Il est toujours préférable d'avoir beaucoup de bois et d'eau, mais si vous pouvez amener la vache à boire votre urine, c'est tout aussi bien. Vous pouvez la forcer à le faire, j'ose dire, mais ce sera un péché. Si tu peux lui faire pisser un peu de ta pisse, c'est infiniment mieux. La vache du quartier paiera mieux que le pot sur le feu.
La vache avait l'air aussi grosse qu'un taureau et avait autant de force. Elle était vêtue des plus beaux tissus, et ses cheveux étaient tressés en une fine queue de cheval. Elle était bien nourrie, et il semblait qu'elle dépendait de la vache pour toute sa nutrition.
Vous devez lui donner quelque chose à manger, dit Chanticleer, "la viande la plus fine ne servirait à rien."
"Oh, c'est mon petit Couineur, dit la vache, ta viande est inutile, tu dois apprendre quelque chose de moi. La meilleure viande est le bifteck, mais c'est au-delà de mes compétences."
"Oh, pauvre créature, dit Chanticleer, tu dois apprendre à trembler, ça te servira dans la cuisine." Il lui attacha donc un long bout de ficelle à la jambe et, tout au long de la journée, ils purent observer les différents produits de la race de la vache et Chanticleer put aussi s'amuser.
"Buzz, buzz," chantait la vache, mais personne dans la maison ne pouvait l'entendre, car la vache semblait creuse et sans conséquence.
"Bull's-eye, beefeye," chantait la vache, mais personne dans la maison ne pouvait voir ce qu'elle disait.
Il était tard le soir, et la vache dormait encore, quand le jeune homme rentra à la maison ; il était descendu dans les champs et avait préparé son troupeau.
"Il n'y a pas une goutte d'eau dans la vache," dit-il. "Je peux la goûter, mais je ne comprends pas sa langue. J'ai appris mille mots par cœur, mais elle ne les connaît pas. Elle parle des veaux de ses veaux et du bifteck qu'elle élevait au bord de la route. Je suis certain qu'elle ne sait pas qui je suis."
Puis il raconta à sa femme toute l'histoire de la boucherie, comment il avait appris tout ce qu'il savait sur l'animal par cœur, et combien il avait maîtrisé le sujet chez le boucher.
"Vous pouvez parler un peu de la vache, dirent les vieillards, mais elle ne vous comprend pas. Tu as perdu tes yeux bruns et ta belle peau s'est transformée en éclats. Tu es devenu comme la dinde, ou plutôt tu seras bientôt comme la dinde, car tu as oublié d'enlever ton turban."
"Je n'oublierai jamais la bonté du Turc, dit le vieil homme, et je n'oublierai jamais la bonté de la vache, qui était toujours si près de moi et qui me donnait du lait, même quand je tétais alors qu'elle était couchée dans mes bras. Je n'avais jamais goûté aux caris, mais vous en aurez peut-être de meilleurs que moi. Le meilleur yogourt et le yogourt mélangé avec du beurre sont aussi bons que n'importe quelle purée de banane. Le meilleur de tous est la muscade, qui est mélangée avec des clous de girofle et de la cannelle - une merveilleuse combinaison. Le résultat est ce que Mysore a à offrir."
"Oui, je connais le goût de la noix de muscade," dit le vieil homme. "On le trouve dans toutes ses différentes sortes. Je lui rendais visite quand j'aurais pu partir, mais je me souviens à quel point elle aimait les caris. J'avais l'habitude d'ajouter une pincée de poivre à chaque tasse d'eau, et elle répondait : " Si tu pouvais m'atteindre, tu mangerais mon lait ". C'était il y a plusieurs décennies.
"Mais maintenant, je dois rentrer chez moi", dit le vieil homme. "J'ai souvent pensé que j'aimerais m'allonger et dormir dans un lit en bois, mais il me semble qu'une telle chose n'est pas naturelle. Je vais maintenant essayer un lit en fer-blanc."
Il y avait déjà trois lits dans la chambre, et sur le sol il y en avait un très vieux. C'était une bonne idée de l'accrocher pour que le vieil homme qui était venu voir le dimanche puisse dormir un peu plus facilement, et il était allumé par le feu. Mais le vieil homme s'est réveillé très tôt le matin et avait l'air très étrange de la voir là. Puis il l'a trouvé et s'est mis à trembler, et a semblé presque s'éloigner.
"Qu'est-ce que c'est que ce bruit et ce frémissement ? demanda le garçon, alors qu'il essayait d'apercevoir le vieil homme.
"Oh, mon Dieu ! Qu'est-ce que c'est ?" s'exclama le vieil homme, en voyant ce qui se passait.
Il connaissait l'auteur des bruits et des tortillements, et il a dit que c'étaient les garçons qui s'amusaient dans la grange quand le vieux poêle a brûlé. "Tu dois relever le poêle, dit-il, sinon tu auras la nuque fendue.
