La petite Harpe-Voice

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Plus il fait chaud, plus le jardin est plat.

Et la petite Harpe-Voice attendait avec honneur et splendeur les temps anciens et beaux, et tout ce qui était noble et bon dans ces temps anciens.

La petite Harpe-Voice n'a eu qu'à aller un jour goûter le fruit du pêcher pour savoir que l'honneur et la gloire sont dans les temps anciens. La vieille dame lui avait gracieusement permis de l'emmener goûter au pêcher, car c'était une digne jeune fille et une vraie fille de la maison. Mais Harp-Voice ne savait rien du monde ou de ce qui y appartenait. Elle ne regarda que l'arbre et hocha la tête, ce qui plaisait beaucoup à la vieille dame. Puis on l'a emmenée dans un petit porche avec un mur de jardin, et on ne pouvait pas faire plus simple qu'un bateau. La maison se trouvait à l'endroit même où saint Jean l'évangéliste baptisa la petite sirène. Là, elle a vu par elle-même quels événements publics et privés de sa vie pouvaient être relatés en miniature.

Dans le porche se tenaient les enfants, tous impatients de voir les pinafores et la chambre nuptiale. Il y avait aussi un petit balcon avec vue sur le jardin, sur lequel les mariés pouvaient se voir et se toucher les cheveux. Harp-Voice a été placée sur le côté droit, car elle était la princesse du pays. Elle était brillante et joyeuse, et les enfants pensaient qu'elle était une antiquité ; ils l'appelaient donc une vieille sirène. Ils disaient qu'elle était morte et que, si seulement elle pouvait naître, la comète de la destruction tomberait sur la terre.

Tout ce que les pêcheurs pouvaient ramasser sur la côte, ce sont des coquillages aux longs cheveux, qu'ils appelaient des "baby shells". C'étaient de petits poissons, mais ils n'avaient pas peur d'eux. Le vieil homme qui habitait dans la maison d'un voisin rassemblait quelques unes des plus belles fleurs et les mettait dans une petite chambre nuptiale parfois occupée par les enfants. Les fleurs des arbres des jardiniers, qui fleurissaient en été, brillaient au soleil.
"N'aie pas peur," dit le vieil homme ; "il ira bien, et nous irons tous bien."

Les visiteurs occasionnels étaient également les bienvenus dans l'ancienne maison. Les enfants disaient qu'ils venaient des plus belles sirènes du monde, mais il y avait toujours un beau jeune homme debout dehors avec une grande boîte en bois à la main qui faisait la fête. Cet homme avait un grand point chauve, et ses yeux étaient les reflets les plus fascinants qu'une créature puisse faire. Les enfants secouaient la tête et disaient : "Ce n'est qu'un rêve."

La femme du vieux pêcheur salua le jeune homme avec un baiser sur les lèvres, puis elle ouvrit la boîte dans laquelle reposait le squelette du jeune prince. C'était magnifique de voir le mouvement du squelette. C'était la première fois que l'un ou l'autre d'entre eux existait dans le monde ; c'était une chose merveilleuse à voir. La vue était trop belle pour le jeune prince, et il s'est réveillé de son rêve rapidement et très chaudement. Le courant électrique du corps et de l'esprit était trop fort, et il s'est réveillé brusquement et sauvagement. Le vieil homme ouvrit le coffre dans lequel gisait le prince, et tout ce qui s'y trouvait avait un trésor qui avait mal tourné. Le squelette fut placé sur une chaise près du feu, et le jeune homme ouvrit le livre qui était dans le creux des yeux fermés du vieil homme. Quelle belle photo c'était ! Tous les versets de la Bible écrits en grec, en araméen et en copte. Comme c'était beau !

"Tu as déverrouillé le coffre, dit le vieil homme, mais la pauvre âme à l'intérieur est tout à fait impuissante. Tu ne peux même pas la coller à la chaise, c'est trop dégoûtant. Et c'est pire, c'est un ramoneur, et en tant que ramoneur, ils ne peuvent même pas avoir de relations sexuelles. Oh ! Je pourrais bien la coller à la chaise, mais je suis bête, et tu dois le faire pour moi."

Le courant électrique était alors si fort que le pauvre balayeur électrique a failli s'évanouir. Mais elle a réussi à s'approcher du prince et à l'embrasser avec sa langue mouillée. Puis la chance est venue pour le pauvre balai électrique. Le prince la prit par la main et l'embrassa aussi, puis elle put entrer dans la boîte du prince et l'entendre parler. Puis elle eut une peur terrible, car elle savait qu'il parlait toujours mal des ramoneurs, et que, si elle parlait, ce serait un mauvais mot à leur sujet. Alors elle a essayé de fermer les yeux. Mais le courant électrique l'a renforcée. Elle vit clairement que le prince la regardait vraiment et qu'elle ne pourrait plus jamais en sortir.

Mais le ramoneur réussit finalement à entrer dans la boîte du prince, et quand elle en sortit, elle put voir que le prince était mort. Puis elle était très triste.

contesWhere stories live. Discover now