L'impression sur l'enfant

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- Pensez-vous que oui ?

- Je te faisais confiance, mon petit ami. Je pensais que tu n'abandonnerais jamais mon devoir. Pensez-vous qu'on peut vous persuader d'abandonner tous vos papiers ?

- N'entendez-vous pas comme ils chantent doucement ?

- Je connais ce vieil oiseau mort, le coucou, et il sait à quel point ils chantent avec douceur. Croit-il qu'on peut me persuader d'abandonner mon coucou chantant et ma petite colombe chantante ?

- Non, je n'abandonnerai pas mon coucou, dit ce dernier ; je n'abandonnerai pas ma petite colombe chantante ; je chanterai aussi dans ma propre maison, où je me réjouis tout le temps.

- C'était la fin de tout ça. Il n'avait plus la force de chanter, et son petit compagnon devait à un Anglais de chanter à nouveau. C'est-à-dire que l'orateur était maintenant un étranger aussi, et qu'il devait chanter dans une langue étrange aussi, à une vieille langue en effet - la langue d'un mort !

- C'est ce que les moineaux et les corbeaux voulaient dire quand ils disaient qu'il devait rester avec eux pour un moment. Mais le moment venu, il ne resta pas avec eux pour l'argent qu'il avait en poche, mais parce qu'il aimait tant les Anglais et parce qu'ils lui promettaient la vie éternelle avec eux s'il voulait seulement chanter à nouveau dans leur langue. Réfléchissez un peu ! Si les moineaux et les corbeaux n'étaient pas morts, il se serait noyé, car ils ne pouvaient le comprendre.

- On lui apporta de l'eau et on le coucha sur un lit de camp, et il gisait là, mourant de soif, jusqu'au soir. Puis un petit vieil homme est arrivé à la porte, c'était Peter Mandburg, le joueur d'orgue ; il avait parcouru un long chemin pour l'entendre de nouveau chanter la vieille langue.

- C'était dimanche matin, et Pierre avait reçu l'ordre de jouer dans l'église. Tout le monde venait, et il a entendu l'orgue jouer dans la chorale de l'église. Dès que le concert fut terminé, il se leva, se lava le visage, les yeux, les mains et les pieds, et regarda le cercueil qui était sur le banc de l'église.

- Puis il s'éloigna lentement de l'église, tenant sa petite colombe par la main, et tous marchèrent au clair de lune au-dessus du banc dans l'église. Dès que le concert fut terminé, il regarda la colombe, savait de quoi il s'agissait, et la ramena dans la tombe où tout le monde se rassemblait. Il y avait un rayon de lumière autour du petit oiseau, et on lui ordonna de chanter à nouveau dans l'église. Pierre sourit en le faisant, et toute l'église rit et siffle de joie. La petite colombe chantante devint de plus en plus grande, puis un grand oiseau tout blanc, puis un oiseau cramoisi, et enfin un oiseau bleu, jusqu'à ce que dans son triomphe elle s'élève au plafond de l'église. Tout le monde était rassemblé autour de l'orgue, et son maître, le joueur d'orgue, devint Peter Mandburg, le citoyen de la Nouvelle-Amsterdam.

- Le beau joueur d'orgue présenta à la petite colombe chantante une bande cramoisie sur sa gorge. C'était le cadeau spécial de son premier propriétaire, et Pierre sourit en l'entendant, car il savait ce que cela signifiait. Les yeux de Pierre brillaient lorsqu'il reconnut la petite colombe chantante par la croix sur son corps et par les plumes brillantes sur ses ailes. Tous ceux qui l'ont vu étaient ravis, et l'un des cadeaux ainsi offerts - celui qui peut se voir lui-même - l'a emporté à la maison avec lui. C'était le début et la fin de toutes les joies et les peines de Pierre.

- Le vieux berger en porcelaine dans ses fourrures et son cheval à ceinture en cuir et sa colombe chantante étaient assez heureux dans leur nouvel état. Mais pour autant, c'étaient des gens très pauvres, et en fait presque tous les animaux en porcelaine le sont ; car en fabriquant des objets en porcelaine, ils se font paraître plus fins et plus beaux à l'œil qu'ils ne le sont réellement. Et c'est quelque chose de très bon pour la porcelaine, car il y a toujours quelque chose dans la porcelaine qui attire nos yeux et attire nos pensées vers elle.

- Un soir, la quasi-totalité d'entre eux, à l'exception du maître de porcelaine, se rendirent à une grande fête qui se tenait dans une haute tour de la ville. Pendant qu'ils s'asseyaient sur le toit en fumant et en buvant, un petit canard à la tête sale est arrivé en marchant et s'est assis aux pieds du berger.

Elle dit au berger : "Je suis très fatiguée, peut-être auriez-vous besoin d'aide, mon cher animal, mais qui cela pourrait-il être ? Je sais que vous devez être à l'aise, mais j'ai très faim et soif. Comment puis-je sortir de ce trou ?"

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