'amener à l'école. Je me tournai donc vers elle, qui était d'ailleurs en train de... renifler le plancher (?!), la prit par les épaules, et lui dit, en chuchotant:

[T/P]: Hansi, vous devez retourner au QG ! Vous ne pouvez pas rester ici, il faut que je me prépare pour aller à l'école. Ma mère ne peut pas vous voir !
Hansi (parlant le plus fort possible): Ah mais pourquoi !? J'adorerais rencontrer ta mère, je suis sûre qu'elle est super gentille, comme toi, [T/P] !
[T/P]: Oui, peut-être, mais ce n'est pas vraiment le bon moment. Nous nous en reparlerons une autre fois, ok ? Et tu pourras revenir plus tard, si tu le souhaites. Mais maintenant, j'ai besoin d'être seule pour gérer la situation. C'est d'accord ?

Mais, au moment où Hansi allait dire oui et tourner les pieds vers mon garde-robe, un bruit retentit dans la pièce. Mon téléphone. Non, non, ce n'était pas le moment de m'envoyer des textos. Hansi se redressa alors, alerte, ses yeux animés par la curiosité.

Hansi: Quel est donc ce bruit, [T/P] ?! Ça provient de ce truc lumineux, là-bas ! Laisse-moi voir !!!
[T/P] (paniquée): Parlez moins fort, je vous en supplie Hansi...
Mère de [T/P] (en bâillant): [T/P], tout va bien ?
[T/P]: Oui, oui ! *puis, entre mes dents, désespérée* Hansi-san, partez s'il-vous-plaît, sinon j'aurai des ennuis avec ma mère !

Je la poussai littéralement dans le garde-robe, me préparant à fermer la porte, si ma mère décidait de venir voir ce qui se passait. Heureusement, Hansi sembla comprendre le message, car elle activa le symbole. Puis, elle disparut dans un espèce de tourbillon de poussière, les yeux brillants et sa main s'agitant dans les airs. Ouf... Une chose de fait. Maintenant, cet uniforme taché de boue. Je l'enlevai en vitesse et le jetai dans mon garde-robe, en boule. Je m'en occuperai plus tard, l'important, c'était qu'il soit hors de la vue de ma mère pour le moment. Puis, je sautai dans la douche pour me débarrasser de toute la saleté qui couvrait mon corps. J'étais sauvée. Maintenant, il ne manquait plus que de savoir comment j'allais réussir à suivre mes cours sans m'endormir sur mon pupitre...

...

Les deux premiers cours ne furent pas trop difficiles. J'avais eu français, et mathématique. J'étais forte dans les langues, je n'ai donc pas trop eu besoin de suivre le cours pour m'assurer de tout saisir. Je craignais plus les maths, mais le prof n'était pas présent pour une raison x et le remplaçant semblait lui-même sur le point de se mettre à ronfler sur son bureau. Je n'ai donc pas eu trop de mal à rattraper quelques heures de sommeil pendant ce cours... Cependant, cela allait se corser après le dîner. J'avais un cours de sport. Et connaissant le prof, il allait falloir que je me donne à fond. Mais pour l'instant, j'étais en train de manger avec mes amis à la cafétéria. J'essayai de me concentrer sur la conversation, mais mes paupières étaient lourdes...

Rosalie: [T/P], ça va ?! Tu as d'énormes cernes sous les yeux !
Tristan: Ouais, tu t'es couchée à quelle heure hier soir, coup donc ?
[T/P]: Je vais bien, ne vous inquiétez pas, j'ai juste, euh..., fait un peu d'insomnie.
Rosalie: Humhum...
Tristan: Si tu le dis...

Cela se voyait qu'ils soupçonnaient que ma fatigue était due à autre chose. Mais je ne pouvais tout de même pas leur raconter la vérité ! « J'ai rencontré un nain caporal-chef qui se ventait d'être le meilleur soldat de l'humanité et qui a failli me tuer quand je l'ai traité de psychopathe ainsi qu'une fanatique de science un peu folle sur les bords et au tempérament bien étrange... », n'était pas très approprié. Ils m'auraient probablement dit que j'avais fait un drôle de rêve et m'auraient jugé en silence. Heureusement, ils ne demandèrent pas plus d'explications et la conversation bifurqua sur le coronavirus. Si je retournais dans le monde du bataillon, il allait falloir que je garde quelques secrets... Je venais d'en prendre conscience.

...

J'étais à présent de retour chez moi, exténuée. Le cours de sports m'avait littéralement tué. Le professeur nous avait demandé de faire quatre tours de terrain avant de s'affronter en match de basket pour le reste de la période. J'ai fini les tours de course dans les derniers, le souffle court. J'aurais aimé dire que c'était mon état de fatigue qui m'avait offert un résultat aussi désastreux. Mais non, c'était toujours comme cela avec moi. J'étais nulle en sports. Et ce cours me fit comprendre qu'il allait falloir que je fasse de gros efforts si je voulais devenir soldat au bataillon. Ma motivation n'était pas suffisante. Il fallait des résultats. Mais, ce qui me décida vraiment à me mettre à l'exercice, ce fut plutôt l'image du caporal-chef, les poings serrés, prêt à se jeter sur moi. Il fallait que j'apprenne à me défendre. Je ne voulais pas me laisser faire. Devenir forte, voilà quel était mon nouvel objectif. Alors, même si j'étais sur le point de m'endormir maintenant, à 16h, pour ne me réveiller que le lendemain matin, je m'armai d'une feuille de papier et d'un crayon. Il allait falloir que j'apprenne l'auto-défense. Que je travaille sur mon cardio. Et que je fasse quelques pompes. Un horaire était de mise. Tout cela ne me faisait pas peur. Non, j'allais triompher. Et lorsque j'affronterai le caporal en duel... il était peut-être un peu tôt pour dire cela, mais je ne pouvais m'empêcher de le penser, je gagnerai. Oui, je gagnerai contre Rivaille Ackerman, le soldat le plus fort de l'humanité.

ʕ⁎̯͡⁎ʔ༄ >>> ʕ⁎̯͡⁎ʔ༄ >>> ʕ⁎̯͡⁎ʔ༄ >>> ʕ⁎̯͡⁎ʔ༄ >>> ʕ⁎̯͡⁎ʔ༄ >>> ʕ⁎̯͡⁎ʔ༄ >>>

Heyy, c'est moi Kiitsune ! Je sais qu'il ne se passe presque rien dans ce chapitre, et qu'il est d'ailleurs plutôt court, mais je vous promets que les prochains seront plus divertissants ;)
Sinon, comment se passe le confinement ? Pas trop mal, je l'espère... J'ai une question pour vous, en cette fin de chapitre: quel est votre personnage préféré de SNK ? Perso, Rivaille (quelle surprise) et Hansi (elle sera donc souvent dans la fanfic, hehe) Et celui qui vous énerve au plus haut point ? Pour ma part, c'est Eren mdr T-T Trop bruyant pour moi ! Sinon, sur ce, je vous dis à samedi prochain pour un autre chapitre ! ^^

Nos deux mondes... [𝐑𝐢𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]Where stories live. Discover now